recouvrir un carré

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Réponses

  • coincidence : vu juste a cote, sur un autre post :

    "Auteurs: Bosio Frederic (---.sp2mi.univ-poitiers.fr)
    Date: 01-31-02 10:42

    Cette enigme de coloriage me rappelle un autre probleme. J'ai vu un jour qu'il etait possible de colorier le plan avec trois couleurs, de telle sorte que chaque couleur colorie une partie dense du plan et que chaque droite ne rencontre que deux couleurs. Une telle construction etait utilisee dans la preuve du theoreme dit "de pepere et memere" (celui qui dit que quant on decoupe un carre en triangles d'aires egales, on en a forcement un nombre pair)."

    a creuser ?
  • Bonjour à tous,

    ce problème a en effet déjà été soulevé sur ce forum dans un cadre un peu plus large ( un rectangle à la place du carré ) , mais je n'ai pas retrouvé la solution . Evidemment l'hypothèse même aire est primordiale mais comment l'utiliser ? Un exercice intéressant qui va prendre je l'espère une tournure un peu moins décousue .

    Domi ( conscient de ne pas faire progresser les choses ) .
  • C'est quoi le lien Domi sur ce forum pour accéder à cette page dont tu parles ?
  • Bonjour
    <BR> Je pense avoir trouver une solution :
    <BR> Tout d'abord je suppose mon carré de côté de longueur 1
    <BR> Puis à chaque triangle d'aire fixe <B>a</B> j'effectue quelques transformations :
    <BR>1- Je déplace un des points parallèlement à l'autre côté de façon à obtenir un angle droit
    <BR>2- Quitte à se déplacer sur une hyperbole d'équation <B>x*y=a</B> on peut supposer que l'un des côté (différent de l'hypoténuse) est de longueur 1
    <BR>
    <BR> Maintenant je suppose qu'il y a un nombre impair de triangles (2n+1)
    <BR> Les 2n+1 triangles construits ne pourront jamais recouvrir un carré de coté 1
    <BR>
    <BR> <U>Remarque</U> : Ca fonctionne aussi pour les rectangles, et je pense qu'il ne faut pas parler de triangulation mais de partition (on autorise des sommets qui sont à l'intérieur d'un coté)<BR>
  • La fin n'est pas très claire…
    Je m'explique :
    On regroupe deux à deux les triangles rectangles on a alors des rectangles que l'on raboutent par le coté de longueur 1 et il reste un dernier triangle que l'on raboute au reste par le côté de longueur 1 et finalement étant donné que l'hypoténuse du dernier triangle ne sera jamais parallèle au dernier coté du carré, ça ne fonctionne pas.

    Je ne sais pas si je suis clair
    Un schéma aiderait mais je ne sais pas faire ça sur ordinateur
  • bonjour

    je n'ai pas eu le tps de lire tous les posts mais je propose une idée qui vient de germer (au réveil je précise ;) :

    soit A l'aire de chaque triangle. Supposons qu'on ait k triangles qui recouvrent un carré de coté c.

    par homothétie on peut se ramener à c un entier impaire.

    POur chaque triangle $T_i$ on a la relation : $2.c²=k.b_i.h_i$

    où $b_i$ et $h_i$ désigne respectivement une hauteur et une base de $T_i$.

    Si on arrive à montrer qu'il existe tjrs un triangle dont une base et une hauteur sont des entiers impairs (par exemple on peut dire que si tous les cotés entiers sont pairs, alors comme on peut en trouver qui recouvrent exactement un des coté du carré qui est impair il y a absurdité)

    le pb est qu'on peut très bien avoir une situation avec aucun coté entier...

    cela dit en jouant à homothétie pret peut-être peut-on s'en sortir.

    Et au pire on peut raisonner sur le produit base/hauteur qui lui est nécessairement au pire rationnel. Avec un peu d'arithmétique de base il doit y avoir moyen de s'en sortir.

    une autre idée serait de montrer par recurrence que si on recouvre un carré par un nombre impairs de triangles, 2 au moins ont des aires différentes. Le cas de 3 triangles étant facilement faisable en considérant les différents types de dispositions.

    t-mouss
  • bonjour,
    voici le fichier en question
  • Finalement la solution que je propose est vraie ou fausse ??
    J'aimerais bien savoir...
    Merci
  • Gecko, je trouve ta solution très suspecte.
    Tu n'utilises pas que les triangles partitionnent le carré, on dirait donc que
    tu veux prouver que si on a des triangles de même aire dont la somme des aires est égale à 1, alors il y a un nombre pair de triangles, ce qui est clairement faux.
    Si tes triangles partitionnent le carré, quand tu les déformes selon ton procédé, cette propriété disparait a priori, ce qui me fait penser que cette piste est sans espoir...
  • pourquoi clairement faux?
  • le serveur refusant l'extension .ppt, je l'ai converti en .doc, j'espère que ce sera lisible !
  • le processus de deformation que j'utilise conserve l'aire de chaque triangle
  • Ben il me semble qu'on peut facilement imaginer trois triangles dont l'aire serait 1/3 pour chacun, tant et si bien que la somme des aires fera 1 sans pour autant qu'il y ait un nombre pair de triangles...
  • Les triangles que j'ai constuit sont tous rectangles et dans ma construction je rempli le carré par la gauche
  • Ce que j'obtiens c'est que pour une partion même aire, nécessairement p est pair.

    On ne peut remplir le carré avec 3 triangles rectangles de même aire dont un des côtés qui n'est pas l'hypothénuse a la longueur du côté du carré
  • une piste à creuser:

    je considère dans un premier temps une partition telle que les points du maillage sont forcément des sommets (pas de schéma du type un sommet d'un triangle sur le coté d'un autre triangle).

    alors pour chaque point du maillage (intérieur) j'ai la somme des angles qui vaut 2PI. donc la somme de toutes les angles = 2npi (avec n le nombre de points intérieurs du maillage).
    si on rajoute les sommets du carré on a (2n+2)Pi

    or par ailleurs on sait que la somme des angles d'un triangle vaut PI donc on a 2n+2 triangle.

    mis à part l'hypothèse de points du maillage qui ne peuvent pas être sur un coté du segment, ça me semble une preuve.

    On ne peut pas faire de maillage impair sans mettre un sommet sur une face d'un triangle.

    reste à prouver que dans ce cas les triangles ne peuvent pas être de même aire.

    cordialement
  • Gecko, ce que j'essaie de te dire, c'est que quand tu effectues ta transformation des triangles en triangles rectangles, tu conserves l'aire des triangles, mais les nouveaux triangles ne partitionnent plus le carré. Donc en fait tu te retrouves avec p triangles de même aire dont la seule propriété que tu utilises est le fait que la somme de leurs aires est 1, ce qui ne suffit pas pour conclure que p est pair, comme le montre l'histoire des trois triangles.
    Si tu as jeté un coup d'oeil à la démonstration que GG a donnée en pièce jointe, tu as bien dû réaliser que le résultat semble beaucoup plus difficile à prouver que le laisserait penser ta "preuve", non ?
  • Bonjour

    Je n'ai pas eu le temps de lire tous les posts mais je propose une idée qui vient de germer (au réveil je précise ;) :

    Soit A l'aire de chaque triangle. Supposons qu'on ait k triangles qui recouvrent un carré de coté c.
    Par homothétie on peut se ramener à c un entier impair.
    Pour chaque triangle $T_i$ on a la relation : $2.c²=k.b_i.h_i$
    où $b_i$ et $h_i$ désignent respectivement une base et une hauteur de $T_i$.
    Si on arrive à montrer qu'il existe toujours un triangle dont une base et une hauteur sont des entiers impairs (par exemple on peut dire que si tous les cotés entiers sont pairs, alors comme on peut en trouver qui recouvrent exactement un des coté du carré qui est impair il y a absurdité)

    Le problème est qu'on peut très bien avoir une situation avec aucun coté entier...
    Cela dit en jouant à homothétie près peut-être peut-on s'en sortir.
    Et au pire on peut raisonner sur le produit base/hauteur qui lui est nécessairement au pire rationnel. Avec un peu d'arithmétique de base il doit y avoir moyen de s'en sortir.

    Une autre idée serait de montrer par récurrence que si on recouvre un carré par un nombre impairs de triangles, 2 au moins ont des aires différentes. Le cas de 3 triangles étant facilement faisable en considérant les différents types de dispositions.

    t-mouss
  • Je n'avais pas la pièce jointe à ce moment là...
    Mais je n'utilise pas le fait que la somme des aires vaut 1,
    seulement qu'avec une partition en triangles rectangles dont un des cotés (hors hypoténuse) a la même longueur que le côté du carré initial, on ne peut pas remplir le carré. Je n'utilise que la donnée sur les aires.
    Je précise aussi que je soumettais ma solution justement à la critique.
    Ce que j'aimerais c'est que tu me donnes ce contre-exemple avec ces 3 triangles.
    C'est ça que je ne comprends pas.
    Je rappelle que dans ma construction les triangles obtenus sont tous rectangles et un de leur côté hors hypoténuse a la même longueur que celui du carré.

    Je reprends mes idées dans cette ordre :
    1- Je construis un nombre p de triangles rectangles ayant pour coté 1 (ce coté n'est pas l'hypoténuse)
    2- Je raboute ces triangles (2à2 et le dernier éventuellement)
    3- Si le nombre de triangles est impair on ne peut pas recouvrir le carré.

    PS : L'objectif de ce post est de trouver une solution élémentaire au problème
    (le sujet prétend que ça existe)
  • Sérieux personne ne veut regarder le coté arithmétique de la chose ?
    En vous disant que l'aire du carré vaut k fois l'aire d'un triangle qui s'exprime b.h sur 2, ça ne vous fait pas penser que cette voie peut être intéressante ?
    Je n'ai pas eu le temps d'y réfléchir plus mais je vais essayer de m'y repencher d'ici demain.

    t-mouss
  • Finalement je viens de comprendre mes erreurs mieux vaut tard que jamais!
    bon courage a ceux qui cherchent!
  • Je me demande si ce problème a déjà une démonstration ou bien c'est juste une conjecture ...
    Puisqu'il s'agit d'un théorème ça doit être résolu... En fait j'ai sillonné google mais je n'ai rien trouvé comme démonstration !!
  • Quelque chose me gène dans la piste suivie par muaddob : l’hypothèse " même aire " n’est pas utilisée alors qu’elle est essentielle ( cf : figure jointe ) .

    Domi4119
  • bonjour à tous

    bon j'ai un petit peu avancé : en notant $b_i$ et $h_i$ des couples base/hauteur de chaque triangle on obtient les relations :

    $k.\frac{b_i.h_i}{2}=c^2$ où c est le coté du carré et k le nombre de triangles.

    Je pense qu'alors si on peut toujours trouver une valeur entière pour c telle qu'au moins un des triangles possède un couple base/hauteur dont le produit est un entier impair, le pb est résolu.

    en effet soit $(b_i,h_i)$ dont le produit est un entier impair. Comme c est entier, k est nécessairement pair.

    on sait deja que si c est entier alors le produit $b_i.h_i$ est au pire rationnel. Ainsi par une homothétie de rapport le dénominateur on se ramène systématiquement dans le cas où le produit est entier. Le seul cas qui pourrait alors poser pb serait un cas où pour tout couple base/hauteur le produit ait un numérateur pair.

    Bon ca répond pas à la question mais je pense que ca élémine pas mal de cas... alors peut-on montrer qu'il y a toujours un choix possible pour c entier tel qu'il existe un couple hauteur/base dont le produit est impair ?

    t-mouss
  • Domi ton schéma n'est pas conforme à mon hypothèse, puisque je suppose qu'aucun sommet d'aucun triangle n'appartient à un coté d'un autre triangle ni du carré. J'appelle un tel point un point mixte (à la fois sommet d'un triangle et appartenant à une coté d'un carré ou d'un triangle).

    Ce qui est très restrictif, je peux étendre ma preuve aux cas où le nombre de sommets mixtes est pair.

    j'appelle standard (car assez naturel) un tel maillage tel que les points mixtes sont en nombre pair.

    Lemme: Tout pavage standard du carré (et même du rectangle) en triangle, contient un nombre pair de triangle.


    reste néanmoins à montrer qu'il est impossible de réaliser un maillage non standard, avec des triangles de même aire.

    pour l'instant je suis sec, mais l'idée de T-mouss me tourne dans la tête. (j'ai pas encore lu le dernier post, j'y cours)
  • bon encore un peu de nouveau :

    on sait que $b_i.h_i$ est constant puisque ca vaut le double de l'aire d'un triangle.

    on se place dans le cas où le produit $b_i.h_i$ est entier (vu que c est entier comme dit dans mes précédent post $b_i.h_i$ est rationnel et donc on se ramène à un entier par homothétie).

    on a alors 2 cas ; soit $b_i.h_i$ est impair et dans ce cas k est nécessairement pair car $k.\frac{b_i.h_i}{2}=c^2$

    soit $b_i.h_i$ est pair. On a alors :

    $b_i.h_i=2n$ et donc $c^2=k.n$. Alors je pense qu'on peut se débrouiller sur la classe de n modulo 4 pour forcer k à être pair vu k.n est un carré.

    bon ca reste encore confus mais je pense que ca peut aboutir...

    t-mouss
  • Non, T-mouss, je pense que tu n'as aucune chance d'y arriver de cette manière.
    Tu n'utilises pas le fait que les triangles partitionnnent le carré, tu utilises seulement que les triangles sont de même aire et que la somme de ces aires fait l'aire du carré, ce qui est insuffisant pour conclure, comme je j'ai déjà signalé plus haut...
  • Je ne me souviens plus de la solution de ce pb, mais je crois que sa
    solution traine dans un vieux numéro de l'ouvert (IREM de Strasbourg)
    que je n'ai malheureusement plus (dans les années 85-90)...
    Cordialement
    MC
  • "Non, T-mouss, je pense que tu n'as aucune chance d'y arriver de cette manière"

    Et bien moi je pense que si. Justement a priori il faut utiliser le fait qu'on a une partition pour en déduire des info sur bases et hauteurs. Mais hélas je n'arrive pas à bien appliquer cette info.

    t-mouss
  • la preuve donnée dans le document que j'ai mis en ligne supra est passablement sophistiquée, me semble-t-il. Il serait assez étonnant d'en trouver une "élémentaire", amha.
  • Fais-tu référence à
    <http://www.math.lsu.edu/~verrill/teaching/math7280/triangles.pdf>,
    avec la valuation 2-adique etc ... J'ai aussi entendu dire qu'il n'y avait pas d'approche vraiment élémentaire ...
  • Et pourtant, c'est dans les exos à la fin du dernier numéro de la Revue de Mathématiques S (je ne sais plus si c'est pour supérieures ou autre chose, ça a changé quand Vuibert ne l'a plus éditée.) Ils demandent bien une solution élémentaire.
    Bonne journée.
    Jean-Louis.
  • plus ca va et moins je vois de solution élémentaire accessible...


    t-mouss
  • bon alors j'ai essayer de synthétiser mes recherches (à défaut de faire des trouvailles) :

    lorsqu'on triangulise un carré de coté 1 avec des triangles de même aire nécessairement le produit base/hauteur pour chaque triangle est une constante rationnelle. Si le numérateur n'est pas pair alors nécessairement le nombre de triangles est pair. Il faudrait montrer qu'on ne peut pas triangulariser un carré d'aire 1 de sorte que le numérateur du double de l'air de triangle soit pair. Et encore on est sur de rien. Cette condition est suffisante mais pas nécessaire ce qui motive peu les recherches...

    bon : soit A l'aire d'un triangle. $A=\frac{b.h}{2}$ avec $b.h=\frac{p}{q}$

    on a k.A=1 soit $k=\frac{2q}{p}$ et comme p et q sont supposés premiers entre eux et que k est entier (nombre de triangles) on obtient que p=1 ou 2

    apres j'essaye de découper le carré et je me place dans le cas où p=2. Mais hélas c'est trop chaud pour que je vois quoi que ce soit

    t-mouss
  • bon je pense enfin avoir trouvé.... mais c'est relativement laborieux et la conclusion ne me satisfait guère

    l'idée de départ est d'un ami :

    on divise le carré (supposé d'aire 1) en 2 parties de même aire en traçant une droite passant par le centre du carré (dans toute la suite on appelera G et D les 2 parties du carré). On considère alors les triangles à cheval sur cette droite (on a k triangles a cheval).

    il y a 2 cas : soit la partie du triangle dans G est encore un triangle (on notera cette partie $T_i$ et son aire $a_i$ 'associée au i-ième triangle à cheval') soit c'est un quadrilatère (partie notée $Q_i$ et aire notée $b_i$).

    on peut alors considérer la somme alternée des $a_i$ en considérant que l'on ajoute $a_i$ si $T_i$ est dans G et que l'on retranche $a_i$ si $T_i$ est dans D.

    cette somme S est soit positive soit nulle. Supposons qu'elle soit non nulle. En tournant la droite par rapport au centre du carré, S va évoluer continuement dans $\R$. Si on tourne à 180° le signe de S sera inversé et donc d'après le théorème des valeurs intermédiaires il existe un cas où S est nulle. On considère alors ce cas.

    POur résumer on a donc le carré triangularisé. On le coupe par son centre de sorte que la somme des aires des $T_i$ soit la même sur D et sur G. Les triangles ayant même aire A on a la relation $a_i+b_i=A$.

    Cela donne donc, en notant I l'ensemble d'indices correspondant à $T_i$ dans G et J son complémentaire : $$\sum_{i \in I}^{}a_i=\sum_{j \in J}^{}a_j$$ ce qui donne immédiatement : $$\sum_{i \in I}^{}b_i=\sum_{j \in J}^{}b_j+A.(Card I - Card J)$

    donc l'aire de la trace des k triangles sur D diffère de celle sur G d'un multiple de A, ce multiple étant Card I - Card J. Je rappel que $k=Card I + Card J=Card (I \cup J)$

    Ainsi on a k triangles à cheval qui définissent donc 3 zones :

    X : l'aire des triangles strictement inclus dans G
    Y : l'aire des triangles strictement inclus dans D
    Z : l'aire des triangles à cheval

    Si k est impair on a forcément Card I - Card J impair non nul. On a donc un certain nombre x de triangles dans X, k triangles dans Z et x+2m+1 triangles dans Y. Soit au final 2(x+m)+k+1 qui est donc pair.

    Si k est pair on a Card I - Card J pair. On a donc : x triangles dans X, k dans Z et x+2m dans Y soit au finale 2(x+m)+k qui est encore pair.

    bon sur la fin j'utilise le fait que si il y a x triangles d'aire A partitionnant un domaine d'aire D alors il y a x+k triangles d'aire A partionnant un domaine d'aire D+k.A (ou de manière plus précise : on a un grand domaine d'aire D+k.A partitionné en triangles d'aire A et on regarde la partition sur un petit domaine d'aire D inclu dans le gros. On dit alors que si le petit domaine est lui aussi partitionné en triangles d'aire A alors il y a k triangles dans le reste du grand domaine)....

    bon ca me semble correct mais hésitez pas à poser des questions ca me permettra d'éclaircir ca pour moi aussi (c'est tout frais là.... au moins 30 min que j'écris ce post ^^)

    t-mouss
  • bon je pense enfin avoir trouvé.... mais c'est relativement laborieux et la conclusion ne me satisfait guère

    l'idée de départ est d'un ami :

    on divise le carré (supposé d'aire 1) en 2 parties de même aire en traçant une droite passant par le centre du carré (dans toute la suite on appelera G et D les 2 parties du carré). On considère alors les triangles à cheval sur cette droite (on a k triangles a cheval).

    il y a 2 cas : soit la partie du triangle dans G est encore un triangle (on notera cette partie $T_i$ et son aire $a_i$ 'associée au i-ième triangle à cheval') soit c'est un quadrilatère (partie notée $Q_i$ et aire notée $b_i$).

    on peut alors considérer la somme alternée des $a_i$ en considérant que l'on ajoute $a_i$ si $T_i$ est dans G et que l'on retranche $a_i$ si $T_i$ est dans D.

    cette somme S est soit positive soit nulle. Supposons qu'elle soit non nulle. En tournant la droite par rapport au centre du carré, S va évoluer continuement dans $\R$. Si on tourne à 180° le signe de S sera inversé et donc d'après le théorème des valeurs intermédiaires il existe un cas où S est nulle. On considère alors ce cas.

    POur résumer on a donc le carré triangularisé. On le coupe par son centre de sorte que l'air des $T_i$ soit la même sur D et sur G. Les triangles ayant même aire A on a la relation $a_i+b_i=A$.

    Cela donne donc, en notant I l'ensemble d'indices correspondant à $T_i$ dans G et J son complémentaire : $$\sum_{i \in I}^{}a_i=\sum_{j \in J}^{}a_j$$ ce qui donne immédiatement : $$\sum_{i \in I}^{}b_i=\sum_{j \in J}^{}b_j.A.(Card I - Card J)$$

    donc l'aire de la trace des k triangles sur D diffère de celle sur G d'un multiple de A, ce multiplie étant Card I - Card J.

    Ainsi on a k triangles à cheval qui définissent donc 3 zones :

    X : l'aire des triangles strictement inclus dans G
    Y : l'aire des triangles strictement inclus dans D
    Z : l'aire des triangles à cheval

    Si k est impair on a forcément Card I - Card J impair non nul. On a donc un certain nombre x de triangles dans X, k triangles dans Z et x+2m+1 triangles dans Y. Soit au final 2(x+m)+k+1 qui est donc pair.

    Si k est pair on a Card I - Card J pair. On a donc : x triangles dans X, k dans Z et x+2m dans Y soit au finale 2(x+m)+k qui est encore pair.

    bon sur la fin j'utilise le fait que si il y a x triangles d'aire A partitionnant un domaine d'aire D alors il y a x+k triangles d'aire A partionnant un domaine d'aire D+k.A....

    bon ca me semble correct mais hésitez pas à poser des questions ca me permettra d'éclaircir ca pour moi aussi (c'est tout frais là.... au moins 30 min que j'écris ce post ^^)

    t-mouss
  • pardon une erreur de frappe : il faut lire $$\sum_{i \in I}^{}b_i=\sum_{j \in J}^{}b_j+A.(Card I - Card J)$$ et non $$\sum_{i \in I}^{}b_i=\sum_{j \in J}^{}b_j.A.(Card I - Card J)$$

    t-mouss
  • Bonsoir t-mouss,

    Je n'ai pas lu ton texte jusqu'au bout parce que dès le départ quelque chose me gène ( mais peut-être ai-je mal compris ?) . Si on considère ta droite tournante $\Delta$ , elle peut tout à fait passer par le sommet M d'un des triangles $T_i$ du recouvrement . $\Delta$ coupe alors $T_i$ en deux triangles d'aires $A_G$ et $A_D$ à priori inégales . Quand $\Delta$ traverse le sommet M , l'aire $a_i$ passe brutalement de $A_G$ à $A_D$ donc pas de continuité pour la fonction S et à fortiori pas de théorème des valeurs intermédiaires .

    Explique-moi si une astuce m'a échappée et en tout cas , félicitations pour ta persévérence .

    Domi
  • bonjour

    ah ca fait plaisir de voir des questions...

    bon ce passage est assez floue, je vais donc essayer d'éclaircir. Effectivement il y a des cas ou le triangle est divisé en 2 triangles, mais finalement cela ne change pas le pb, il suffit par exemple de dire que le plus grand des triangles rentre dans la catégorie des $b_i$.

    bon ensuite la fonction f associe à un angle O la somme des aires triangles (ceux qui ne sont pas dans l'autre catégorie ;)) d'un coté de la droite moins la somme des aires des autres triangles. On a donc une fonction de $[0,2\pi]$ dans $\R$. POur voir ue cette fonction est continue on va la voir comme combinaison linéaire de fonctions continues. A chaque triangle on associe la fonction qui donne l'aire du triangle (apres choix dans le cas de 2 triangles) apres intersection avec la droite, 0 sinon. Cette fonction me semble continue car avec des formules trigo on doit avoir l'aire de chaque triangle en fonction de O... Ensuite il suffit de sommer avec pour coefficient 1 ou -1

    cela te convient-il ?

    t-mouss
  • moi c'est la discussion sur les XYZ que j'arrive pas à accrocher.

    je ne vois pas au départ comment de considérations sur k tu peux en déduire qqch ...

    je m'accroche, je m'accroche
  • Je ne suis toujours pas convaincu t-mouss , ce qui me gène n’est pas tellement que $\Delta$ puisse passer par un sommet d’un des triangles mais plutôt ce qui se passe quand $\Delta$ traverse ce sommet . Un petit dessin valant mieux qu’un long discourt , une illustration avec $\Delta$ traversant un unique triangle . Bien entendu en réalité , $\Delta$ traverse nécessairement d’autres triangles mais en quoi cela assure-t-il la continuité de S ? Je reste sceptique .

    Domi4132
  • bon evidement je n'ai pas été très clair car des petits dessins comme tu viens de le faire m'aurait pas mal aidés.

    bon donc je vais appeler $T_i$ les petits triangles résultants de l'intersection des triangles de base avec la droite (dans le cas de 2 triangles on choisit le plus petit comme "triangle"). Me voila donc avec un certain nombre de triangles, certains à gauche de la droite, d'autres à droite (ici tout réside dans le sens que l'on donne à "gauche" et "droite". Ces notions dépendent uniquement de l'orientation que l'on donne à la droite, par exemple en en faisant une flèche, la gauche représente l'ouest et la droite l'est si on imagine que la fleche indique le nord).

    Ma fonction associe donc au paramatère O (l'angle de la droite avec un coté du carré par exemple) la différence entre somme des aires des $T_i$ a gauche et sommes des aires des $T_i$ à droite.

    Le pb de ton contre exemple c'est que tu associe "gauche" et "droite" au sens de rotation de la droite. Or pour moi on fixe un "chapeau" à une extrémité de la droite et ce chapeau donne l'orientation (du coup tes 2 cas sont obtenues lorsque la droite a effectuée une rotation de 180° et non en changeant le sens de rotation de la droite)... je crois que c'est de là que venais le principal pb... mais peut-être reste-il certaines choses à préciser.

    Pour muaddob, si tu es d'accord (ou le cas échéant si tu admets les histoires de continuité etc) avec ce qui précède alors tu devrais être convaincu par la suite.

    On a donc 3 X,Y et Z zones contenant chacune un nombre entier de triangles. Disons qu'il y a x triangle dans X (la bande du haut) et k triangles dans Z (la bande à cheval). On cherche donc a estimer le nombre de triangles dans Y. On sait que la droite coupe le carré en 2 parts d'aires égales à 1/2 et que $a_i+b_i=A$. On cherche alors a déterminer l'aire de Y en fonction de celle de X. L'aire de X vaut 1/2-l'aire de la partie de Z située au-dessus de la droite. Pareil pour celle de Y en prenant l'aire de la partie de Z au-dessous.

    On a donc 2 parties de Z dont on sait facilement relier les aires : en effet tu écris la condition : 'la somme des aires des $T_i$ au-dessus est égale à la somme des $T_i$ en dessous'. Ca nous partitionne donc les k triangles de Z en k' triangles ayant leurs $T_i$ au-dessus et k" ayant leurs $T_i$ en-dessous. Cela donne donc que la somme des $a_i$ sur k' indices (mon ensemble I) est égale à la somme des $a_i$ sur les k" autres indices (ensemble J).

    Si ce n'est pas clair je t'invite à faire un dessin ou tu recouvre une droite avec des triangles et ensuite tu isoles les $T_i$.


    cela donne formellement :

    $$\sum_{i \in I}^{}a_i=\sum_{j \in J}^{}a_j$$

    en utilisant la relation $a_i=A-b_i$ tu obtiens :

    $$(*) \sum_{i \in I}^{}b_i=\sum_{j \in J}^{}b_j+(k'-k").A$$

    avec k=k'+k" (car si $T_i$ n'est pas en haut il est en bas et réciproquement)

    Bon a ce niveau là on peut facilement déduire la relation qui nous intéresse entre l'aire de X et celle de Y :

    on note H' l'aire de la partie de Z située au-dessus de la droite, H" celle de la partie située en-dessus. Avec un dessin on voit clairement que $H'=\sum_{i \in I}^{}b_i+sum_{j \in J}^{}a_j$ et que $H"=\sum_{i \in I}^{}a_i+sum_{j \in J}^{}b_j$ et en utilisant (*) on obtiens finalement :

    H'=H"+(k'-k").A

    comme l'aire de X (notons la x) vaut : x=1/2-H' et celle de Y : y=1/2-H"

    on obtient finalement : x=y+(k"-k').A avec k'+k"=k

    On sait que X,Y et Z sont partitionnées en a,b,k triangles. Si il y a b triangles dans Y, il y en a nécessairement b+k"-k' dans X car les triangles ont pour aire A. Et donc si on fait la somme des nombres de triangles de chaque zone on obtient : 2b+k+k"-k'. en remplacant k par k'+k" on obtient finalement : 2.(b+k") triangles dans le carré.

    En fait je pense que toute l'astuce réside dans le fait que lorsqu'on partage le carré en 2 parties d'aires égales d'une "bonne manière" on se ramène à un cas où on peut facilement voir que le nombre de triangles strictement inclus dans une des 2 parties est de même parité que le nombre de carrés à cheval sur la droite.

    De plus on utilise pleinement l'argument de partition du carré par les triangles pour relier relation entre aires et relation entre nombre de triangles. Cet argument dit concretement que si on a un domaine D d'aire d divisé en y triangles d'aire A et un domaine D' d'aire D+k.A partitionné en x triangles, alors x=y+k. D'ailleurs c'est marrant ca me fait un peu penser au principe des tiroirs de dirichlet : on a juste assez de place pour ajouter k triangles et comme on sait qu'il n'y a pas de place pour en ajouter 1 on conclut.

    Bon évidement c'est assez difficile d'expliquer ce genre de preuve sans avoir recour à des dessins (j'ai essayé par téléphone et c'était encore plus comique ;). Je vais essayer de faire un truc (merdique) pour au moins fixer les idées.

    Et n'hésitez pas à me harceler de questions.... ;)

    Merci encore de l'intérèt que vous portez à mes élucubrations...

    t-mouss
  • humm...

    bon effectivement je crois que le cas dont tu parlais domi pose réellement pb.

    le pb est que lorsque la droite passe par un sommet, cela peut créer un point de discontinuité dans la mesure où dès que la droite ne passe plus par ce point cela peut changer brusquement l'aire que l'on considère. Bon il faut encore préciser le processus... arf décidément .

    je regarde ça et je vous tiens au courant.

    PS : un dessin vite fait pour mieux visualiser ce que je somme

    On fait la somme des parties jaunes à l'ouest - la somme des parties jaunes à l'est.

    t-mouss4135
  • Bonjour à tous,

    En effet, comme le signale Domi, le lien que je donnais sur un autre post ne fonctionne plus.
    Mais (!) il se trouve que j'avais enregistré le document, je l'ai donc mis sur mes pages perso pour que tout le monde puisse en profiter :
    <http://perso.wanadoo.fr/aldo.haik/maths/equidissections.ppt&gt;
    En espérant que ça fonctionne ...

    Aldo.
  • Bonjour, Au vu du doc. d'Aldo, je vois mal une solution "élémentaire"...
    Cordialement.
    Jean-Louis
  • et bien je crois que j'ai une solution relativement élémentaire (enfin si cette fois-ci ca marche).

    Je vais essayer de détailler au maximum les étapes :

    On travaille dans un carré de coté 1 et on note n le nombre de triangles d'aire A.

    L'idée de base est de diviser le carré en 2 parties d'aires égales, séparées par une droite pointée D. On obtient ainsi 3 zones : X la zone des triangles strictement à gauche de D (la gauche et la droite étant définies par rapport au la "fleche" de D) Y la zone des triangles strictement à droite de D et Z la zone des triangles à cheval (cf piece jointe). En notant x,y et z les nombres de triangles de respectivement X,Y et Z on va essayer de montrer que z et (y-x) ont même parité si bien que n=x+y+z=2x+z+(y-x) sera pair.

    Nous allons tout d'abord montrer que l'on peut supposer y impair.

    A chaque droite passant par le centre du carré (donc le divisant en 2 parties d'aires égales) on associe l'angle $\alpha$ qu'elle fait avec un des cotés du carré. La partie Z se divise en 2 parties $Z_G$ et $Z_D$ (les triangles sont divisés en 2 parties une à gauche de D l'autre à droite de D).

    On définie la fonction f qui associe à $\alpha$ la différence entre l'aire de $Z_G$ et celle de $Z_D$. Il est facile de voir que f est somme de fonctions continues (n fonctions qui a $\alpha$ associent la différence entre l'air de la partie a gauche de D et l'air de celle à droite et 0 sinon). Ces fonctions sont à prioris continues (je dis à prioris car je ne les ai pas explicité).

    On remarque alors que lorsque D a tourné de 180° on retombe sur la situation initiale avec la gauche et la droite inversées donc si $f(\alpha)=h$ alors $f(\alpha+\pi)=-h$ et on conclu que la fonction s'annule quelque part grace au théorème des valeurs intermédiaires.

    Cela nous permet alors de supposer que les aires de $Z_G$ et $Z_D$ sont égales. Ainsi les aires de X et Y sont elles aussi égales et donc x=y. Il est donc naturel de conclure que si z est pair alors n=x+y+z=2(x+z/2). Donc n nécessairement pair.

    - Le cas z impair : z=2r+1

    Nous allons choisir une autre séparation du carré. On commence par ordonner les z triangles de Z du bas de D vers le haut (le bas et le haut de D étant là encore déterminés par rapport à la flèche). A chaque triangle $T_k$ de Z on associe $T_k^G$ et $T_k^D$ les parties de gauches et de droite. On considère alors les z fonctions qui associent à $\alpha$ l'aire de $T_k^G$ si k est impair et l'opposée de l'aire de $T_k^D$ si k est pair. Ces fonctions sont continuent (par le même argument que précédement : il suffit de les expliciter) et donc leur somme aussi est continue, on la notera $g(\alpha)$.

    Alors de même que plus haut si on tourne D de 180° on retombe sur la situation initiale avec la gauche et la droite interverties et donc annulation de g pour les même raisons.

    Nous allons formaliser cette situation : on note

    - si k est impair on note $a_k=Aire(T_k^G)$ et $b_k=Aire(T_k^D)$
    - si k est pair on note $a_k=Aire(T_k^D)$ et $b_k=Aire(T_k^G)$

    On a donc les relations suivantes : $$a_1+a_3+...+a_{2r+1}=a_2+a_4+...+a_{2r}$$
    $$a_k+b_k=A$$

    on déduit immédiatement : $$b_1+b_3+...+b_{2r+1}=A+b_2+b_4+...+b_{2r}$$

    on sait aussi que l'aire de $Z_G$ est donnée par : $$a_1+b_2+a_3+b_4+...+a_{2r-1}+{b_2r}+a_{2r+1}$$

    et celle de $Z_D$ par :
    $$b_1+a_2+b_3+a_4+...+b_{2r-1}+a_{2r}+b_{2r+1}$$

    On a alors $Aire(Z_D)=Aire(Z_G)+A$. L'aire de X est donnée par $1/2-Aire(Z_G)$ et celle de Y par $1/2-Aire(Z_D)=1/2-Aire(Z_G)-A$.

    D'où Aire(X)=Aire(Y)-A. Donc x=y-1. Finalement n=x+y+z=2y-1+2r+1=2(y+r)

    Donc n est pair, que z soit pair ou impair.

    Ci-joint qques pieces jointes pour mieux visualiser ce qui se passe.

    Merci encore à ceux qui auront le courage de lire ce que je viens d'écrire et encore plus merci à ceux qui poseront des questions.

    Dans 'decoupage' X est en rouge, Y en Jaune $Z_G$ en bleu foncé $Z_D$ en bleu ciel.

    Dans 'decoupage2' Les $T_i^G$ impairs sont en noir les pairs en blancs et vice-versa pour les $T_i^D$.

    t-mouss4156
    4157
  • petite précision : "(n fonctions, une pour chaque triangle,qui a $\alpha$ associent la différence entre l'air de la partie a gauche de D et l'air de celle à droite si D coupe ce triangle et 0 sinon)"

    au lieu de "(n fonctions qui a $\alpha$ associent la différence entre l'air de la partie a gauche de D et l'air de celle à droite et 0 sinon)"
  • bon je me rend compte que mes fonctions ne définissent pas ce que je veux.

    En fait je veux que $f(\alpha)$ soit égale à l'aire de la partie en noire à gauche moins celle de la partie en noir à droite. Donc chaque $f_k$ vaut l'aire en noire soit $a_k$. Ensuite on pose : $f=\sum_{k=0}^{n}(-1)^{k+1}.f_k$

    Et comme les $f_n$ correspondent à l'aire d'un polygone dont un des cotés "bouge" selon un paramètre (l'angle $\alpha$ en l'occurence) elles sont bien continues. Par suite f aussi et donc s'annule grace au théorème des valeurs intermédiaires.

    t-mouss
  • d'ailleurs je viens de remarquer que cette démo fonctionne en prenant n'importe quel 2n-gone (au lieu d'un carré). Puisque finalement n'importe quelle droite passant par le centre du n-gone partage le n-gone en 2 parties d'airs égales...

    t-mouss
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