Différenciation en classe de première
Bonjour
Un certain nombre d’élèves, avec un niveau moyen voire faible, choisissent la spécialité maths en première en prévoyant de l'abandonner en terminale pour conserver l'option maths complémentaires.
Je trouve finalement que le niveau en terminale est plus homogène qu'en première.
Aussi je souhaitais avoir des idées pour gérer au mieux l'hétérogénéité des élèves.
Comment traiter le programme sans démotiver les plus faibles et sans faire perdre de temps aux élèves les plus doués ?
Je suis preneuse de toutes vos idées. Merci beaucoup.
[L'apostrophe n'est pas qu'un artifice décoratif ! AD]
Un certain nombre d’élèves, avec un niveau moyen voire faible, choisissent la spécialité maths en première en prévoyant de l'abandonner en terminale pour conserver l'option maths complémentaires.
Je trouve finalement que le niveau en terminale est plus homogène qu'en première.
Aussi je souhaitais avoir des idées pour gérer au mieux l'hétérogénéité des élèves.
Comment traiter le programme sans démotiver les plus faibles et sans faire perdre de temps aux élèves les plus doués ?
Je suis preneuse de toutes vos idées. Merci beaucoup.
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Réponses
Il y a de nombreuses idées intéressantes que ce document offre, et que tu pourras transposer en première.
C'est très difficile à mettre en place si tu n'as que peu d'expérience. Si tel est le cas, il ne faut pas trop te disperser et ne choisir que quelques aspects que tu es certaine de gérer en étant à l'aise.
Cordialement,
Thierry
Après libre à chacun de contribuer à cette politique, mais c'est toujours mieux d'avoir conscience des conséquences de ses actes... ou pas.
Cela dit ne nous leurrons pas : quand en TS, tu as le petit Gauss à côté d’un nourrisson, j’aimerais qu’on ne dise pas qu’il s’agit d’un effectif « hétérogène ». Ainsi, de parler dans la plupart des cas de « pédagogie différenciée », c’est assez grotesque sauf si on a le sens de l’euphémisme.
Eh bien, tout le monde dans cette classe avait eu le bac : mon père m'ayant dit que les élèves les plus faibles de la classe avaient profité de l'ambiance et du niveau globalement bon de la classe. Ils avaient été tirés vers le haut alors que les meilleurs élèves ont brillamment réussi.
Moi-même quand j'ai effectué un remplacement en prépa ECS cette année, le niveau y était "hétérogène". Il y avait celles et ceux qui ont intégré HEC ou l'ESSEC (ou qui ne sont pas passé loin et vont cuber) et qui traitaient déjà la moitié d'un sujet d'HEC correctement en Novembre/Décembre et les moins bons qui avaient 5 - sur des sujets plus faciles - et qui ont quand même eu une école du "top 10" pour la majorité.
Ce qui marche, c'est quand tout le monde est homogène dans le sérieux et le respect des apprentissages (ce qui implique aussi d'avoir conscience de ses limites). Tout le monde peut progresser, même s'il y a des différences importantes de niveau.
Ce qui ne marche pas dans beaucoup de classes de lycées, ce sont des élèves n'ayant pas d'habitude de travail, qui n'ont pas encore conscience de ce que requiert l’apprentissage ni de leurs lacunes, et qui ne trouvent pas de motivation pour s'y mettre. Ils ne sont pas entièrement à blâmer, l'institution (leurs parents aussi parfois) a une grand part de responsabilité.
On désigne surtout le niveau quand on parle d’hétérogénéité et de différenciation.
Très rarement du « profil », pour rester pudique.
On ne peut pas gérer la différenciation avec des élèves qui ne veulent pas fournir un effort.
Sauf à donner du coloriage.
Puis il reste ceux qui veulent mettre le bazar, quoi qu’il arrive.
Mais là encore, ce n’est pas de cela que l’on parle quand on dit « différenciation ».
J'ai bien conscience que ce rapporte Schumi est plus facile à mettre en œuvre au lycée, mais au collège il suffirait d'avoir un peu plus la culture de l'aide réelle aux élèves en difficulté comme cela se passe dans d'autres pays, USA compris. Ça ne se fait pas en France pour des raisons culturelles, les dispositifs "d'aide" ayant pour effet d'enfoncer un peu plus.
Il n'y a pas de solution miracle, pour ma part. On peut essayer des DM à deux niveaux, ou d'autres facultatifs pour ceux qui ont du mal et obligatoires (mais non notés) pour les autres. S'attendre à ce que d'excellents élèves refusent de faire ces DM. Attention aussi avec les élèves qui, tout comme le ministère et ses modalités de notation pour le baccalauréat, font la girouette dans leurs vœux de conserver ou non l'option en Terminale.