[HorsMath] le mathématicien?
dans Les-mathématiques
Salut,
Désolé, mais je dois poser cette question :
Ce que je veux dire, c’est que c’est impossible d’avoir quelqu’un qui connaît bien tous les domaines des maths (trop diverses actuellement), et par conséquent, c’est impossible d’avoir des mathématicien (le vrai sens) à l’heure actuelle.
Merci de me lire et/ou répondre.
med
Désolé, mais je dois poser cette question :
Qu'est-ce qu'un mathématicien actuellement ?
Est-ce que c'est quelqu'un qui peut donner des réponses satisfaisante de toutes les questions mathématiques que celles-ci soient en analyse, algèbre, géométrie, ou... ou bien c’est quoi ?Ce que je veux dire, c’est que c’est impossible d’avoir quelqu’un qui connaît bien tous les domaines des maths (trop diverses actuellement), et par conséquent, c’est impossible d’avoir des mathématicien (le vrai sens) à l’heure actuelle.
Merci de me lire et/ou répondre.
med
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Réponses
à mon tour de te poser une question : qu'est-ce qu'un médecin ?
un médecin est un spécialiste (dentiste,...) et également le mathématicien est un spécialiste (géomètre, numéricien,...).
ça m'a éclairé.
merci
Les études de dentiste, sont faites par ceux qui ont raté médecine en 1ère année.
Peut-être me trompé-je !
Peut-être me trompé-je !"
Oui, tu te trompes : il y a des étudiants qui ne veulent pas être médecin, mais dentiste, et qui choisissent sciemment de ne pas faire médecine pour faire dentiste. Donc je ne vois pas le rapport avec rater la première année de médecine.
Ce serait comme dire : "l'école centrale est faite pour ceux qui ratent l'X ou les mines de paris", ce que tu désapprouves, j'imagine...
Je ne désapprouve PAS DU TOUT : Centrale est faite pour ceux qui ont raté l'X : rien n'est plus vrai, et personne ici ne te contredira. Comme quoi, ton imagination est trompeuse !
Par contre, pour les Mines de Paris, c'est une autre affaire
ps : je repasse l'x en candidat libre, et je compte bien l'avoir !
Ta comparaison joue donc en ta défaveur : s'il en est de même en ce qui concerne la médecine, personne ne fait dentiste par choix, mais bien plutôt par défaut.
Mais pauvre, tu es pris à ton propre piège !
j'ai eu un éleve reçu dans les 50 premiers à l'X et à centrale Paris
qui est parti en courant de l'X à l'issue de la premiere journée d'accueil
pour aller à Centrale.
il a brillamment réussi.. ( mieux que beaucoup d'anciens x ..
heureusement que l'ecole ne fait pas tout; mais cause toujours..)
Oump.
(rappelez vous du salaire des dentistes comparé au médecin lambda)
SI, j'en connais même personnellement un : il estimait qu'il trouverait aussi bien du boulot en passant par centrale Paris que par l'X, une année militaire en moins. (et il n'a pas eu tort sur ce point)
"Ta comparaison joue donc en ta défaveur : s'il en est de même en ce qui concerne la médecine, personne ne fait dentiste par choix, mais bien plutôt par défaut."
Certes, la comparaison était un peu hative, car à la sortie de 2 écoles d'ingénieurs distinctes, on finit quand même ingénieur (cf motivation de la personne que je mentionne ci-dessus).
Cela dit, je ne vois pas DU TOUT en quoi le fait que, pour être médecin, il faut des meilleures notes que pour être dentiste, impliquerait que personne ne fait dentiste par choix. Dans la vie, Matteï, les gens n'essayent pas forcément d'être toujours les mieux classés, et à faire les choses les plus prestigieuses si ça ne leur dit pas... Si on vivait dans un monde où seuls ceux qui ratent leur bac avaient la possibilité de faire des maths, je peux te dire que j'aurais fait exprès de rendre feuille blanche.
Si nous choississons L'X c'est parceque nous sommes payés et pour le défilé du 14 juillet; c'est tout.
Ceci dit après sur le terrain donc dans les entreprises cela reste à voir.
L'essentiel est que chacun s'éclate et trouve sa voie.
Certains politiciens (ou ancien ) on fait l'X que font-ils audjourd'hui ?
Certain manager d'entreprise ont fait centrale et alors ?
J'ai un pote qui fait médecine, il majore de loin et pourtant il veut devenir dentiste (et il ne fait aucun doute qu'il le deviendra).
Arrête un peu de fantasmer sur le mérite et la hiérarchie mon grand.
Et pour ce qui est des dentistes, je me souviens que quand j'étais en première année de médecine (en 1999-2000), il fallait être dans les premiers au concours pour pouvoir faire des études de dentisterie.
Donc si on veut maintenir la comparaison matheux/toubibs, il n'est point besoin d'être un spécialiste d'un domaine précis des maths pour être mathématicien.
ie qui formalise des intuitions qui sont le point de départ de théories
formelles qui suivent une logique rigoureuse.
Une fois que l'on a aquis un minimun de culture des problématiques
élémentaires en amènent d'autres motivées par la méthodologie ou par d'autres disciplines. Faire des maths c'est aussi voir comment des choses
différentes à priori sont les memes et les englobent.
Les maths c'est la science de la compréhension abtraite sur des objets
mathématiques.
Le mathématicien est un artisant de l'ame. Ce qu'il forge au fil des ans
c'est des objets abstraits qui servent d'autres disciplines dans la compréhension du comment du monde.
Sciences d'une réalité visible avec les yeux de l'esprit plus qu'avec ceux du corps, c'est parfois en se sachant inutile qu'elles se révèlent utile.
et il parait qu'un mathématicien a plus de chance que n'importe qui
de s'inscrire dans l'absolu.
c'est une grande discipline aux vertus multiples pour l'ame.
Elle est une des disciplines ou l'on doit faire ses preuves de l'excellence
dans ce lieux intime ou l'on marque nos premiers pas : une copie.
ce peut être un long chemin qui demande du temps et de la fidélité
et qui ne fait jamais défaut.
moi j'aime les maths comme ne supportant pas l'hypocrisie et le vague,
pour le gout du raisonnement pour l'état d'esprit que donne la pratique
de la discipline.
laurent.
Les mathématiques et le médecine ont ceci de commun qu'elles sont toutes les deux une science et un art.
Mais, il existe des jeux mathématiques et la théorie des jeux en mathématiques, alors que l'on ne joue pas avec les vies humaines,
On peut faire des maths en tous lieux, tous moments, quand on est inspiré ou quand on ne l'est pas,
la médecine ne se pratique pas de cette façon, il faut un hôpital ou une clinique, un bureau,
en revanche, un médecin sauve des vies directement, pas le mathématicien, la médecine est noble et humaniste,
peu importe les querelles d'écoles, que l'on aille à centrale ou à l'x, les maths sont les mêmes,
on fait des maths à tout âge, même grabataires sur un lit,
on choisit la médecine par vocation, on est choisi par les maths, je pense, on ne les choisit pas, comme les marins ne prennent pas la mer, c'est elle qui les prend,
les maths sont un des langages de la nature, le plus universel de tous,
que l'on soit chinois, arabe, français, on fait des maths, les mêmes, ou presque, par exemple, le théorème de pythagore a été démontré indépendamment par les chinois, les indiens, les babyloniens, les égyptiens, les grecs, les arabes,
on comprend les maths quand on les aime et on les aime parce qu'on les comprend,
il y a la mathématique, mais il y a des spécialistes,
etc...
Il n'y a pas de consensus sur la définition de la mathématique parce qu'elle nous dépasse,
chacun a sa façon de faire des maths, selon son caractère,
etc...
Comme oumpapah et Guego, je connais des gens qui se sont désistés de l'X pour Centrale Paris et Centrale Lyon.
je propose une définition simple:
le mathématicien est quelqu'un qui cherche un ordre au désordre apparent
et donc il cherchera une rationalité intelligible (c'est-à-dire compréhensible par les autres) avec ses outils à lui dans tous les domaines du savoir (sciences physiques et sciences sociales)
cette définition était déjà celle des Grecs (Pythagore, Platon et Aristote)
cela dit soyons modestes: les matheux n'ont pas le monopole de la démarche scientifique et il est possible d'accéder à la vérité avec d'autres outils que les math (contrairement à l'affirmation d'Auguste Comte qui est apparue sur le site aujourd'hui en citation)
cordialement
à savoir :
"quelqu'un qui a produit, vs. qui produit (au moins) un théorème non trivial"
la définition est caractéristique en deux sens au moins :
(1) elle est exclusive,
ie. elle conduit à différencier le professeur de mathématiques (même très compétent) du mathématicien proprement dit
(2) elle est réductrice, et à ce titre Dieudonné notait qu'il y avait très peu de mathématiciens
(qu'il dénombre en se livrant à une analyse sociologique complexe)
(3) des points précédents (exclusivité, réduction), il s'ensuit que le nombre de mathématiciens est facilement dénombrable
ce qui revient à exclure une grande partie de ceux pratiquent les mathématiques de la définition
(il faut bien distinguer "pratiquer les mathématiques" et "être mathématicien")
on a reproché à cette définition d'être trop exclusive (restrictive), mais je crois néanmoins qu'elle comporte quelques éléments déterminants pour répondre à la question :
la définition de Dieudonné laisse transparaître l'idée selon laquelle il n'y a pas de rapport d'exteriorité (distance) entre le mathématicien et la discipline (les mathématiques)
LOOOL
ce n'est pas l'extension de la connaissance (nécessairement finie)
mais sa qualité (la production d'un théorème non trivial), qui permet de définir le travail du mathématicien
la définition de Dieudonné est dans son livre sur "l'honneur de l'esprit humain", que je cite de tête
(ne l'ayant pas sous la main)
le mathématicien peut faire des bonnes mathématiques ou des mauvaises?
mais qu'est ce que sont des bonnes mathématiques?
cela peut être, par exemple: etre un bon prof pour ses élèves etc....
ps; c'est juste une idée que je balence comme ça!
Peu importe ce qu'en dit tel ou tel...
Il y a quelques années, un professeur du secondaire a démontré une importante conjecture et prouvé qu'un prof de math où qu'il enseigne est un véritable mathématicien...
maintenant, je vous demande mes amis, si vous étes d'accord avec cette opinion:
"généralement, le mathématicien le plus doué travaille seule, ne fait pas beaucoup de relations sociales, ne parle pas beaucoup, n'est pas élégant, n'est pas apprécié par les femmes... "
merci de me lire et/ou répondre
med
<BR>
<BR>Hors programme et en retard :
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<BR>Dans la catégorie de ceux qui ont désisté l'X pour une autre école que les ens:
<BR>
<BR>il y avait dans la promo qui arrivait deux ans avant la mienne, un élève qui a désisté l'X pour Sup' Aero.
<BR>
<BR>Il n'a passé le concours que pour les stats du lycée, et pendant assez longtemps, les plaquettes présentant l'Ensae, mettait son témoignage du style <I>"admis à Polytechnique et à sup' Aéro j'ai logiquement choisi l'ensae à cause de sa dimension industrielle et humaine,bla, bla, bla,...."</I>.
<BR>
<BR>Sinon, quand on cherche des désistement paradoxaux, il suffit souvent de regarder du coté des filles. Je connais pas mal de cas, de brillantissimes élèves qui ont intégré la même école que leur copain. Peut importe son rang.
<BR>
<BR>La morale serait qu'elles se soient fait larguées durant la scolarité...
<BR>
<BR>Airy(un peu cynique).<BR>
Pire, les mathématiciens sentent mauvais, sont interdit de relations sexuelles (sauf avec leurs notion mathématiques) et sont obligés d'assister à tous les matches de P.S.G.
Airy ('achement content de ne pas être un mathématicien).
en fait je pense, comme les auteurs de l'article, qu'on ne peut pas définir directement un "mathématicien" mais qu'il y a plusieurs niveaux:
mathématicien amateur
mathématicien reconnu
"grands mathématiciens"
voilà, ce n'est que mon avis. Au moins j'ai l'impression que tout le monde peut s'y retrouver.
(pour moi, mathématicien reconnu est souvent confondu avec mathématicien avec diplome)
Bref c'est sans doute dit maladroitement mais l'idée est qu'il ne faut pas, je pense, oublier l'aspect social.
Oui med, c pas facile d'être un grand mathématicien, voir l'exemple de John Nash dans le beautiful mind.
>>
C'est soit un troll soit navrant comme remarque.
Moi, je connais même trois X qui sont entrés dans l'enseignement (mais c'est aussi parce que leurs tentatives de suicide avaient échoué).
Au reste, j'ai eu un élève reçu dans les 40 premiers à l'X, et à Centrale et qui n'est même pas allé à la première journée (cf Oumpapah).