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Réponses

  • kioups il faut savoir s'intégrer, c'est comme partout, quand on sait que les Suisses sont sensibles à certains trucs et qu'il y a de grosses fautes à ne pas commettre ça passe assez bien. Il sont plus lents à se lier avec des étrangers mais par contre c'est moins superficiel qu'à Paris justement.
    Question enseignement des maths il y avait quelqu'un agrégé aussi sur le forum qui s'était trouvé très bien sur le forum.

    Inspecteur des finances ... n'importe quoi ... quitte à déchoir, autant faire expert comptable.

    edit : c'est axexe qui est parti enseigner en Suisse
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • xax a écrit:
    Il sont plus lents à se lier avec des étrangers mais par contre c'est moins superficiel qu'à Paris justement
    Alors je vais dévier comme à mon habitude, mais qu'est-ce que je hais cette phrase. Entendue pour la Bretagne, pour la Normandie, etc. "Non mais ils sont durs d'accès mais une fois percé le blindage c'est de la vraie amitié"

    Alors 1) déjà il se peut qu'il ne se perce jamais le blindage. Les témoignages sont légions de gens qui sont partis dans ce genre d'endroits et qui sont restés isolés socialement dans l'indifférence la plus totale des collègues ou voisins malgré les tentatives.
    2) Qu'est-ce que c'est que cette histoire de vraie amitié, en quoi l'amitié avec un parisien (qui vient souvent de la province lui aussi en outre sauf qu'à Paris lui il a été accepté) est fatalement superficielle ?

    Pour avoir analysé ces questions, je dirais qu'il y a les cultures où on donne sa chance à l'autre, parce que l'on aime les expériences, découvrir de nouvelles choses, et celles où l'on est tout simplement très fermé d'esprit, où l'on joue la sécurité, où l'on compartimente sa vie bien réglée dans des cercles exclusifs. Faire croire aux gens qu'ils vont y rentrer et que ça va être génial c'est doublement faux. La vie casanière avec un cercle restreint social restreint qui devient presque plus un devoir qu'un plaisir, ça ne convient pas à tout le monde, et d'ailleurs c'est souvent dans ces mêmes endroits que tout le monde surveille tout le monde et où tu dois rentrer dans un moule serré pour espérer avoir une chance.

    Je comprends cette mode de la province de critiquer les parisiens, mais alors sur la question de trouver sa place, la mégalopole l'emporte haut la main sur le reste du pays, il y a des limites quand même.
  • sam30 écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?18,2325300,2326432#msg-2326432
    [Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]
    Laisse tomber les diagrammes à la con des ESPE (on dit toujours ESPE ?).
    C'est à ton premier contact avec ta classe que tu sais si tu es un prof.
    J'ai connu une instit qui au lieu de dire enseigner disait faire son cirque !
    Alain
    Les mathématiques ne sont pas vraies, elles sont commodes.
    Henri Poincaré
  • N'oubliez de composer le 16 1 si vous appelez depuis la Province. B-)

    Ça doit faire 35 ans, que je n'avais plus entendu parler de "Province" par opposition à Paris. J'adore, ça a un côté délicieusement vintage.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Superkarl ça dépend des métiers, de la façon dont on les exerce etc. En Suisse francophone je précise, j'y ai travaillé il y a quelques années et j'ai regretté de n'être pas resté plus longtemps, pas que pour le fric ; axexe avait mentionné également le grand plaisir qu'il avait à enseigner en Suisse et à y vivre, et qu'il s'était fait pas mal d'amis également.
    Cependant je veux bien concevoir que pour ce pays particulier le travail frontalier et l'immersion complète peuvent s'avérer deux expériences radicalement différentes.

    Pour un emploi d'enseignant, vu le déficit suisse et le caractère assez immersif socialement du métier, c'est vraiment une piste à creuser et je pense que ça doit se faire dans de bonnes conditions, mais évidemment il faudrait avoir d'autres témoignages que celui d'axexe. Ça ne doit pas être très difficile à trouver.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • En province je ne sais pas si la jeunesse reste dans ce genre de moules pavillonnaires parfaits.
    C'est une image de plus en plus abîmée par les goûts actuels et qui donc se trouve de plus en plus malmenée dans tout ce qui est consommé.
    A voir si on parle de la campagne, dans ce cas ceux qui restent sont souvent les moins chanceux et cultivent peut-être une haine pour les élites, ou si on parle de vie lisse pavillonnaire, qui pour le coup s'est vue forger une image terrifiante.
  • A voir si on parle de la campagne, dans ce cas ceux qui restent sont souvent les moins chanceux et cultivent peut-être une haine pour les élites,

    En France, on a plutôt tendance à haïr et mépriser la classe sociale immédiatement en-dessous de la sienne (à part les 50% centraux, complètement oubliés).
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • @lourran: merci de l'info; non, détrompe-toi, j'ai peu d'infos (c'est pour ça que j'ai posté)

    @kioups: ok merci du renseignement. Oui le privé, j'imagine bien aussi les inconvénients.

    Vous savez, je fais tout pour ne pas conclure que vu les perspectives, je risque bien de rester prof, et encore longtemps. Comme beaucoup de mes/nos collègues...Parce qu'évidemment, on sait tous qu'à un certain âge, on a des contraintes fortes, et comme vous dites, déménager comme ça, ben non, c'est pas possible (y compris en Suisse!).

    Je vais quand même essayer de me bouger pour ne pas être trop aigri, j'ai disons quelques pistes... C'est triste de faire un métier où on subit. Un prof aigri, qui n'y croit plus, il tire les autres profs vers le bas, les élèves aussi. C'est la cata pour lui et le système.
  • J'ai l'impression quand même qu'on a tendance à beaucoup rager sur le dessus.
    Dans mon village natal plutôt rural ceux destinés à rester sont ceux au plus faible capital culturel qui vont devoir trimer dans les vignes pour un salaire qui se détériore sans cesse. Je pense que c'est un bon type d'entresoi pour mépriser les citadins.
    La génération vieillissante y est composée d'individus qui ont même simplement peur d'aller en ville. J'ai un oncle qui est convaincu qu'en allant boire un verre dans le centre en plein jour il risque de se faire agresser. S'en suivent évidemment les chocs quant aux usages des citadins (par exemple il se rit beaucoup de ceux qui mettent plus de dix euros dans une paire de chaussures).
    Même si le monde est plus connexe qu'avant j'ai peur que pour beaucoup cet ostracisme auto-imposé ne se développe encore, même sous une forme plus légère, et que la rancœur d'avoir échappé à leurs chances de réussite risque de cultiver.
    Je ne sais pas trop comment s'intègrent ceux venus de la ville mais je ne pense pas qu'ils se mélangent vraiment.
  • Sur les concours de l'INSEE cités par ptolémée, il existe aussi un concours externe des administrateurs de l'INSEE, avec peu de places, le principal recrutement étant via le corps d'application de l'X.

    Les administrateurs étaient presque tous à Paris à l'époque "Malakoff", souvent l'administrateur en région était directement le directeur de la direction régionale. Certaines étaient très demandées, d'autres nettement moins ...

    Avec l'éclatement de la DG et le déménagement à Montrouge (et en partie à Metz), sans doute qu'une partie des administrateurs est partie à Metz.

    A ce niveau de responsabilité, il ne faut sans doute pas rêver d'être affecté dans un petit coin "perdu". D'ailleurs un de mes potes avait son bureau à moins de 10m de celui du directeur.

    Le métier d'administrateur de l'INSEE est cependant riche et varié, avec pas mal de changements d'affectations au moins en début de carrière, la grille indiciaire est plus avantageuse que celle des agrégés (échelons plus rapide, accès à la hors classe à ma connaissance rapide, accès au plafond à la HE Bbis, accès -plus rare mais potentiel- au corps des IG de l'INSEE), et il se dit qu'ils doublent leur salaire avec les primes.
  • Si le recrutement se faisait surtout via le corps des X ils deviennent quoi les ENSAE ?
  • Le corps des administrateurs de l'INSEE est un corps d'application de l'X créé de mémoire en 1947. Lorsque je suivais cela de près, il y avait une quinzaine d'X (ou d'ENS) qui rentraient dans ce corps, il y avait 3 places au concours externe et autant au concours interne.

    A cette formation s'est collée plus tardune formation civile (non fonctionnaire) dont la plupart vont dans le privé, mais parfois dans le conseil économique, les instituts publics, plusieurs enseignants-chercheurs ou chercheurs en stats ou en éco y sont issus. Mais il est vrai que les débouchés historiques sont l'actuariat, les statistiques, la finance et le conseil économique / stratégigue.

    Avant la création de l'ENSAI, l'actuelle ENSAE s'appelait ENSAE-SEA (pour statisticiens économistes et administrateurs), l'ENSAI étant alors l'ENSAE-CGSA (cadres des gestion statistique et attachés). Ceci a eu lieu au milieu des années 90.

    Lorsque j'ai suivi cela de près, il était courant aussi que les admis au concours externe soient des élèves (non fonctionnaires) de l'ENSAE. Pour limiter le nombre de matheux (qui avaient souvent 20 aux épreuves de maths), ils avaient fini par exiger l'obtention d'une licence non "scientifique" pour avoir le droit de passer le concours ; pour autant, obtenir une licence d'éco pour un ENSAE ce n'était pas très compliqué ...
  • Chaurien a écrit:
    Étrange question. C'est à chacun de savoir ce qu'il veut/peut faire.

    Je ne vois pas ce que ça a d'étrange. Personnellement avec ma quarantaine, je suis bien loin de connaître tous les métiers existants et poser la questions peut donner des idées auxquelles on n'aurait pas pensé... Je trouve au contraire que c'est une très bonne chose de se renseigner.
  • Pourquoi limiter le nombre de matheux ?
  • Ils ne limitaient pas le nombre de matheux, en pratique la plupart l'étaient a minima, et même le format du concours incitait à celà, mais ils souhaitaient que les reçus ne soient pas que matheux, ce qui se comprend aussi vus les compétences attendues dans les métiers.
  • Il me semble qu'actuellement le concours est aussi ouvert aux prépas BL, peut-être aux écos aussi.
    Cette réforme a été un coup dur pour moi qui aurais aimé être né quelques années plus tôt pour avoir la chance de faire le concours d'entrée avec seulement maths et français et pas de physique. Ça manque un peu d'écoles sans physique.
  • @ RLC : sauf si ma mémoire est défaillante ou si cela a changé, effectivement le concours externe administrateur se base sur les épreuves des BL / ECS mais eux n'ont pas accès à la voie fonctionnaire. Du fait de la notation resserrée et plus aléatoire dans les matières littéraires, et de l'avantage comparatif d'un ex taupin ou même d'un ENSAE, réussir les épreuves de maths est alors un avantage au concours.

    Pour l'ancien concours des matheux, l'ENSAE était la seule école avec les ENS et l'X à recruter sur le programme de M', et j'ai eu le plaisir de le passer. J'oserais même dire que même si mes notes avaient été très supérieures à l'ENSAE qu'aux ENS ou un peu supérieures à celles à l'X, les épreuves que moi j'ai passées étaient plus intéressantes que celles des écoles plus prestigieuses. A Ulm, de mémoire j'ai eu un sujet sur le théorème de Carathéorody et un autre sur Lebesgue. Pas très inventifs les auteurs, et ce qui privilégie ceux qui ont appris des choses en dehors du programme, et de niveau L3. A l'ENSAE en revanche, la première épreuve portait sur les systèmes dynamiques sur le tore (même avec le recul actuel, je me dis que je n'ai pas vu cela par ailleurs), l'épreuve 2, qui était une épreuve de secours (annulation suite à une alerte à la bombe dans le centre d'examen de Lyon), portait sur les opérateurs compacts, bref là on est au niveau M1 et moins de chances qu'un taupin ayant fait du hors programme y ait touché, et seule la troisième épreuve était plus classique (analyse numérique). En plus, les épreuves de français n'étaient pas sur le programme de prépa, bref ça faisait moins bachotage.

    Pour y avoir enseigné ces années là, j'ai vu la chute du niveau mathématique des étudiants dès que l'ENSAE a commencé à prendre les épreuves du concours Mines Ponts, chute devenue vertigineuse lorsqu'ils se sont fondus dedans. Certains y sont visiblement rentrés grâce à la physique ...
  • > Certains y sont visiblement rentrés grâce à la physique ...
    Pourquoi tenir compte de la physique dans une école dont les thématiques centrales me paraissent bien éloignées ?
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Le cursus de l'Ensae ne s'est-il pas dévalorisé ?
    Beaucoup d'écoles organisent des cours de statistique [machine learning], et cette école a perdu sa spécificité.
  • Je n'ai pas suivi récemment. Lorsque j'ai bien connu cette école, elle était vraiment sur des thématiques qui n'étaient nulle part ailleurs, elle a probablement encore dans les milieux "autorisés" une reconnaissance de ses compétences historiques et non au gré des vents. Je me souviens avoir lu les plaquettes des écoles où j'étais admis, aux ponts tu avais en dernière année une option "béton armé" ou un truc du style (ce qui se comprend). Un copain avait été recruteur pour une grande banque, et sur le papier pour les métiers les plus techniques c'était X ou ENSAE son critère de recrutement pour un jeune (évidemment, un sénior l'expérience était la plus importante).

    L'apparition de la physique comme critère de décision, je trouve cela dommage tout comme la disparition de ce concours spécifique, après en économie formalisée il faut avoir un esprit modélisateur aussi, et même si ce sont des outils et techniques distinctes des sciences physiques, je me dis pourquoi pas. Je pense qu'il y a eu la volonté de réduire le nombre de concours pour les taupins, réduire les coûts, et avec des X qui dirigent le tout il y a peut-être eu la volonté d'uniformisation avec les autres grands corps de l'X
  • Bon, on a un nouveau forum... et on ne peut toujours pas quotter des gens 🙄

    @zestria, oui et non. Avant environ 2014, les gens qui travaillaient avec les données était des statisticiens pures, des ENSAE et des économètres, des économistes et des MIAGES. Il y avait bien sur des ingénieurs en traitement de signal/image, mais c'est un autre focus et autre type des données. Le gros de travail était: les données économiques, financières et sociales. Sur ces sujets CREST (le labo principal partenaire d'ENSAE) est au top. Mais mais... le problème d'ENSAE ce sont les contenus obsolètes. Ils ont mis très longtemps pour mettre du neuf et c'est loin d'être parfait. Quelques exemples :

    • En thèse je voulu suivre les cours chez eux... bas leurs cours en dernière année correspondait à mon cours de Master 1. bref, ils étaient en retard d'un an par rapport à ma fac!!!
    • On a eu plusieurs stagiaires d'ENSAE. Certains évitent tous ce qui est lié au stats et analyse des données, mais ont le toupet de postuler à des stages ou master où c'est le prerequis. Ils sont pris, parce qu'ils viennent de l'ENSAE... mais on se rend rapidement compte qu'ils n'ont pas le niveau.

    Concernant machine learning et les formations récentes dans les écoles d'ingénieurs. Primo : il ne faut pas oublier qu'en français on dit apprentissage automatique. Secundo : l'analyse des données (y compris ACP), le nettoyage des données, les regressions, classification, clustering etc tout cela est utiliser avec les données économiques et bien sur étudié par les ENSAE (MIAGE et économistes). Ce qui est nouveau, c'est la partie programmation (du vrai code utilisable et scalable), l'étape de "production" (mise en place du modèle qui tourne et apporte de l'argent), la maintenance, les nouvelles techniques (CNN, NLP), les cartes graphiques avec un langage spécial (avant il fallait être informaticien pour mettre tout en place). Tout cela on appelle maintenant "Data Science". Non, ENSAE ne propose pas une formation complète. Mais les écoles d'ingénieurs encore moins. Il y a quelques formations qui marie les deux, mais c'est rare. Et à vrai dire on ne peut acquerir toutes ces connaissances qu'en faisant la thèse. Parce qu'il faut du temps.

  • Merci, intéressant vorobichek.

    Justement, je me demandais ce que ça donnait les boulots liés à "data science".
    Car il y a des formations proposées sur internet (certifiantes genre coursera, etc) que, personnellement, je suis certain d'être capable de suivre.

    Si tu as quelques infos...

    En gros, j'ai lu que ça gagnait un max, qu'il y avait de la demande, mais que ça demandait un gros investissement dans l'entreprise.
    C'est possiblement problématique pour les profs, car ils peuvent avoir une appréhension d'un métier comme quelque chose qui doit leur laisser du temps pour eux (famille, loisirs, etc) du genre "je ne vais pas perdre ma vie à la gagner".

  • Modifié (November 2021)
    Ah, au fait, les boulots liés à l'Insee, dont vous avez parlés et qui ont l'air intéressants, nécessitent certes le passage d'un concours, mais aussi d'être formé dans l'école pendant 2 ans  (sauf erreur de ma part; j'ai vu ça sur leur site).
    Donc bon, comme reconversion, c'est pas la voie idéale (on a plein de contraintes de vie à un certain âge, aller à Paris pendant 2 ans est une décision très problématique).
  • Tu as bossé comme ingénieur, puis comme prof. Tu dois avoir entre 35 et 40 ans, voire un peu plus.
    Se réorienter vers la "data-science".
    - pour entrer sur concours dans une administration ... pourquoi pas. Je ne connais pas du tout, mais j'imagine que le concours est un laisser-passer, personne ne viendra te mettre des bâtons dans les roues parce que tu as fait autre chose avant.  
    - pour entrer dans une entreprise privée, ton parcours va être beaucoup plus difficile à vendre. Certes, il y a beaucoup de demandes. Mais tu pars avec un gros handicap. Et surtout, tu vas te retrouver dans cet environnement 'capitaliste' que tu as voulu fuir.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Tu as parfaitement raison: je me retrouverai dans cet environnement "capitaliste" qui ne donnerait pas de sens à ce que je fais (pour l'âge aussi, t'es pas loin!).
    Je laisse tomber data science.
  • Modifié (January 2022)
    Je découvre ce post.
    J'avais aussi longtemps pensé à passer des concours : INSEE ou Finances Publiques.
    Mais j'ai vite fait marche arrière.
    En effet, bosser à l'INSEE me tentait bien et donc j'envisageais Contrôleur. Mais j'aurais très vite été reclassée à l'indice maximal et il m'aurait fallu passer d'autres concours pour évoluer, comme celui d'administrateur en interne. Donc, j'aurais sans cesse passé des concours.
    Le concours d'administrateur est très dur en externe et il y a  ensuite 2 ans de formation puis des mutations tous les ans. L'idée de me retrouver en région parisienne ou ailleurs m'a fait abandonner ce projet.
    Inspecteur des finances : pas passionnant et sûrement stressant. Déjà que le métier de prof n'est pas valorisant aux yeux des gens alors celui d'Inspecteur...
  • Idem j'ai pensé à la finance mais je n'aime pas le droit. Je n'aime pas les horaires fixes boulot dodo 8h 18h .
    Puis les mutations sont horribles même avoir ma ville des Yvelines pas du tout demandée dans l'éducation nationale, dans les finances publiques il faut 5 ans d'ancienneté pour la demander.


  • Compte tenu que tu ne veux pas participer à cette société capitaliste, pourquoi ne te reconvertis tu pas, par exemple, dans l’agriculture biologique ? 
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