Pourquoi enseigner les mathématiques [...] ?

2»

Réponses

  • @kioups
    vorobichek : les racines carrées sont vues dès le collège.
    Tu es sur??? Il y a un peu de chose en 3e, mais c'est tellement ridicule...
    Et pour ce qui est du calcul littéral, je peux te dire que certains en bouffent pas mal...
    Plus de 70h en une année? Je n'ai jamais vu ça en France. Le programme normale à l'étranger c'est 60h-70h/an pendant 2-3 ans. En France c'est plutôt 10h-15h (2-3 semaines de cours).
  • @lourran,
    Vorobichek
    J'ai dû mal m'exprimer, pour que tu caricatures à ce point mes propos.
    C'était du sarcasme? Il est possible que j'ai mal compris... Quand tu dis qu'il faut vulgariser, tu es sérieux?
  • Ah, les racines carrées… Deux heures de cours en seconde, soit environ 10 minutes de cours dans certaines classes… Tout dépend de la quantité de travail personnel à la maison.

  • Les racines sont effectivement au programme seulement à partir de la seconde et c’est le plus souvent très (trop) vite expédié. Il est loin le temps du brevet où systématiquement on demandait de mettre sous la forme $a\sqrt{b}$ telle ou telle expression. Le collégien d’aujourd'hui ne voit que deux choses au sujet des racines carrées : on tape à la calculatrice sur la touche racine carrée pour obtenir une longueur avec le théorème de Pythagore et les solutions de l’équation $x^2=a$ sont $\sqrt{a}$ et $-\sqrt{a}$ (si a positif).
    On peut se réjouir du retour d’au moins une identité remarquable $a^2-b^2=(a-b)(a+b)$ dans le programme de troisième et donc se dire que l’élève n’a même pas besoin de la racine carrée pour résoudre l’équation $x^2-1=0$ mais j’ai bien peur que l’élève n’écrive $x^2=1$, prenne sa calculatrice pour calculer $\sqrt{1}$ et -$\sqrt{1}$ et marque sur sa copie les deux valeurs qu’il voient sur sa calculatrice...
    Premier cas (avec factorisation) : l’élève doit voir que 1=$1^2$, doit appliquer son identité remarquable pour arriver à une équation produit, doit savoir comment résoudre une équation produit puis enfin doit savoir se dépatouiller avec ce qu’on appelle souvent et abusivement ’’je passe’’ (même si dans ce cas c’est un cas extrêmement simple)
    Deuxième cas: l’élève doit savoir se dépatouiller avec ce ’’je passe’’ (cas très basique également ici) et....c’est tout!
    Conclusion: je milite pour enlever ce ’’les solutions de l’équation $x^2=a$ sont $\sqrt{a}$ et -$\sqrt{a}$’’ du programme.:-D
  • Vorobichek,
    La pire des choses, c'est quand la moitié de la classe ressort en disant : je n'ai rien compris.
    La pire des choses,c'est quand le système valide ça. Les élèves ont assisté à 100 heures de cours de maths, sans rien comprendre du début à la fin, on valide, et on les fait passer en classe supérieure, où ils comprendront encore moins mais ce n'est pas un problème.
    C'est d'une hypocrisie sans nom. On ne rend service à personne avec une telle stratégie.

    Ce que je veux, c'est que les élèves sortent de cours en disant : j'ai appris quelque chose.
    Et si ça doit passer par des cours ambitieux pour certains élèves, et des cours de vulgarisation pour d'autres, alors c'est la solution.
    Si ça doit passer par des cours de soutien, ok, tout me va.
    Sauf l'hypocrisie que je dénonçais au début.
    Et si il reste un doute : la solution de baisser le niveau pour tous en douce, de renoncer à enseigner les maths, ce qui se fait depuis des années, ça ne me convient pas non plus. Pas du tout.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Lourrran a écrit:
    La pire des choses, c'est quand la moitié de la classe ressort en disant : je n'ai rien compris.

    Et pourquoi n'ont-ils rien compris? N'est-ce pas la question la plus importante à résoudre?
  • Vorobichek : 70 h, c’est la moitié de l’année… donc non… mais certainement plus de 2 semaines. Surtout que c’est toute l’année…
  • Pour le ’’je n’ai rien compris’’ c’est vraiment difficile de faire une généralité. Il y a le ’’je n’ai rien compris’’ car je m’en fiche un peu en réalité et que je ne veux pas faire d’effort pour comprendre mais en disant ’’ je n’ai rien compris’’ je reporte la faute au prof... Il y a le ’’je n’ai rien compris’’ sincère mais les lacunes de l’élèves sont tellement importantes que même si l’explication est bonne elle n’est pas accessible pour lui à moins de revenir très en arrière toujours et encore (pas facile à faire en classe ça). Il y a aussi le ’’je n’ai rien compris’’ sincère aussi sans doute parce que l’approche n’était pas forcément adéquate (difficile de préciser ce adéquat d’ailleurs).
    Je suis plutôt d’accord avec Lourran sauf que je vois beaucoup d’élèves qui comprennent sur le coup (réellement et sincèrement) mais comme ils ne pratiquent pas, et bien ils oublient et parfois très vite pour certains...Comprendre c’est très bien (c’est même essentiel en maths) mais cela ne suffit pas pour une grosse partie des élèves, il faut travailler derrière pour vérifier que l’on a vraiment ’’compris’’ et ça ils ont beaucoup, beaucoup de mal à le ’’comprendre’’... C’est un peu comme l’apprentissage d’une langue étrangère, vous pouvez comprendre de nouveaux mots, de nouvelles expressions, de nouvelles tournures grammaticales mais si vous n’appliquez pas très régulièrement, tout tombe à l’eau sauf pour les plus doués. J’ai l’impression que l’on oppose souvent le ’’comprendre’’ avec la ’’mémoire’’ et je pense que c’est une erreur du moins à un niveau comme le collège et si on veut un enseignement qui n’est pas réservé à une ’’élite’’.
  • "mais comme ils ne pratiquent pas, et bien ils oublient" oui c'est exactement ça, et je l'ai vraiment mauvaise de voir que les gamins que j'ai aidés au CM2 régressent fortement en 6e.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Oui, le manque de pratique, certainement.
    C'est comme le vélo ou le jeu d'échecs ou n'importe quelle activité.
    On apprend, on pratique intensément quelques semaines et on n'oublie plus pendant suffisamment longtemps.
    Si on apprend à faire du vélo, on roule 500 mètres, et on range le vélo pour le ressortir 1 an plus tard, c'est mort. Il faut réapprendre comme au 1er jour.

    Mais aussi certainement des cas avec des bases insuffisantes.Vous vous souvenez certainement de cet étudiant en 'Ecole du numérique' qu'on a vu sur ce forum il y a un an.... c'était un cas extrême, certes, mais parlons-en.
    Pour moi, dès le CM2, il était en situation d'échec. Et il a été trimballé de classe en classe, jusqu'en terminale. On lui a donné son bac, sur un malentendu. Un dysfonctionnement qui a duré du CM2 à la Terminale !
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Je suis d’accord avec Biely. Ce problème pourrait être résolu si les programmes étaient moins lourds. Exemple type mardi en Seconde : j’avais fait des calculs algébriques avec mise au même dénominateur dès septembre (ça les avait tués), on en a refait mardi pour résoudre des inéquations quotient. Ceux qui ne savaient pas faire en septembre n’ont évidemment encore rien compris et ceux qui savaient (parfaitement ou « à peu près ») avaient pour la plupart oublié. Bon c’est vite revenu pour les meilleurs quand même (en gros 3 ou 4 sur un demi groupe). Tout ça pour dire que si on arrêtait de vouloir charger la mule à tout prix avec des programmes trop copieux (on avait déjà du mal à tout bien faire les dernières années avant la réforme et on avait plus d’heures), on pourrait davantage réinvestir.
    Le système est devenu tellement incohérent : tout le monde passe sans souci ET on prétend dans le même temps augmenter le niveau d’exigence des programmes. Quand on voit les sujets d’examens c’est tout le contraire... Vaste hypocrisie...
  • Badiste, ce genre de calculs se faisaient il y a trente ans, si je ne me trompe pas.
    Là, le problème vient du fait que les programmes de collège ont été sacrément allégés, en calcul comme en géométrie et qu’en même temps, ceux de lycée ont été sacrément alourdis.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Oui et alors? Il faut aussi comparer ce qui est comparable... Comparer la composition d’une classe de seconde actuelle et d’une classe de Seconde de l’époque... A part dans les lycées qui sélectionnent et n’ont que l’embarras du choix je ne vois pas en quoi on pourrait comparer. En tous les cas ce genre de calculs a bien été remis dans les programmes.
  • Et alors ?
    On alourdit les programmes de lycée (ce qui est a priori péjoratif mais en fait, ces programmes semblent plus intéressants que ceux d’avant) mais ceux de collège restent indigents. Forcément, les élèves vont galérer.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Oui le programme est plus intéressant mais encore plus algébrique (et donc cumulatif). Il ne suffit pas que le programme soit intéressant, il faudrait aussi qu’il soit tenable dans le temps imparti. J’ai 5 élèves par classe qui savent encadrer un nombre décimal, en 4 heures avec ce type d’élèves (et ce n’est absolument pas le pire lycée du 93 loin de là), je ne vois pas comment avec la merveilleuse organisation actuelle qui suit (plus de maths dans le tronc commun) on peut s’en sortir. C’est intéressant pour les profs, pour les bons élèves mais il faut bien avouer qu’ils sont de plus en plus rares. Qu’on me demande pas à la fois d’accompagner tout le monde et de faire cours pour 3 élèves sur certains points. La fameuse injonction contradictoire...
  • Il serait nettement plus tenable si ceux de collège n’avaient pas été vidés.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Ça dépend ce qu’on souhaite y faire. Si le but du secondaire est de préparer à la MPSI oui, le collège est indigent. Si le but de l’école est de donner un bagage minimum commun à tous tout en tentant de préparer les meilleurs à la prepa (c’est ma conception), alors pour moi le programme de collège actuel est très bien, le problème vient du lycée où c’est trop brutal en Seconde.

    On aurait quand même pu aussi garder les programmes de collège, faire un programme bien structuré mais moins lourd en Seconde (franchement les équations cartésiennes de droite faut pas déconner on est revenu 20 ans en arrière), mettre des maths dans le tronc commun de 1G avec le même programme que la voie techno et mettre une spé avec des contenus d’intersection vide avec le programme de tronc commun pour compenser un programme de seconde moins lourd). Le bon élève aurait alors fait 7h de maths en 1G, comme en HG ou langues actuellement. Mais non en maths « il faut toujours faire autrement » que les autres. Et après on s’étonne du mépris envers notre discipline.
  • Le but du collège est au minimum de préparer au lycée, actuellement, ce n’est pas le cas.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Ce que tu dis est vrai avec le postulat que c’est au collège de s’adapter au lycée et pas le contraire. Je ne vois pas en quoi ce serait forcément le cas. Qu’il faille un minimum de bases on est d’accord. Que le programme de lycée soit forcément très bien dans le temps imparti et que du coup le problème est forcément au collège c’est beaucoup plus discutable. C’est incohérent on est d’accord mais pour moi le problème est avant tout dans le bac Blanquer et tout ce qui va avec. La hausse prétendue du niveau est un bide total.
  • Le programme de collège a été vidé, on pourrait le remplumer un peu, ça ne serait pas du luxe.
    Disons que s’occuper du lycée sans s’occuper du collège, ce n’est pas très réussi.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Badiste75 a écrit:
    Le problème est avant tout dans le bac Blanquer ..

    Et donc, il y a 2 ou 3 ans, tout était rose ?

    Ceci dit, je suis d'accord avec Nicolas Patrois, réparer le lycée alors qu'on n'a pas encore réparé le collège, ça met en évidence certains problèmes. Ca ne crée pas les problèmes, ça fait qu'on les voit un peu plus et qu'on ne peut plus faire l'autruche.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Le programme du collège ne s’est pas si effondré que cela même si effectivement on a un peu perdu et que l’on marche sur la tête pour l’apprentissage de certaines choses comme les fractions qui est étiré sur quatre années alors que l’on pourrait tout voir dès la sixième et ensuite appliquer et encore appliquer en enlevant la calculatrice bien entendu.
    Le problème est que les élèves ne maîtrisent absolument pas ce qui est indiqué dans le programme du collège, que les notions souvent les plus délicates sont reléguées en fin d’année voire carrément zappées. Je serais curieux par exemple de savoir le pourcentage des élèves de troisième qui ont vraiment travaillé sérieusement les équations produits avec les factorisations par identités remarquables etc. Si la majorité des élèves avaient véritablement les bases qui sont indiquées dans le programme du collège je pense que les profs des lycées seraient aux anges mais on en est très loin.
    Complètement d’accord avec Badiste75, la réforme Blanquer sur le bac est en train de saccager le peu qu’il restait au lycée et de mettre au pas les ’’résistants’’, petit à petit tout le monde se met à l’école des fans de gré ou de force...
  • biely, il ne reste tout de même plus grand chose en géométrie pour avoir du biscuit en démonstrations.
    Les droites remarquables ? Apu.
    Les bissectrices et la distance à une droite ? Apu.
    Les angles complémentaires ? Apu.
    Et je dois en oublier.
    On a gagné les cas d’égalité et les triangles semblables mais on ne gagne pas au change.
    Même en calcul, on ne cesse de repousser les « difficultés ». Ainsi, les divisions entre nombres décimaux .
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • la réforme Blanquer sur le bac est en train de saccager le peu qu’il restait au lycée et de mettre au pas les ’’résistants’’, petit à petit tout le monde se met à l’école des fans de gré ou de force.

    Tout le monde, certainement pas.
    Je peux te dire que dans le lycée où est ma fille, qui est en terminale, Spé maths et Maths expertes, ce n'est pas l'école des fans. Le niveau des exercices traités est parfois salé et la quantité conséquente.
    Je pense qu'elle est plus efficace que moi sur l'algorithme d'Euclide étendu...
    Le lycée jouxte l'université (on passe devant le lycée quand on descend au ru), un bon tiers des délégués parents travaillent à l'université ou au CHR... Le lycée est d'ailleurs baissé dans les classements l'an dernier parce qu'il y a un retour des CSP++.

    Donc, voilà, la réforme Blanquer, ce n'est pas du nivellement vers le bas, c'est juste l'explosion des inégalités scolaires. N'est-ce pas le but depuis le départ ?
  • Nicolas.patrois
    Je ne suis pas d’accord , on a un peu perdu certes mais il reste encore beaucoup de choses pour faire de la géométrie intéressante, les triangles semblables, les homotheties, ce n’est pas rien par rapport aux bissectrices ’’perdues’’ par exemple. Angles complémentaires, oui bof, pratique pour aller un peu plus vite parfois dans le cas de triangles rectangle mais cela ne va pas chercher loin. Le vrai problème n’est pas vraiment dans le programme à mon avis , il est dans le fait qu’un élève mauvais qui ne maîtrise pas du tout ce programme peut se retrouver facilement avec un 14 de moyenne en maths.
  • biely même au CM2. L'intégralité des bases du calcul littéral est facilement assimilable dès la 6e.
    Je crois que jadis on commençait l'algèbre structurale en 4e.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • biely, les droites remarquables, quand même, étaient l’occasion de démontrer plein de trucs sympathiques et très tôt. En plus, il y a un prolongement avec les barycentres qui ont disparu eux aussi.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • L'enseignement des fractions étalé sur 4 ans... Faut pas s'étonner si les élèves ne comprennent pas.

    On va apprendre à jouer aux échecs. Cette année, on apprend le mouvement des pions. L'année prochaine, on apprend le mouvement des tours.
    Dans 2 ans, les cavaliers, Et dans 3 ans, vous serez fous.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • C’est ce qui se passe avec les divisions.
    Petit à petit, l’enseignement des divisions de décimaux a été repoussé.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Nicolas.patrois
    Oui mais il ne faut pas oublier une chose: on parle d’élèves qui à la fin du collège sont le plus souvent incapables de développer, factoriser ou de résoudre une équation du premier degré avec des fractions. A mon avis Il y a des priorités à établir. Ce qui fait peur c’est de voir tous ces élèves qui en début de seconde semblent avoir tout oublié : Thales, Pythagore, les angles etc. Les acquis sont d’une fragilité extrême et s’évaporent très vite.
    Lourran
    Oui c’est exactement ça!
  • J’aimerai m’éclater à enseigner des maths au collège mais j’ai l’impression de ne pouvoir y parvenir parce que le programme est indigent. Il faut aussi mettre dans le paquet tout ce qui va avec : les problèmes de discipline avec le pas-de-vagues, l’école des fans, etc. Mais surtout, en diluant les notions (comme ces fameuses fractions), en n’ayant aucune exigence de réussite sur le calcul littéral, en évacuant toute subtilité (par exemple sur les racines carrées), on nous transforme notre discipline en une plaisanterie qui ne mérite pas le respect : bref, on passe pour des cons et on cultive le désintérêt pour les maths.

  • Bonjour,

    @sato : Tu ne passes pas pour un con. Tu passes pour un animateur de centre aéré. Ce n’est pas grave. Parmi ces élèves il y a des ingénieurs, des médecins et des avocats… le fait de faire perdre des années aux élèves avec des programmes débiles ne change pas leur potentiel qui se réveillera bien un jour (au lycée ou post-bac).

    Courage.

    Tes élèves méritent ton sacrifice.

    Je reconnais qu’il faut savoir donner sans rien recevoir en retour.

    N’est pas enseignant dans l’EN qui veut.
  • Oui les acquis sont très fragiles et la mode (on voit ça dans les formations et sur les sites académiques) des progressions spiralées n'aide pas (parmi plein d'autres choses) : des petits chapitres d'une semaine ou une semaine et demie donc cinq heures de cours qui comprennent une activité d'introduction (qui ne sert à rien dans la grande majorité des cas), puis une autre heure où l'on met les élèves devant un ordinateur pour faire du tableur ou tracer des rosaces ou autres dessins avec scratch, puis une tâche complexe. Ça laisse peu de temps pour faire des exercices sur les bases...
  • Rimf84
    Complètement d’accord! La progression en spirale où on passe son temps à commencer des bouts de chapitres est une catastrophe pour les élèves, on saupoudre et surtout on dilue au fur et à mesure!
  • Il paraît qu'il ne faut surtout pas appliquer :)

    Receeeeette ! Receeette ! Noooooon ! comme dirait Dracula face à la lumière.
  • biely, il ne faut pas oublier que les heures de cours aussi s’évaporent en collège.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Nicolas.patrois
    L’évaporation elle est surtout dans ce que décrit rimf84 en rajoutant une chose: le temps perdu parfois énorme pour rétablir le calme dans la classe.
  • Oui mais avant, on avait plutôt quatre heures que plutôt trois heures.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • 3h30 de cours par semaine au collège en maths (sauf 6eme), moins le temps d’aller les chercher dans la cour, moins le temps qu’ils se mettent au travail, moins le temps perdu dans la lenteur d’écriture (et qu’on ne me dise pas que les élèves écrivaient aussi lentement avant, je parie que c’est faux) et bien on doit se situer peut être autour de 2h30 par semaine d’un travail en classe…donc fait on encore réellement apprendre des notions au collège…et puis apprendre c’est trop compliqué, pourquoi apprendre ? Le smartphone nous donne la réponse…oh oui, Smartphone, donne moi la réponse !!

    On parle des maths certes ici mais pour le français c’est la même chose…et je me demande si ce n’est même pas pire…
  • La discussion n'intéresse plus personne ?
    Je viens de cacher huit messages partant à la dérive hors sujet.
    Il est temps de fermer.
    AD
Cette discussion a été fermée.