Morphismes d'anneaux

Bonjour,

Je bloque sur un exercice d'algèbre.
Le voici :

Soient p,p' deux nombres premiers.
1)Sous quelles conditions a-t-on un morphisme d'anneaux unitaires non-trivial Z/pZ --> Z/p'Z ?
2)Lorsqu'il existe, quelle est la nature de ce morphisme ?
3)Que peut-on dire généralement pour Z/MZ et Z/NZ ?
4)Pouvez-vous dégager une condition suffisante "simple" portant sur M,N appartenant à N^* pour que si f: Z/MZ --> Z/NZ est un morphisme d'anneaux unitaires, alors il est trivial ?

Je n'arrive pas du tout à faire ressortir de telles conditions pour que l'on ai un morphisme d'anneaux unitaires non trivial entre ces deux ensembles.

Je ne souhaite pas que l'on me dise la réponse telle quelle mais que l'on m'aide à l'obtenir par moi-même.

Merci

a.maths
«1

Réponses

  • Un morphisme d'anneaux unitaires induit un morphisme entre les groupes des inversibles, qui dans ce contexte ont une forme particulière.
  • Le groupe des inversibles de Z/pZ et Z/p'Z sont cycliques c'est cela que vous appelez "forme particulière" ?
  • Oui ! À quelle condition existe-t-il un morphisme de groupes entre deux groupes cycliques ?
  • Il me semble qu'il faut que les ordres des deux groupes soient premiers entre eux ?
  • Non, bien au contraire. Au passage je précise qu'il faut chercher un morphisme de groupes non trivial bien sûr pour répondre à l'exercice.
  • Oui cela implique donc que (Z/pZ)^x et (Z/p'Z)^x ne sont pas le groupe nul ?

    Alors il faut que pgcd(p,p') diffère de 1 ?
  • Bonjour,

    Puisque $p$ et $p'$ sont des nombres premiers, le morphisme d'anneaux unitaires $\varphi:\Z/p\,\Z\to\Z/p'\,\Z$ est en fait un morphisme de corps, dont $\ker\,\varphi$ est un idéal de $\Z/p\,\Z$. Comme l'on veut que $\varphi$ soit non-trivial, l'on ne peut donc avoir $\ker\,\varphi=\Z/p\,\Z$, de sorte que $\ker\,\varphi=\{0_p\}$ nécessairement, ce qui exige que $\varphi$ soit injectif. (...)

    Cordialement,

    Thierry
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Thierry POMA
    Bonjour, je ne comprends pas comment nous savons que Ker Phi est un idéal de Z/pZ ? Cela vient d'une propriété ?

    [Inutile de reproduire le message précédent. AD]
  • Tu peux le prouver in extenso ou remarquer simplement que $\ker\,\varphi=\varphi^{-1}\left(\left\{0_{p'}\right\}\right)$, où $\left\{0_{p'}\right\}$ est un idéal de $\Z/p'\,\Z$. D'ailleurs, les seuls idéaux d'un corps sont (...)
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • @a.maths

    Tu peux démontrer facilement ceci :

    Soient $A$ et $A'$ deux anneaux abéliens et $f$ un morphisme d'anneaux de $A$ dans $A'$. Alors l'image réciproque de tout idéal de $A'$ est un idéal de $A$.

    Sauf erreur, le fait que $\Z/p\Z$ et $\Z/p'\Z$ soient des corps n'intervient que dans la suite du raisonnement de Thierry.
  • L'idéal nul et le corps lui même ?
  • D'accord merci pour vos réponses je comprends mieux comment montrer cela.

    Donc il nous faut que ce morphisme soit injectif.
  • Les seuls idéaux d'un corps (commutatif) sont...
    a.maths a écrit:
    L'idéal nul et le corps lui même ?
    Oui.
  • Il me semble cependant que le fait que ce morphisme soit injectif n'est pas la seule condition pour qu'il existe et vérifie les hypothèses demandées ?
  • Cherche ce que l'existence d'un tel morphisme d'anneaux non trivial implique concernant $p$ et $p'$. Que dire de l'image d'un tel morphisme ?
  • L'existence d'un tel morphisme d'anneaux non trivial implique que p doit diviser p' ?
    Et alors l'image de ce morphisme sera égale à Z/p'Z ici
  • Oui, mais tu peux être plus explicite.
  • Donc ce morphisme doit également être surjectif et ainsi bijectif ?
  • Oui, cela s'appelle un ...

    L'énoncé dit « morphisme d'anneaux unitaires ». Quelle est la définition de « morphisme d'anneaux » utilisée ici (il y a une condition qui peut être présente ou non, selon les auteurs) ?

    Edit : en fait, je crois que la condition en question est « toujours » exigée. En tout cas, wikipédia n'a pas l'air d'envisager qu'elle puisse être omise. Dans ce cas, les choses me semblent assez simples pour les questions 1) et 2), mais je me demande dans quelle mesure on peut qualifier le morphisme de « non trivial ».

    En fonction de la réponse à cette question, on peut être très explicite sur un tel morphisme, ou un peu moins, me semble-t-il.
  • Oui c'est donc un isomorphisme !

    Cela serait la réponse à la deuxième question "quelle est la nature de ce morphisme ?"
  • Pour moi un morphisme d'anneaux signifie :
    f : A --> B
    f(1_A)=1_B
    Pour tout a,b dans A,
    f(a+b)=f(a)+f(b)
    f(axb)=f(a)xf(b)

    Si f est bijective on parle alors d'isomorphisme
  • Ok, tu as donc la condition à laquelle je pensais : $f(1_A) = 1_B$. Tu peux en déduire plein de choses sur $f$.
  • Je ne vois pas ce que cette hypothèse nous apporte ? A part le fait qu'il faut que mon morphisme vérifie cela.
  • a) Que sais-tu à ce stade sur $p$ et $p'$ ?

    b) Regarde ce que donnent les autres relations vérifiées par $f$.
  • a) A ce stade, p et p' sont premiers d'après l'énoncé et il faut que p divise p'

    b) f est bijective, f(a+b)=f(a)*f(b) et f(axb)=f(a)xf(b)

    Voila ce que l'on sait
  • Tu ne creuses pas assez !

    a) $p$ divise $p'$ et les deux sont des nombres premiers, donc ... ?

    b) On a l'image de 1. Comment s'exprime un élément quelconque $\bar{n}$ de $\Z/p\Z$ en fonction de l'unité $\bar{1}$ de ce corps (qui est donc un groupe pour une certaine loi) ? Que peut-on en déduire avec ces relations ?
  • a)Alors p=1 ou p=p'

    b) On a que n * 1 = n

    Et oui tu as dû remarquer que l'algèbre et surtout la théorie des groupes n'était pas mon fort :-S
  • A la suite de mon intervention, l'on pouvait remarquer que $\varphi:\Z/p\,\Z\to\Z/p'\,\Z$, étant un morphisme d'anneaux (ici de corps), il est donc et avant tout un morphisme des groupes additifs $\Z/p\,\Z$ et $\Z/p'\,\Z$ (pour l'espèce de structure de groupe sous-jacente à chaque ensemble de base) d'ordres respectifs $p$ et $p'$. Partant, $\mbox{im}\,\varphi$, naturellement (ou canoniquement) isomorphe à $\Z/p\,\Z$, est un sous-groupe additif du groupe additif $\Z/p'\,\Z$, de sorte que $p|p'$, avec $p$ et $p'$ entiers premiers, ce qui impose que $p=p'$.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • @a.maths

    a) Un nombre premier ne peut pas être égal à 1 !

    b) Écris $\bar{n}$ en fonction de $\bar{1}$ dans le groupe $(\Z/p\Z, +)$. Après, regarde ce que l'on peut en déduire avec ce que l'on sait de $f$, morphisme d'anneaux.
  • Oups oui le confinement m'atteint !

    Mais dans (Z/pZ,+), on considère que l'élément neutre est 0
    Donc n=n+0

    Dois-je utiliser ensuite la propriété f(a+b)=f(a)+f(b) ?

    Je suis désolé mais j'ai vraiment du mal à comprendre le raisonnement depuis le départ ?
    Si je résume :
    1)On a que Ker(f) est un idéal de Z/pZ. Or f est non trivial donc on ne peut pas avoir Ker(f) =Z/pZ. Donc Ker(f)=0. Donc f doit être injectif
    Si f existe alors p doit diviser p'. Or p et p' sont premiers donc p=p'. D'où Im(f)= Z/p'Z. Donc f doit être surjectif
    Donc f doit être bijectif
    2)Alors si ce morphisme existe, il doit être un isomorphisme

    On sait également que f doit vérifier les trois propriétés écrites plus haut concernant le fait que ce soit un morphisme.
    Mais je ne comprends pas ce que l'on cherche maintenant ?
  • À quelle condition sur $p$ et $p'$ existe-t-il un isomorphisme entre $\mathbb Z/p\mathbb Z$ et $\mathbb Z/p'\mathbb Z$ ? :-D Il n'y a même pas besoin de supposer $p$ et $p'$ premiers à ce stade.
  • Je ne comprends pas ce que vous voulez dire ? :-S
  • Honnêtement, je ne sais pas ce que veut dire « morphisme non trivial » ici. Thierry Poma l'a a priori compris comme « non nul », c'est-à-dire qu'on ne doit pas avoir $\def\zpz{\Z/p\Z}\def\zppz{\Z/p'\Z} \ker(f) = \zpz$ (a.maths, tu t'es trompé dans ton 1). Mais ça, c'est toujours vrai pour un morphisme d'anneaux dont l'ensemble d'arrivée est un anneau non nul (i.e., dans lequel $0\neq 1$). En effet, si $f$ est un tel morphisme, alors $f(1_A) = 1_B \neq 0_B$, ce qui entraîne $1_A \notin \ker(f)$.

    Étant donné que $\zppz$ est un anneau non nul (comme tout corps), on en déduit qu'un morphisme d'anneaux qui arrive dans $\zppz$ est nécessairement non nul. Son noyau, idéal du corps $\zpz$, ne peut donc être que $\{0\}$ (n'oublie pas les accolades !). Soit $f$ un morphisme d'anneaux (de corps) de $\zpz$ dans $\zppz$. $f$ est donc nécessairement injectif. Son image est un sous groupe d'ordre $p$ de $\zppz$, donc $p$ divise $p'$ puis $p = p'$ car $p$ et $p'$ sont premiers. $f$ est ainsi une application injective entre deux ensembles de même cardinal fini, elle est donc bijective et $f$ est un isomorphisme de corps de $\zpz$ dans lui-même.

    Ensuite, tu as quand même vu que la surjection canonique de $(\Z, +)$ dans $(\zpz, +)$ est un morphisme, non ? Ceci implique que $\bar{2} = \overline{1+1} = \bar{1} + \bar{1}$. Je te laisse généraliser à $\bar{n}$ pour tout $n$ dans $\N$.

    Ensuite, prends un $f$ comme ci-dessus et regarde $f(\bar{n})$ (pour $n$ dans $\N$ ou dans $\{0,\dotsc, p-1\}$) à la lumière de ce que tu auras écrit.
  • Un isomorphisme est en particulier une bijection...
  • Merci je viens de rectifier.
    Par non trivial je comprends aussi non nul.

    Oui, alors on a que n= somme de 1 n fois

    Alors f(n)=f(1)+f(1).... n fois
    donc f(n)=n ?
  • Poirot écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?3,1991658,1992140#msg-1992140
    [Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]
    Oui mais cette hypothèse fait partie de l'énoncé donc est inévitable.
  • Oui, $f(n) = n$ pour tout $n$ dans $\Z/p\Z$ (tu as bien vérifié pour $0$ ?) donc $f$ est...
  • Non je n'ai pas vérifié pour 0 en effet.

    Donc f est un automorphisme ?
  • Oui, mais pas n'importe lequel. Celui-ci a un nom !
  • Désolé mais je ne vois pas du tout ?
    Je n'ai pas d'autres appellations dans mon cours :-S
  • Euh... jamais entendu parler de l'application identité (d'un ensemble dans lui-même — autrement dit, il y en a une par ensemble et non une seule en tout et pour tout) ? :-)
  • Je cherchais trop compliqué :)o

    Donc si on récapitule :

    1)On a que Ker(f) est un idéal de Z/pZ. Or f est non trivial donc on ne peut pas avoir Ker(f) =Z/pZ. Donc Ker(f)=0. Donc f doit être injectif
    Si f existe alors p doit diviser p'. Or p et p' sont premiers donc p=p'. D'où Im(f)= Z/p'Z. Donc f doit être surjectif
    Donc f doit être bijectif

    Donc les conditions sont 1) p divise p' 2) f est bijectif

    2)Alors si ce morphisme existe, il doit être un isomorphisme
    De plus f(n)=n pour tout n donc cet isomorphisme est un automorphisme qui n'est autre que l'application identité.
  • Contexte : Sous quelles conditions a-t-on un morphisme d'anneaux unitaires non-trivial $\varphi:\Z/p\,\Z\to\Z/p'\,\Z$ où les entiers $p$ et $p'$ sont premiers ?

    Revisitons la démonstration à la baisse, ne serait-ce que pour l'auteur de ce fil dont on ne connaît pas le niveau d'étude. Je pense avoir surestimé certaines choses. Le morphisme d'anneaux unitaires $\varphi:\Z/p\,\Z\to\Z/p'\,\Z$ est a fortiori un morphisme de groupes additifs [pour l'espèce de structure de groupe sous-jacente à chaque ensemble de base], dont $\ker\,\varphi$ est sous-groupe de $\Z/p\,\Z$. Son ordre divise donc $p$ qui est un nombre premier, donc cet ordre appartient à $\{1,\,p\}$. Comme l'énoncé veut que le morphisme $\varphi$ soit non-trivial, l'on ne peut donc avoir $\ker\,\varphi=\Z/p\,\Z$ (qui serait la seule possibilité dans le cas contraire), de sorte que $\ker\,\varphi=\{0_p\}$ nécessairement, ce qui impose que $\varphi$ soit injectif.

    Cela dit, remarquons également que $\mbox{im}\,\varphi$, naturellement (ou canoniquement) isomorphe au groupe additif $\Z/p\,\Z$, est également un sous-groupe additif du groupe additif $\Z/p'\,\Z$, de sorte que $p|p'$, avec $p$ et $p'$ entiers premiers, ce qui impose que $p=p'$.

    Voici un énoncé glané sur le net où je vous invite à lire le (b) (où nous avons affaire au corps $\C$, et pourtant !) :100790
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Je suis étudiant en L3 mathématiques

    Merci pour ces explications concises.

    Mais vous ne parlez pas du fait que Phi doit être surjectif ?
  • Au vu de ce que j'ai écrit, est-ce bien nécessaire ?
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Pour moi cela en decoule ?

    Pour la question 2) êtes vous d'accord avec ce que j'ai récapitulé quelques messages plus haut ?
  • Bonjour,

    Voici une autre façon de voir les choses, plus simple (à condition d'avoir vu le théorème de factorisation pour les anneaux).Soit $\pi_p:\Z\to\Z/p\,\Z$ et $\pi_{p'}:\Z\to\Z/p'\,\Z$ les morphismes surjectifs canoniques d'anneaux. Il est clair que $\ker\,\pi_p=p\,\Z=(p)$ et $\ker\,\pi_{p'}=p'\,\Z=\left(p'\right)$ (qui sont des idéaux principaux de $\Z$). Partant, il existe alors un unique morphisme d'anneaux $\overline{\varphi}:\Z/p\,\Z\to\Z/p'\,\Z$ tel que l'on ait\[\begin{array}{ccc}\Z&\xrightarrow{\pi_{p'}} &\Z/p'\,\Z\\\\\pi_p\downarrow&\nearrow _\overline{\varphi}&\\\\\Z/p\,\Z\end{array} \qquad\qquad\text{, ce qui se traduit par }\pi_{p'}=\overline{\varphi}\circ\pi_p\]à condition que $\ker\,\pi_p\subset\ker\,\pi_{p'}$, i.e. de manière équivalente que $p'|p$ avec $p$ et $p'$ des entiers premiers, ce qui impose que $p=p'$. D'autre part, sous cette condition, l'existence de $\overline{\varphi}$ étant assurée, il s'ensuit que $\overline{\varphi}$ est surjectif, par héritage de la surjectivité de $\pi_{p'}$.

    Cordialement,

    Thierry
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Merci, je vais essayer de réfléchir et de comprendre tout ça afin de pouvoir terminer mon exercice.
  • Bonjour
    Après avoir relu tout ça à tête reposée, je ne comprends juste pas une petite chose qui est sans doute très simple.
    Le fait que Im(Phi) soit isomorphe à Z/pZ ?
    Je comprends alors que cela nous apporte que Im(Phi) est de même rang que Z/pZ, soit p. Et donc avec le fait que Im(Phi) soit incluse dans Z/p'Z, que ceci implique que p divise p' et ainsi que p=p'.

    Mais comment prouver que Im(Phi) est isomorphe à Z/pZ ?
    Merci de votre aide.
  • Bonjour.

    Tu as vu que $\varphi$ est injectif. Si tu le considère de $\frac{\mathbb Z}{p\mathbb Z}$ dans $\varphi\left(\frac{\mathbb Z}{p\mathbb Z}\right)$, il est automatiquement surjectif, et en plus, il respecte les opérations ....

    Cordialement.
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