Exercice de Christophe

Bonjour,
J'ai décidé de me frotter à cet exercice.

1/ Soit $n>1$ un entier.
2/ Soit la relation $R:=\{(p,q)\in \Z^2\mid n$ diviseur de $(p-q)\}$
3/ Prouver que c'est une relation d'équivalence.
On note $E$ l'ensemble des classes d'équivalence de $R$
4/ Soit $G$ l'ensemble des couples $((x,y),z)$ tels que $x,y,z$ sont tous 3 dans $E$ et $\exists (u,v)\in E^2: u\in x$ et $v\in y$ et $u+v\in z$
5/ Prouver que $G$ est une fonction définie sur $E^2$ à valeurs dans $E$
6/ Prouver que $(E,G)$ est une groupe.
7/ Soit $H$ un sous-groupe de $G$. Prouver que $H=G$ si et seulement si $\{x\in \Z \mid (x,1)\in R\}\in H$


Question 3 :
Soit la relation dans $\Z$ définie par $p \mathcal R q$ si et seulement si $n \ | \ (p-q)$
Elle est réflexive car $n \ | \ 0$.
Elle est symétrique car si $n$ divise $p-q$, $n$ divise aussi $-(p-q)=q-p$.
Montrons qu'elle est transitive.
Soit $p \mathcal R q$ et $q \mathcal R r$. Alors $n \ | \ (p-q)$ et $n \ | \ (q-r)$ donc $\exists k,k' \in \Z \ \ \ \ (p-q)=kn \ \text{et} \ \ q-r=k' n$.
Or $p-r=p+q-q-r=(p-q)+(q-r)=kn+k'n=(k+k')n$. Ainsi $n \ | \ (p-r)$ et donc $p \mathcal R r$
Je n'ai pas compris en quoi $G$ est une fonction, pour moi c'est un ensemble.
Que veut dire la notation $(E,G)$ ?

Réponses

  • Bonjour
    Je ne sais pas d'où sort cette exercice mais il s'agit de
    $\Z/n \Z$ muni de l'addition. Donc rien de nouveau à l'horizon, c'est du cours.
    Ensuite dire que H est un sous groupe de G cela n'a pas beaucoup de sens.
     
  • OShine a écrit:
    Je n'ai pas compris en quoi $G$ est une fonction, pour moi c'est un ensemble.

    Mais une fonction est un ensemble (dans ZF en tout cas...).

    Tiens amuse-toi à lire ce paragraphe https://fr.wikipedia.org/wiki/Application_(mathématiques)#Théorie_des_ensembles

    Il faut comprendre ça pour pouvoir faire l'exo.


    PS. pour la 7) il faut remplacer $G$ par $E$ (petite erreur)
  • Evidemment G est une fonction mais l'expression "loi de composition interne dans E " est plus adaptée
     
  • Ce n’est rien d’autre que ce que cc te proposait...
    Du coup, la phrase de cc  « que tu ne trouveras nulle part » est fausse :-D

    EDIT : comme d’habitude je ne lis pas tout. Je n’ai pas fait attention au titre!!!
  • bd2017 a écrit:
    Evidemment G est une fonction

    Ce ne sera par évident pour OShine s'il n'a jamais vu qu'une fonction est un ensemble vérifiant certaines propriétés. C'est le but de la question 5) d'ailleurs.
  • $(E,G)$ veut juste dire le couple $(E,G)$, comme, j'espère que tu sais, sibnon tu vas l'apprendre, par exemple le groupe $(\R,+)$ est noté avec $\R$ en premier, l'ensemble, et $+$ en deuxième, l'opération.

    $G$ est un ensemble de couples dans $E^2\times E$. Il t'es demandé de prouver que pour tout $a\in E^2$, il existe un unique $b\in E$ tel que $(a,b)\in G$.

    Je vais corriger la faute de frappe en (4), pardon, c'est $E$ et non pas $Z$.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Ah bin, je ne peux pas, je te laisse la corriger toi-même, car tu as copié-collé le texte, c'est donc ton post.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Je ne comprends rien à l'ensemble $G$.

    Et je n'ai pas compris c'est quoi $(E,G)$, $G$ n'est pas une opération.

    Bref, c'est du chinois pour moi. Je n'ai rien compris.
  • @RaoulS

    J'ai dans mon livre de MPSI et je l'avais étudié, je comprends bien :

    Une application ou fonction est un triplet $u=(E,F,\Gamma)$ où $\Gamma$ est un graphe de $E$ vers $F$ tel que pour tout $x \in E$, il existe un unique $y \in F$ vérifiant $(x,y) \in \Gamma$ ce qui s'écrit encore :

    $\forall x \in E \ \exists ! \ y \in F \ (x,y) \in \Gamma$

    Exemple :

    Si $\Gamma=\{(t^2,t) , t \in \R \}$, le triplet $(\R^{+},\R,\Gamma \}$ est-il une application ? Non car pour $x=1$ il existe deux $y \in \R$ tels que $(x,y) \in \Gamma$ à savoir $y= \pm $
  • Ne t'en fais pas OShine, personne de sensé ne peut rien comprendre à cet énoncé-bidon, particulièrement mal rédigé, qui n'est comme dit bd2017 qu'un travestissement alambiqué de $\Z/n \Z$.
    Alors $H$ serait un « sous-groupe de $G$», lequel $G $ est une « fonction » ? Quel galimatias !
    Alors, on appelle l'Axiomatique ZF à la rescousse pour rappeler que Tout Est Ensemble ! On se croirait Moïse recevant de l’Éternel les Tables de la Loi ! Mais si tout est ensemble, tout est-il groupe, pour avoir des sous-groupes ?
    Si la logique ne sert qu'à compliquer ce qui est simple, ça ne donne pas envie de s'adonner à son étude.
    Je conseille à OShine de jeter à la poubelle cet énoncé-bidon et de se consacrer à des exercices sérieux. Qu'il travaille par exemple sur le livre d'Eric.
    Bonne soirée.
    Fr. Ch.
  • Bon, Chaurien, je suis quand même un peu d'accord avec toi sur le fond, mais c'est un peu sévère tout de même...
  • Chaurien merci de ton avis, je vais me concentrer sur des choses plus classiques.
  • OShine, ne t'occupe pas de ce que dit Chaurien (je le connais personnellement et je sais son goût pour la politique et le troll).

    Par contre, je n'ai jamais compris son hostilité pour la logique (il ne m'a jamais raconté, il a dû avoir un épisode douloureux, mais je suis convaincu qu'un jour, il nous dira).

    La seule chose que j'ai faite, c'est retirer l'argot et les erreurs des énoncés habituels. Chaurien, comme d'autre ont beau jeu de jouer à "intéresse-toi à ceci cela", car eux ILS SAVENT de quoi je parle car à l'époque où on les a formés, ils ont dû passer par là, ie par écrire des maths sérieuses et rigoureuses et non faire de tout intuitif.

    C'est d'ailleurs à ce niveau que je serai le plus critique car, je me permets de le dire sans hésitation, pour moi cette attitude relève de la mauvaise foi. C'est "nous, on est passé par là, on a vite compris parce qu'on était fort, mais "le petit peuple" ne peut que se manger du tout intuitif et être dépendant de nous à vie".

    Alors ce qu'ils t'ont dit.

    De toute façon avec toi j'ai vu que le temps fait son office et que tu finis toujours par faire mes exos, ET PAR TOI MÊME et je sais que tu le sais.

    Tu as parfaitement réagi à une incohérence qui te bloque. Et c'est de ma faute.

    Dans la tradition amidonnée de l'enseignement universitaire premiers cycles actuels, on se trimballe l'ensemble de départ et d'arrivée avec la fonction, ce qui fait qu'on définit une fonction comme un triplet $(A,B,f)$ et non pas $f$ tout court.

    Il est donc tout à fait normal que tu te sois retrouvé bloqué, puisque tu cherchais $A,B$ qui n'apparaissent pas dans mon énoncé, je n'ai mis que $f$.

    Quand je te dis de montrer que $G$ est une fonction, si tu reprends la traduction de ton livre de MPSI, il faut lire :

    "prouver que $(E^2,E,G)$ est une fonction"

    et non pas

    "que $G$ est une fonction".

    Voilà, c'est la seule différence, mais elle est bloquante si on est pas au courant.

    Ne t'imagine surtout pas que Chaurien ne savait pas. Ça l'a juste amusé de ne pas te le dire, pour pouvoir critiquer l'exo :-D

    De même quand il écrit "H sous-groupe blabla". Il a assez de métier pour savoir que quand on a affaire à un groupe $Z:=(Y,h)$ où $h$ est l'opération, quand quelqu'un dit "soit $W$ un sous-ensemble de $Z$ prouver que c'est un sous groupe", ça veut dire "soit $W$ un sous-ensemble de $Y$, prouver que $(W,h')$, où $h'$ est la restriction de $h$ à $W^2$, est un groupe.

    J'insiste que tu as tout ton temps***** et je sais que tu as compris que les propagandistes anti-exos-de-cc qui recommandent qu'on enseigne que l'algorithmique informelle aux petites gens gardant l'assembleur ou le $C^{++}$ pour les pointures ne le font pas que pour toi, mais aussi pour se sentir (peut-être inconsciemment) une élite. Ne t'inquiète pas, c'est rigolo et pas grave, et rien ne t'oblige à apprendre l'assembleur ou le $C^{++}$ à la même vitesse que tu te cultives en "vagues idées algorithmique".

    L'important est que petit à petit tu puisses t'émanciper et faire des vraies maths et pas rester éternellement dépendant d'un impressionnisme qui oblige à la tutelle des érudits. (Tu remarqueras qu'ils se sont trahis, en même pas 3mn, ils ont TOUS SANS EXCEPTION bien vu que je te donnais un truc trivial et duquel il s'agissait, avouant par là même QU ILS MAÎTRISENT ce langage qu'ils te refusent :-D C'est ça que j'adore dans les relations humaines : les lapsus robustes.

    ***** il y a peu tu disais que tu n'allais jamais le faire, et aujourd'hui, tu l'as presque terminé et t'es bloqué sur un truc pas de ta faute.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @OShine en référence à http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?3,2168932,2169132#msg-2169132 oui c'est ça. Mais en général comme l'a dit cc ci-dessus on ne dit pas que $u=(E,F,\Gamma)$ est une fonction mais que $\Gamma$ est une fonction car de toute façon pour définir $\Gamma$ tu as besoin de $E$ et $F$ donc pas besoin de les mentionner à nouveau.
    cc a écrit:
    car eux ILS SAVENT de quoi je parle car à l'époque où on les a formés, ils ont dû passer par là, ie par écrire des maths sérieuses et rigoureuses et non faire de le tout intuitif. ...

    mais "le petit peuple" ne peut que se manger du tout intuitif et être dépendant de nous à vie".

    Je ne suis pas d'accord. Personnellement avant de pouvoir comprendre ce que tu appelles "les maths sérieuses" j'ai dû me familiariser bien comme il faut avec ce que tu nomme "le tout intuitif" et pas le contraire.

    Je pense que généralement (enfin à part toi peut-être cc B-)-) l'humain raisonne comme ça : d'abord l'intuitif, puis ensuite on commence à se dire que ça ne suffit pas, qu'il manque un truc, car les objets qu'on manipule ne sont pas bien définis et là on va chercher plus loin.

    En lisant les différents post d'OShine on se rend compte qu'il a du mal avec "l'intuitif", donc passer direct "aux maths sérieuses"...

    Ceci dit ça ne peut pas faire de mal...
  • Je plussoie l’avis de Chaurien.

    OShine, tu trouveras plein d’exercices beaucoup plus intéressants que cet énoncé très immature.
    Et personne n’a jamais cherché un exo aussi puéril...
  • Heureusement, OShine parvient, déjà partiellement au moins, à faire "ce qu'il veut".

    Je n'ai pas fourni cet exercice à OShine, adapté à un cahier des charges très particuliers et pas du tout destiné a priori comme ça au "tout venant", pour voir déferler des critiques dessus. Quand je veux demander un avis, je le demande sans détour et sans peur :-D comme chacun sait.

    Ca m'étonne un peu de voir que des "passants" se permettent de balancer des "humeurs twittériennes" comme ça, sans connaissance de contexte ou ayant suivi le fil de nos relations. Surtout quand on peut constater qu'ils n'ont jamais rien apporté à OShine.

    Cela dit, je me suis permis bien des fois de donner des avis sans vérifier le contexte :-D donc ce n'est pas une critique, juste une précision que ce n'est pas "le sujet".

    Et je redis que "régler des comptes" avec l'abstrait n'est pas forcément non plus le lieu. Je maintiens mes analyses psychanalytiques (j'y ai réfléchi) du pourquoi il y a ce désir inconscient de ne pas vouloir donner le frigo, mais de dire "assieds-toi je te sers".

    Cela résulte de ce que je ne partage pas l'idée que ces sujtes soient réservés à des élites qui soient supérieures aux autres. Point. "Insulter" un exo ne changera pas ça, il serait peut-être mieux, si ce n'est pas conscient ou si je me trompe sur les motivatoins de ce pédagogisme de m'envoyer des mp, d'ouvrir un fil, ou même de faire une introspection: demandez-vous pourquoi, vous, qui comprenez l'assembleur, ne voulez pas "croire" que les apprentis ne le comprendraient pas. Qu'est-ce qu'il y a derrière la volonté de croire ça?

    @Raoul: pardon je ne t'ai pas répondu car je trouve que ton avis est raisonnable, mais non évaluable quant à "où en est OShine" sur ces 2 composants.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Au lieu de déblatérer tu ferais mieux de faire la différence entre fonction et application.
     
  • bd2017: mais quelle est diable la difference entre fonction et application?
  • "déblatérer". Je me pince, par moment j'ai l'impression que mes interlocuteurs me répondent sur Twitter où ce genre d'agressivité est la norme :-D
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Bon! d'abord je reviens sur le principe de l'exercice qui s'adresse à @Oshine.
    Essentiellement cet exercice consiste à munir $E=Z/nZ$ d'une addition.

    C'est la principale difficulté rencontrée par @Oshine dans un post différent.

    Même sur un exemple simple et concret que je lui ai donné,
    il n' a pas compris le principe de la possibilité de définir une addition
    (de deux classes).

    Ce n'est pas en ajoutant du formalisme que cela va l'aider.
    Le formalisme est nécessaire pour faire de bonnes mathématiques mais pas ici.
    Si je veux faire comprendre à un débutant pourquoi je peux définir
    (et comment je définis) une addition dans $Z/nZ$ je prends un exemple n=7
    et j'essaye de lui faire comprendre pourquoi (et comment je définis )
    cl(4)+cl(3).

    Si un enseignant commence par ce genre d'exercice pour définir + dans $Z/nZ$
    et bien il vaut mieux le fuir.

    N'oublions pas que @Oshine commence à enseigner. Il a expliqué à ses élèves de 6ème
    la division euclidienne de façon analogue à cet exercice ici qui prétend définir
    l'addition dans $Z/nZ$ et de plus sans le dire.
    Il ne comprend rien ici, exactement comme ses élèves de 6ème n'ont pas compris
    sa division euclidienne.

    Ici, en plus du formalisme inutile, cet énoncé est accompagné d'erreurs qui le rend absolument inutile et inintéressant.

    Je cite:
    dans l'énoncé H=G n'a pas de sens.
    A la question 5) il faut démontrer que G est une application
    et non une fonction. Un peu de rigueur SVP.

    Maintenant le petit plus dans cet exercice c'est la question 7):

    le seul sous-groupe de $(Z/nZ,+)$ qui contient $cl(1)$ c'est $(Z/nZ,1)$. Bof.....
     
  • @P. : pour moi, il y en a une, pour d'autres il n'y en a pas. Soit $f$ et $a$ des ensembles. L'énoncé "$f$ est une fonction définie sur $a$", n'est autre que l'énoncé suivant :\[(\exists\,\Gamma)\left(\begin{gathered}f=(\Gamma,\,a)\text{ et }(\forall\,z)(z\in\Gamma\Rightarrow(\exists\,x)(\exists\,y)(x\in{}a\text{ et }z=(x,\,y)))\text{ et }\\(\forall\,x)(\forall\,u)(\forall\,v)((x,\,u)\in\Gamma\text{ et }(x,\,v)\in\Gamma\Rightarrow{}u=v)\text{ et }\\(\forall\,x)(x\in{}a\Rightarrow(\exists\,y)((x,\,y)\in\Gamma))\end{gathered}\right)\]C'est ainsi que l'on peut parler d'une famille $(X_{\alpha})_{\alpha\in{}I}$ d'ensembles. Pour une fonction, l'on ne se préoccupe pas de l'ensemble d'arrivée. Remarquons au passage que l'objet $(X_{\alpha})_{\alpha\in{}I}$ ainsi défini nous donne l'occasion de construire l'objet\[\bigcup_{\alpha\in{}I}X_{\alpha}=\left\{\begin{array}{c|c}x&(\exists\,\beta)(\beta\in{}I\text{ et }x\in{}X_{\beta})\end{array}\right\}\]lequel est vide si, et seulement si $I=\emptyset$.

    Soit à présent $b$ un ensemble. L'énoncé "$f$ est une application définie sur $a$, à valeurs dans $b$", n'est autre que l'énoncé suivant :\[\begin{gathered}f\in\mathfrak{P}(a\times{}b)\text{ et }(\forall\,x)(\forall\,u)(\forall\,v)((x,\,u)\in{}f\text{ et }(x,\,v)\in{}f\Rightarrow{}u=v)\text{ et }\\(\forall\,x)(x\in{}a\Rightarrow(\exists\,y)(y\in{}b\text{ et }(x,\,y)\in{}f))\end{gathered}\]C'est ainsi que l'on peut parler d'une famille $(X_{\alpha})_{\alpha\in{}I}$ de parties de $E$, où $a=I$ et $b=\mathfrak{P}(E)$. Une application est donc une fonction particulière en ce sens où l'on fait de $\Gamma$ une partie de $a\times{}b$ dans la première définition.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Ce qu'on m'a appris c'est qu'une fonction n'a pas forcément une image pour tout élément de l'ensemble de départ, alors qu'on l'impose pour une application.

    Dans l'absolu, on pourrait parler de la fonction de R dans R définie par f(x) = ln(x).

    C'est la nuance un peu inutile que m'a enseignée mon prof de sup du moins.
  • @RLC : ce que t'a enseigné ton prof, c'est la notion d'applications partiellement définies, ce qui est le cas dans l'exemple que tu donnes.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • @Thierry

    J'ai déjà lu d'interminables discussions sur le forum sur la distinction (ou pas) entre application et fonction, et certains intervenants soutenaient le point de vue de RLC. Je crois que la terminologie n'est pas la même pour tout le monde ; il faut faire avec...
  • Pour les gens qui adoptent que fonction veut dire "triplet (depart, arrivee, f)" :

    "fonction" veut dire que dom(f) est inclus dans depart
    "application" veut dire que dom(f) est EGAL à depart

    Mais pour les gens pour qui la fonction c'est f, ça n'a pas de sens. Seule les phrases suivantes, TOUTE ENTIERES, font sens:

    <<f est une fonction de E dans F>> est abréviatoin de <<f est une fonction et dom(f) inclus dans E et codom(f) inclus dans F>>

    <<f est une application de E dans F>> est abréviatoin de <<f est une fonction et dom(f) = E et codom(f) inclus dans F>>
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @Brian : je répondais seulement à ceci, sans lancer de polémique.

    @CC : où as-tu vu que j'écrivais que la lettre $f$ suffisait à définir une fonction ? Ce n'est pas ce que j'ai écrit. Relis la partie dactylographiée, s'il te plait. Veux-tu me répondre par MP pour ne pas polluer ce fil ? Merci.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • J'abandonne cet exercice, je ne comprends pas les notations.

    Et sinon je n'aime pas la logique.
  • @Titi: je ne comprends pas ta demande, je ne t'ai pas attribué de propos :-S

    J'ai juste posté car ça coutait pas cher une réponse rapide à bd007
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @Oshine, tu avais presque fini :-D

    ?e te sens pas obligé de dire "j'abandonne" ou "je continue". Fais quand tu as envie et poste quand tu veux, on le voit bien si tu ne postes pas par exemple (de même si tu postes)
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)$ et $(x,z)$ appartiennent à $f$, alors $y=z$.

    On peut montrer (dans ZF voire l'axiomatique de Zermelo; nous l'admettrons ici pour ne pas alourdir le texte) que pour toute fonction $f$, il existe un ensemble (appelé "domaine de $f$" et que nous noterons "$dom(f)$"dans la suite) dont les éléments sont exactement les $x$ tels qu'il existe $y$ tel que $(x,y)\in f$. De même il existe un ensemble (appelé "image de $f$" et noté $im(f)$) dont les éléments sont exactement les $y$ tels qu'il existe $x$ tel que $(x,y)\in f$.

    Si $E,F$ sont des ensembles, les fonctions dont le domaine est égal à $E$ et l'image est incluse dans $F$ sont appelées "fonctions de $E$ dans $F$" ou parfois "applications de $E$ dans $F$". Les gens qui croient qu "une application n'est pas une fonction" exhibent surtout des lacunes.

    Pour toute fonction $f$ et $x$ un élément du domaine de $f$, il est habituel de noter $f(x)$ l'unique élément $y$ tel que $(x,y)\in f$.

    Exemples:

    1°) Soit $A,B$ deux ensembles. On suppose que $A$ est muni d'une relation d'équivalence $R$ (qui n'est jamais qu'une partie de $A^2$ vérifiant certaines propriétés). Soit $f$ une fonction de $A$ dans $B$. Soit $\overline f$ l'ensemble (le schéma de compréhension garantit ça) des couples $(u,y)$ tels que $y\in B$, $u$ est une classe d'équivalence pour $R$ et tels qu'il existe $x\in u$ tel que $(x,y)\in f$.
    Alors $\overline f$ est une fonction si et seulement si pour tous $p,q\in A$ tels que $(p,q)\in R$ (ce qui s'écrit aussi "$pRq$"), on a $f(p)=f(q)$. $\overline f$ est appelée "application quotient" (et voilà comment l'approche des fonctions-graphes définit cette notion rigoureusement, explicitement et sans pseudo-philo fumeuse).

    2°) Soit $A$ un ensemble dont les éléments sont des fonctions. Alors la réunion des éléments de $A$ est une fonction si et seulement si pour tous $u,v\in A$ et tout $x\in dom(u) \cap dom(v)$, on a $u(x)=v(x)$ (évident d'après les définitions).

    3°) Soit $E$ un ensemble, $e\in E$, $f$ une fonction de $E$ dans lui-même.
    Soit $R$ l'ensemble de toutes les fonctions $\varphi$ dont le domaine est contenu dans $\N$, l'image est contenue dans $E$ et telles que (i) $0\in dom(\varphi)$ contient $0$ et $\varphi(0)=e$ (ii) pour tout $n\in \N$, si $n+1\in dom(\varphi)$ alors $n\in dom(\varphi)$ et $f\left ( \varphi (n)\right ) = \varphi (n+1)$. Alors on peut montrer par récurrence sur les entiers les deux énoncés suivants:
    A) pour tout entier $n$ et tous $u,v\in F$, si $n\in dom(u) \cap dom(v)$ alors $u(n)=v(n)$
    B) pour tout entier $n$, il existe $w\in F$ tel que $n\in dom(w)$.

    A) entraîne d'après 2°) que la réunion $\psi$ des éléments de $F$ est une fonction et B) entraîne que le domaine de cette fonction est égal à $\N$. On voit aussi que $\psi$ appartient elle-même à $F$. $\psi$ est appelée "fonction définie par récurrence par $E,e$ et $f$".
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
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