manuels où les exo sont les plus recherchés
Salut,
Je souhaiterais avoir vos avis concernant les manuels scolaires 2nde, 1ères, TS car je souhaite savoir lequels ont les exos les plus recherchés ...c'est à dire les manuels que l'on conseille dans les lycées où le niveau est élevé....
Merci d'avance
Je souhaiterais avoir vos avis concernant les manuels scolaires 2nde, 1ères, TS car je souhaite savoir lequels ont les exos les plus recherchés ...c'est à dire les manuels que l'on conseille dans les lycées où le niveau est élevé....
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Réponses
Tous les Terracher , édition Belin... je n'ai jamais pu décider mes collègues à choisir là dedans :" trop bien pour les élèves, on se les garde entre profs!"
les éditeurs Nathan, Hatier sont très bien.
Ceux qui considèrent que en dehors des enfants de "l'élite", il n'y a rien de bon.
J'ai gardé mes "vieux "Terracher , devenus maintenant Symbole .. pas les mêmes auteurs mais pas mal quand même .
C'est pour ça que j'aime bien la prépa : on sélectionne les meilleurs, pas les enfants de ..., les meilleurs, sans autre critère.
Ce n'est pas dans un bahut médiocratiste que les élèves se prépareront à une bonne prépa.
Bonne soirée.
RC
(Sinon tu ne m'as toujours pas expliqué ce que tu reprochais à ma preuve et tu ne m'as toujours pas présenté d'excuses pour tes insultes ; mais tu vois, je ne t'en veux pas, je fais des efforts...)
ou bien
Elitisme = "éliminer les paresseux",
ou les deux ?
Pour ceux qui n'aurait pas compris, il s'agit évidemment d'un post ironique. Il faudrait être dénué de toute culture sociologique, de tout bon sens, totalement aveugle et sacrément arrogant pour affirmer que les prépas ne sélectionnent que les meilleurs dans l'absolu et non ceux qui répondent le mieux aux attentes du système éducatif. La fin du message le confirme d'ailleurs:
Enlève tes lunettes de soleil, Raymond. Il y a 40 ans, des gamins intelligents venant de milieux populaires entraient en prépas. Et y réussissaient. Maintenant on les repère : Il y en a si peu.
Mais continue à te faire plaisir en sélectionnant "entre soi".
les prépas ne sont pas responsables de ça. Mais les gens qui y enseignent peuvent regarder la réalité de leur public.
Et j'ai enseigné dans un lycée " pas élitiste pour un sou, et où le niveau est pas élevé" qui permettait aux bons élèves d'aller en prépas (et même dans des bonnes, quand elles on décidé d'accepter les S SI). Rien à voir avec les lycées de centre ville, le lycée a été souvent le premier du département pour ses résultats, et le but était de faire réussir tout le monde, pas de sélectionner et casser (ce que font certaines prépas).
Cordialement.
Sinon je pense juste qu'il y a une différence entre être élitiste (ce que je suis) et être bêtement snob ou ignorant (ce que j'essaie de ne pas être).
tu nous la fait à l'envers.
tu es élitiste, monarchiste,républicain,xénophobe et ayant bossé au Maroc.
Explique moi comment tu as évité la psychiatrie.
Tu avais un père autoritaire ?
Je ne suis ni monarchiste ni xénophobe.
J'ai notamment travaillé au Maroc et cela a constitué une expérience positive, parmi d'autres.
Je préfère réfléchir par moi-même que suivre le troupeau des adeptes du prêt-à-penser en vigueur.
Maintenant tes remarques personnelles, tu sais où tu peux te les carrer.
@afk
Assurément, l'assertion "Ce n'est pas dans un bahut médiocratiste que les élèves se prépareront à une bonne prépa" devrait être une lapalissade. Mais dans ce temps où les pires absurdités sont tenues pour vérités obligées, de simples évidences prennent des allures de transgression.
Je suis heureux que tu sois élitiste toi aussi, on va fonder un club.
Bonne journée à tous, aux élitistes et aux autres, on est tous dans le même bateau.
RC
Pas compris. Comment est-il possible que le niveau ne soit pas élevé, et qu'en même temps le lycée soit le premier du département pour ses résultats ?
"En matière éducative, l'élitisme pousse à une sélection intense des candidats, réfute l'argument selon lequel on pourrait réussir sans avoir obtenu de très hauts diplômes, et nie reposer sur un déterminisme social : selon ses tenants, si une personne est véritablement douée, elle parviendra à entrer dans l'élite, indépendamment de ses possibilités réelles, dans le cas contraire, c'est qu'elle manquait des qualités requises."
Je ne suis pas tout à fait sûr que tout le monde utilise le terme "élitisme" dans ce sens là. Peut-être que les pro-élitismes pourraient préciser le sens qu'ils mettent dans ce terme.
Personnellement je comprenais élitisme comme, en gros : "se concentrer des meilleurs (et donc négliger les autres)". Avec cette définition, on peut être non élitiste au lycée tout en préparant à la prépa ceux qui en ont le potentiel. Ce n'est pas la définition de wikipedia, ce n'est peut-être pas la votre non plus. Afk ? Raymond Cordier ?
" Comment est-il possible que le niveau ne soit pas élevé, et qu'en même temps le lycée soit le premier du département pour ses résultats ?"
Le recrutement en seconde est très large (lycée technique devenu technique et général), donc le niveau des élèves n'est pas élevé. Ensuite les profs sont attentifs et exigeants (tradition d'établissement technique). Et comme maintenant dans les classements, on tient compte du niveau de départ des élèves ...
La qualité de la formation ne se mesure pas au niveau des élèves sortants, mais à ce qu'on leur a fait apprendre. Si tout le monde apprend bien, les meilleurs deviennent très bons.
Cordialement.
NB : Pour ma part, dans un système élitiste, j'ai été refusé en école normale d'instituteurs. Tant mieux pour moi, je fus prof !
L'idée, au moins au départ, est raisonnable : mesurer la qualité d'un lycée par ce qu'il apporte aux élèves. Comme c'est mesuré par des indicateurs nécessairement imparfaits, il y a par contre sans aucun doute des effets pervers, mais c'est une autre histoire. @Gerard : sais-tu comment sont évalués ces performances ?
> "bahut pas élitiste pour un sou, et où le niveau
> est pas élevé" = médiocre et fier de l'être ?
Drole de mentalité. Dans un lycée prestigieux, assez proche du mien, ils recrutent dans une catégorie socio professionnelle élevée par rapport aux miens et ils ont les moyens de trier ses élèves sur leur niveau et le quartier d'habitation. Chez nous, on est obligé prendre tout le monde et pas que du bon. C'est l'académie qui affecte les élèves, on ne choisit pas.
Et oui plutôt fier d'avoir des résultats pas si dégueux que ça, vu le profil des oiseaux que j'ai en cours. Il y a deux ans, 1 seul élève de ma classe n'a pas eu la moyenne en maths. Même si le bac ne vaut plus grand chose, ça me fait bien plaisir. En plus mes élèves ne prennent pas de cours particulier ce qui n'est pas le cas de "mes concurents" où environ 50% des élèves prennent des cours ! B-)
> Ce n'est pas dans un bahut médiocratiste que les
> élèves se prépareront à une bonne prépa.
> Bonne soirée.
> RC
Affligeant. Dans un bahut de merde, vu que c'est que tu penses, on peut sortir des bons élèves, et le préparer au mieux aux études supérieures malgré tout. C'est l'exception, mais j'ai de trop rares élèves qui entrent en prépas, par contre ceux qui y entrent réussissent tous. Comme il n'y a pas 100% de réussite en prépa. C'est que les prépas selectionnent mal, et sur des réputations à la con.
les critères sont publiés par l'éducation nationale en même temps que les évaluations. On doit pouvoir les trouver sur le site du ministère,ou sur ceux des rectorats. En gros, l'idée est d'avoir plusieurs classements en fonction soit des résultats bruts du bac, soit des flux depuis la seconde, soit des origines sociales des élèves (corrélées à la réussite scolaire). Le troisième critère est celui qui décrit le mieux l'effet éducatif de l'établissement.
Un "bon lycée" qui fabrique des "mauvais en maths", orientés de force en littéraire, à partir de bones classes de troisième est clairement élitiste, souvent renommé, mais pédagogiquement pervers.
Cordialement.
L'année, où j'ai eu qu'un élève en dessous, la moyenne, je peux t'assurer que j'avais vraiment pas une bonne classe. Un élève à 19, un autre 16, et après tous entre 10 et 13 et un à 5. De mémoire c'est un truc comme ça. Tu vois le topo, on a du pas terrible,
Après, je ne sais pas ce que ça veut dire. Mais les mentions ne sont pas légions chez nous. On a des élèves en moyenne assez faibles. Après à force de bachotage et en les faisant beaucoup bosser, on arrive à limiter les dégats. Mais les très bons élèves de troisième et ou les "fils de bonnes familles", vont en très grandes majorité chez les voisins. Nous, on récupère pas la crème, et on fait avec. Après je ne sais pas si ce genre de bahut, vaut le mépris de personne, comme Raymond. Mais c'est souvent le cas.
Il serait bon que les "élitistes" (Raymond Cordier,...) précisent s'ils sont d'accord avec cette position, et s'ils ne le sont pas, qu'ils donnent leurs arguments.
J'ai des anciens élèves de collège ZEP, qui sont ensuite allés dans un lycée moyen d'une petite ville de province et qui aujourd'hui sont : polytechnicien, normaliens (Lyon et Cachan), centralien, médecins, ...
Si, si je vous jure !
D'autres, plus modestement, ont fait des BTS, écoles d'infirmier, ... et sont aujourd'hui très heureux.
D'autres enfin, malheureusement, peuplent probablement les maisons d'arrêt de la région ...
Pour ce qui est des bouquins, moi aussi j'étais fan des Terracher mais il n'y a pas de nouvelle édition.
Dans les manuels sur les nouveaux programmes que j'ai feuilleté je n'ai rien trouvé d'extraordinaire ...
Il me semble que les exercices proposés sont assez proches.
Mais si, le résultat final permet à certains d'entrer en prépa, et même d'en sortir dans de bonnes conditions : Centrale Paris, Polytechnique (pour ceux que j'ai eus).
Mais la destinée des élèves de seconde n'est pas d'aller tous en prépa. Et pas mal d'entre eux ont des "bonnes situations" (expert comptable, médecin, juriste, ...) qui ne demandent pas de faire des "maths de matheux".
Je préfère une personne contente de son sort et qui comprend qu'on peut avoir plaisir à faire un exercice de maths (cas d'une nièce instit après des études littéraire) qu'un polytechnicien qui a décidé, après le concours, de faire le minimum de maths parce qu'il "n'en peut plus" !
Cordialement.
NB : Il y a même des profs de maths qui ne sont pas passés par les classes prépas !
mais j'ai eu du mal ,à interpréter positivement ta réplique. J'ai toujours eu en terminale et de très bons élèves, capables de suivre avec profit une classe prépa (ou un IUT pour les STI) et des élèves très faibles qui n'arrivaient pas à avoir le bac. Mon souci était de les faire tous progresser.
L'élitisme, à mon sens, est de ne se consacrer qu'aux premiers, en laissant faire les autres. C'est ce que fait le système d'enseignement français, en consacrant 40% de moins par élève de primaire que les autres pays de l'OCDE, et après avoir bien financé le lycée (presque tous les enfants des "élites" y vont), financer fortement les classes prépas (même si les élèves sont nombreux, le coût par élève est élevé) et très nettement moins les autres filières (sauf techniques industrielles, coûteuses par essence).
Donc la phrase ne peut pas être bien ressentie, elle traine un relent de supériorité sociale (les bons lycées et les autres, les exceptionnels élèves de "mauvais lycées" qui vont en prépa, ..) que tu ne penses sans doute pas, mais qui y est.
Cordialement.
D'où ma phrase "sauf de rares exceptions". Je ne comprends pas pourquoi tu t'énerves alors que je dis exactement la même chose que ta citation ci-dessus.
Mais je veux bien admettre que tu n'en étais pas conscient.
Cordialement.
Autre chose : pour beaucoup d'intervenants, élitisme est compris au sens "on ne s'occupe que des bons". Là aussi, c'est à mon avis un contre-sens. Pour moi, élitisme = "on s'occupe des bons pour qu'ils expriment au mieux leurs capacités, mais sans s'arrêter de s'occuper des autres à côté". Ainsi, pour moi, le contraire de l'élitisme est surtout l'égalitarisme "on met tout le monde dans le même moule".
Un exemple : certains (j'en suis) sont contre le collège unique parce qu'on y assiste à un nivellement par le bas : certains élèves brillants au départ finissent par se désintéresser de l'école car ils n'y sont pas stimulés intellectuellement. Je trouve ça dommage. C'est élitiste comme position. Mais à côté de ça, je ne voudrais en aucun cas que l'on cesse de proposer des choses intéressantes à l'élève lambda qui, lui, n'est pas concerné par le phénomène.
1) ned constate que, sauf pour quelques élèves par classe, dans les milieux populaires les élèves n'ont pas des résultats suffisants pour aller en prépa (même s'ils ne déméritent pas).
2) Tu dis toi-même qu'il y a très peu d'élèves issus de milieux populaires en prépas.
Tu sembles dire que le point (2) n'est pas dû à l'insuffisance des résultats. Est-ce que tu sous-entends que les critères de sélection des classes prépas sont inadéquats ?
Je suis d'accord avec le 1, bien que les critères de choix par les prépas ne soient pas toujours très nets. Pour ma part, je constate que les milieux populaires envoient de moins en moins d'enfants en prépas, alors même qu'on a augmenté le nombre de places, ou (ce n'est pas la même chose) que les prépas prennent de moins en moins d'élèves issus des classes populaires (quelle qu'en soit la raison).
Donc je suis bien d'accord avec le 2, c'est d'ailleurs un constat, pas une opinion (statistiques de l'éducation nationale).
"Tu sembles dire que le point (2) n'est pas dû à l'insuffisance des résultats." ??? Où ais-je dit ça ?
Mais tu comprends ça dans mon propos parce tu penses (à tort) que dans une classe de niveau général faible il ne peut pas y avoir de bons élèves. Je n'ai jamais parlé d'insuffisance de résultats (=de qui d'ailleurs), mais repris des propos malsains qui confondent niveau de l'établissement et niveau des élèves individuels.
Ta phrase "même si le résultat final ne permet pas d'être compétitif pour entrer dans des classes prépas sauf rares exceptions" est une condamnation injuste des "petits lycées" et des profs qui y enseignent. Et tu ne te rends même pas compte de l'absurdité du "être compétitif" !!! La formation n'est pas une compétition, et quand elle le devient (dans la tête de certains enseignants) elle crée des étudiants "cassés", qui ont fait une prépa et sont incapables de réflexion autonome, des lycéens qui auraient pu faire de bons scientifiques mais qui ont horreur des maths (voir nos "élites" politiques et journalistiques), des collégiens qui copient des corrigés d'exercices à coup de cours de soutien privés, ....
Bon, inutile de continuer, tu es dans ta bulle.
Cordialement.
Ta phrase sybilline
était pour moi incompréhensible. Je cherchais à l'interpréter, je ne l'ai toujours pas comprise.
Non, je n'ai jamais dit ça, j'ai dit que la proportion de bons élèves (au sens d'élèves ayant de bonnes notes aux examens) y est faible, quoique non nulle. Ce sont des statistiques qui le disent. Je ne cherche pas à en analyser les raisons, je ne fais qu'un constat.
Je ne condamne personne. Les classes prépas, on les aime ou on ne les aime pas, mais elles existent, et leur but est de préparer à un concours. Un concours est une compétition.
On peut ne pas être d'accord sur les règles de la compétition, on peut ne pas aimer le fait qu'il existe des compétitions, mais dans le cadre des règles actuelles, seul un faible pourcentage d'élèves de classes populaires est susceptible de réussir la compétition.
Mon but est simplement d'essayer de comprendre ce que dans la tête des gens signifie le terme "élitiste" ou "non élitiste" car, on l'a vu, il est relativement ambigu. Je ne me suis pas rangé dans une catégorie ou une autre, je ne le ferai d'ailleurs pas avant d'avoir clarifié la définition de ces mots.
Pour résumer :
1) Le non-élitiste (ned, gerard0) estime que tout le monde mérite de l'attention, et que même si seule une petite minorité d'élèves est assez compétitive (je répète ce mot) pour réussir en prépa, les autres ont les moyens de réussir des études supérieures et de réussir dans la vie à condition de faire quelques efforts.
2) L'élitiste (Raymond Cordier ? Autres ?) aime les prépas, ou plus généralement tout système permettant de sélectionner les meilleurs sur des critères académiques (notes à des examens ou des concours).
Ce qui n'est pas clair dans ces définitions :
A) Le non-élitiste estime-t-il que le même cursus doit être proposé à tout le monde (par exemple, abolition des classes prépas et fusion avec les universités + parcours unique pour tous) ? Ou bien pense-t-il qu'il y a des gens qui apprennent plus vite que d'autres ?
L'élitiste considère-t-il qu'il faut négliger complètement les gens qui ne passent pas les tests de sélection, ou bien qu'il faut leur consacrer autant d'efforts (financiers ou autres) ?
J'attends donc une clarification sur les points A) et .
Mais je répète que je ne sais toujours pas moi-même de quel côté me placer, tant que tout le monde n'aura pas clarifié ses positions.
je comprends mieux, même si je suis surpris que tu n'aies pas vu le décalage du débat à partir d'une phrase méprisante sur de supposés établissements jusqu'à une analyse individuelle des étudiants et ton retour sur la qualification des établissement.
Ce n'est pas moi qui ai choisi de plaider pour l'élitisme, et j'ai seulement fait remarquer qu'il n'était pas nécessaire pour former les lycéens à leur meilleur niveau. J'ai aussi noté que les profs de prépas ne sont pas les mieux à même de juger de la situation dans les lycées, car ils ont justement un public trié (plus "auto-trié" que choisi par eux, sauf quelques "grandes prépas"), et que cet éloignement de la réalité lycéenne s'accroissait.
Comme tu as ramené la question collective par ta phrase qui m'a choqué (que tu le veuilles ou non, je lis ce qui est écrit, pas ce que tu penses, et ce que tu avais écrit me choque encore), j'ai essayé de comprendre, mais je m'y suis mal pris, probablement. En tout cas "Je parlais du cas général des élèves de prépas, tu qualifiais à priori les résultats de classes de lycée" disait bien ce que je voulais dire : Je ne fais pas l'amalgame entre les élèves et leur classe.
Et je récuse toujours le terme "compétitif", qui qualifie un "mal français". Je le récuse d'autant plus que je considère qu'il a un sens pour quelques concours d'établissements prestigieux (auto recrutement de la classe dirigeante essentiellement) comme polytechnique, mines, ... et ENS, autant il devient aberrant quand des élèves font trois années de classes prépas "compétitives" pour entrer dans une école d'ingénieurs qui recrute par ailleurs des élèves en DUT !! Où on n'est pas compétitif, mais coopératif, comme on le sera au travail. Et on s'étonne que les entreprises françaises soient assez mal gérées ??
Je passe sur tes deux caricatures (je suis élitiste quand c'est utile, j'ai guidé des élèves vers les prépas en aiguisant leur ambition - intellectuelle), pour en venir à tes deux questions :
A : Non. j'ai été éducateur sportif et je n'ai pas proposé aux joueurs "moyens" de candidater en "sport-études". Il y a des différences de vitesse d'apprentissage, des différences de capacités et même des différences sociales difficiles à surmonter (j'en sais quelque chose) sans compter les maladies. Mais on ne peut pas orienter l'enseignement de tous sur ce que feront 5% d'entre eux sous prétexte qu'ils sont "les meilleurs". Et il n'y a qu'en France que ces "meilleurs" à 20 ans vont être favorisés toute leur vie sous prétexte qu'ils ont réussi des concours. même en équipe de France de foot on utilise les vrais meilleurs, pas seulement ceux qui ont été détectés à 15 ans.
B : Je ne sais pas, mais je le crains. J'ai déjà entendu ce refrain, y compris par un collègue qui ne faisait plus cours parce que "ils sont trop cons (dixit)".
Cordialement.
on de dit pas vraiment la même chose, je défends une position (expérimentée dans la pratique), JLT se donne le beau rôle : être au dessus du débat et demander aux deux partis de répondre. mais sa traduction de nos positions à Ned et moi est "littérairement orientée", sans qu'il en soit conscient, j'espère. Je suis un peu fondé à soupçonner une idéologie élitiste cachée,.
JLT : L'élitisme, ce n'est pas "mal", c'est à réserver à des situations où c'est nécessaire. J'ai employé le mot "malsain", qui n'a pas la même connotation religieuse ou philosophique.
Gai Requin : "Au final, les étudiants qui trustent les premières places des concours les plus difficiles constituent de facto l'élite. " Pas vraiment. Il y a bien d'autres façons de faire partie de l'élite, ne serait-ce que l'argent ou les relations de papa.
Cordialement.
NB : Bon ,e crois que j'en ai assez dit, inutile d'épiloguer. Attendons un élitiste convaincu.
Aussi, il leur préfère les fainéants, les médiocres, les menteurs, les consommateurs, les nihilistes en leur proposant toutes sortes d'aides comme du soutien à gogo, le passage en classe supérieure sans aucune contrepartie, l'abandon de la note (mon Dieu qu'ils sont contents !), des règlements intérieurs de moins en moins sévères, un nouvel établissement s'ils se font exclure (avec le bus payé bien évidemment s'il est trop loin), et surtout le droit de ne pas travailler en classe (quel réglement intérieur empêche un élève de dormir en classe, de ne pas copier le cours, de dessiner ? Une collègue m'avait raconté une fois qu'une inspectrice lui avait dit qu'il ne fallait plus faire copier du cours aux élèves, car trop fastidieux pour eux).
Mais que fait le système pour les élèves qui travaillent dans ces établissements ? Il leur propose des cours d'approfondissement ? Il leur permet de devenir encore meilleurs ? Il leur paye des livres, des calculatrices, des sorties, des préparations à des concours, ... ? Est-ce qu'il les protège au moins ? Est-ce qu'il empêche les élèves sérieux de se faire insulter, railler, violenter par les élèves nihilistes ? Non ! Par contre, il protège les perturbateurs. Chaque année, le système invente un nouvel échelon pour éviter l'exclusion définitive (conseil de vie scolaire, commission éducative, ...). Dans ces établissements-là, tout l'argent part en diverses aides pour les fainéants. On est dans une complète inversion des valeurs. Donc ne vous étonnez pas si on ne retrouve plus d'élèves issus des milieux modestes dans les prépas et grandes écoles. Ils ne sont pas prioritaires pour le système. Il s'occupe avant tout des autres (fin de la note, fin de toute sélection, programmes réduits à peau de chagrin, vers la fin des exclusions définitives, ...).
Au final, le système est guidé par cette incessante obsession morbide : comment faire pour que ceux qui partagent équitablement leur temps entre Youporn et World of warcraft ne s'ennuient pas en cours ?
Pour terminer, c'est ce que cherche à imposer le mondialisme. L'école pour les pauvres et quelques structures pour les riches. J'avais lu, il n'y a pas très longtemps, dans un rapport de la Commission européenne un propos illustrant ceci. A quelques mots près, ça disait que l'école à l'échelle européenne devait bien se mettre dans le crâne que dans le futur, on aura de plus en plus besoin de main d'oeuvre faiblement qualifiée (école pour les pauvres/l'école du socle) et qu'il fallait néanmoins faire attention à ce que les systèmes forment un nombre suffisant d'ingénieurs et de scientifiques (école pour les riches). Une telle idéologie ne peut pas être qualifiée d'élitiste puisqu'elle ne s'occupe plus des meilleurs, mais des riches. Aristocratique et endogamique sont plus appropriés.
Mais surtout, je pense qu'il faut arrêter de parler d'élitisme sans le définir !
Et je souscris totalement à l'idée que l'on peut apprécier l'excellence sans pour autant mépriser qui que ce soit et penser que chacun mérite attention.