isomorphisme

Bonjour à tous , j'ai un léger problème pour démontrer quelque chose voilà l'énoncé :

Soient (a,b,c) \in \K , a différent de 0.
On pose E={(Un)\in K , aUn+2 + bUn+1 + cUn = 0 }
J'ai montrer que c'était un Kev
Soit l'application psi:
E
> R²
(Un) ---> (U0,U1)

Je dois montrer que cette application est un isomorphisme.
J'ai déjà montré que psi était un morphisme mais pour montrer que c'est bijectif j'ai un peu de mal. Je voulais le montrer en montrant que psi était injective càd en montrant que Ker(psi)={0} ; puis en montrant que l'application psi est surjective càd en montrant que Im(psi)=R.
Mais il s'est avéré que je n'y arrivais pas. Pourriez-vous me montrer comment le faire ?
Merci d'avance.

Réponses

  • Bonsoir,
    pour l'injectivité tu peux montrer par récurrence que si $u_0 $ et $u_1$ sont nuls alors toute la suite est nulle.

    pour la surjectivité, tu peux faire la même chose à partir de $u_0$ et $u_1$ donnés.

    En fait tu montres d'un coup d'un seul que ton morphisme est bijectif si tu veux.

    H.
  • Bonjour,

    Ne pas confonfre : $U_n$ et $(U_n)_n$.
    Montrons que $Ker(\Psi) = \{0\}$ :
    Soit $(U_n)_n \in E $ tq $ \Psi(U_n) = (0,0)$
    Or comme $(U_n)_n \in E$ et que U_0 = U_1 = 0
    On a forcement (d'apres la définition de E) $\forall k \in \mathbb{N}, U_k = 0$
    Donc $(U_n)_n$ est la suite nulle donc $Ker(\Psi) = 0$
    Donc $\Psi$ est injective...

    Pour la surjectivité je réflechis...

    Cordialement
  • merci pour l'injectivité Foufoux
  • Bonjour,

    Pour la surjectivité, par les dimensions ça doit marcher (une fois qu'on a l'injectivité)... et ce, quitte à passer par le terme général de la suite récurrente d'ordre 2....

    @+++ Duck69
  • Ben, l'interêt de cet isomorphisme est justement de montrer que $E$ est de dimension 2, donc attention aux cercles vicieux.

    La surjectivité s'obtient simplement en disant qu'étant donnés deux complexe $a$ et $b$, il existe une suite de $E$ dont $a$ et $b$ sont les deux premiers termes. C'est évident... Le redémontrer revient à redémonter le principe de récurrence (pourquoi a-t-on le droit de définir des suites par récurrence ?) ce qu'on demande rarement.
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