Mon cours de 5e

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Réponses

  • Vous tenez l'administration en haute estime, des gens capables de bâtir un plan pour piéger un individu.

    Je pencherais beaucoup plus vers la désorganisation. Des Services Paie et Ressources qui ont du mal à aligner leurs informations.

    Thierry Poma a déjà évoqué ça plusieurs fois , par exemple ici : être payé,puis devoir rembourser
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Ce n'est pas un oubli. Les gens du rectorat s'en foutent. C'est comme ça qu'ils fonctionnent.

    Personne ne préviendra le chef d'établissement parce que personne ne sera puni à ne pas le faire ; au contraire, mieux vaut pour ces gens éviter de se faire remarquer et remonter des problèmes, c'est là qu'ils seraient punis.

  • Ce n'est pas tenir l'administration en haute estime que de mettre en évidence son fonctionnement normal, quand il semble ne pas être respecté.

    À bientôt.

    Cherche livres et objets du domaine mathématique :

    Intégraphes, règles log et calculateurs électromécaniques.

  • Malveillance ou incompétence, on ne saura jamais de toutes façons. Mais puisqu'ils ont au moins un de ces deux attributs pour sûr, pourquoi ne pas rester avec cette hypothèse ? (le rasoir d'Ockham, tout ça)
  • En fait, le collège m'a contacté en avance sur une boite mail professionnelle. Sauf que je l'avais pas regardé.
    Le collège m'a invité à la pré-rentrée ( aujourd'hui), et m'a envoyé l'emploi du temps.

    J'ai deux classes de 6e et deux classes de 5e, pour 18 heures de cours et 7 demi-journées de présence.
    Etre certifié, cela fait beaucoup d'heures. Il faut vraiment être agrégé pour descendre à 15h.
    Agrégé à 15h, cela peut se faire en 4 ou 5 demi journées.

    J'ai prévenu le collège que je n'étais plus enseignant. Je ne suis pas venu à la pré-rentrée.
  • Zestiria a écrit:
    J'ai prévenu le collège que je n'étais plus enseignant.

    Tu n'aurais pas dû.....Que l'usine à gaz se débrouille toute seule avec les situations absurdes qu'elle crée....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • C'est bien connu, les profs le savent tous, il y a les profs, compétents, dévoués, et il y a les administratifs, nuls par définition...
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • @zestiria : bonjour. Tu as fait une grosse con.....ie. Tu n'aurais vraiment pas dû faire ça, mais vraiment pas.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • lourrran a écrit:
    Il y a les administratifs, nuls par définition...

    Envoyer un emploi du temps et convier à une réunion de pré-rentrée quelqu'un qui a été viré d'EDNAT est à la fois un signe de mauvais goût et une marque de dédain voire de mépris envers le destinataire.....

    Il est urgent de revoir de fond en comble le fonctionnement de l'usine à gaz.....

    Je pense que @Zestiria aurait dû venir à cette réunion....peut-être y aurait- il eu matière à casser son arrêté de licenciement....Il faudrait pouvoir recueillir l'avis d'un spécialiste du droit administratif.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Le problème n'est pas tant l'erreur que les conséquences administratives qui peuvent en découler.

    Ce n'est pas grave si d'autres engagements ont été pris.

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  • Cela dépend aussi de ce que Zesteria souhaite pour son futur, non ?
  • @Ramon : bonjour. Il n'y a plus de recours possible, là où il y en avait au moins un si zestiria n'avait pas encore trainé du pied et se serait rendu au RDV (refus de travailler !). Franchement, ce n'était pas difficile, surtout en tenant compte en particulier des paramètres géographiques. Là, il s'expose à une radiation définitive en tant que remplaçant potentiel, puis il devra rembourser tous les salaires indus à la DGFIP jusqu'à réception de son arrêté ministériel, seul document officiel attestant son licenciement. Il avait une chance et il ne l'a volontairement pas saisi. Je me demande si zestiria veut travailler. Contrairement à moi, il est très très très loin de la retraite.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • @Thierry

    Cela ne sert à rien d'y aller. Mon arrêté de licenciement est en préparation, que j'y aille ou pas. je suis payé en attendant.
    Bien sûr, en attendant, j'aurais pu me présenter au collège et faire cours. Pourquoi ? Qu'est-ce que cela veut dire une radiation définitive en tant que remplaçant potentiel ?


    @Dreamer : je n'ai pas saisi les conséquences administratives.
  • @zestiria : comment sais-tu avec certitude que ton arrêté de licenciement est en préparation ? J'ai l'impression que tu vis en te faisant les questions présupposées et tes (propres) réponses. Tu n'es plus étudiant, il est temps de te réveiller.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Justement, il est temps de se réveiller. Je suis passé en commission, et à l'issue de la commission, j'ai été averti d'un refus définitif.
    C'est une décision définitive. Donc c'est fini, j'attends mon arrêté de licenciement, qui est en préparation.
  • @zestiria :
    Qu'est-ce que cela veut dire une radiation définitive en tant que remplaçant potentiel ?

    Mets-toi à la place du chef d'établissement, qui n'y est pour rien dans ton affaire, que tu as mis dans une m....e pas croyable. Pense-tu qu'elle va rester inerte ?

    Je pense que ta gestionnaire est absente, ce qui explique peut-être la situation que tu rencontres. Tu aurais dû te rendre au RDV.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • @Thierry:

    Cela ne change rien pour la direction du collège. Le collège va demander à ce qu'un enseignant libre vienne. Les TZR servent à cela.
    Certes, j'aurais pu aller à la réunion, informer le collège de l'erreur de vive voix, et me proposer de faire un remplacement bénévole, en attendant que quelqu'un soit nommé.

    J'ai prévenu le collège, par politesse, et je ne suis plus enseignant.
  • Mais il n'a mis personne dans une situation difficile, puisqu'il a contacté l'établissement ... au contraire, y aller pour essayer de profiter d'un système absurde, comme proposé, n'aurait pas été complètement honnête avec l'établissement (s'il doit partir précipitamment par exemple, alors il faudra le remplacer).
    Je ne dis pas qu'il fallait ne pas y aller, peut être que cela aurait, par miracle tout de même, permis de récupérer le poste, et en tout cas permis de montrer une détermination à rester, voire à retenter gracieusement sa chance.
    Mais si Zestiria ne le souhaite pas absolument, alors c'est à mon avis très honnête de sa part de prévenir.
  • @Polka : bonjour. Il aurait pu prévenir le chef d'établissement en s'y rendant, dialoguer avec ce même chef d'établissement. Cela aurait fait toute la différence. Pour ma part, je ne souhaite plus discuter de cette affaire.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • En gros, si zestiria n’a plus du tout envie d’être prof, je le comprends.
    S’il était encore dans l’hésitation, là je ne comprends pas.
    Et je m’interroge sur « le refus définitif » : était-ce oral ou écrit ?
  • Le refus définitif m' a été notifié par écrit.
    Alors bien sûr, j'aurais pu aller au collège, par curiosité.
  • Concernant l'écrit, il semble évident qu'il n'a pas été transmis, sinon zestiria ne l'attendrait pas.

    Je suppose donc que la décision motivée devant le jury a été orale.

    Tenant compte de cela, il y a eu manquement manifeste de l'administration (indépendamment de la décision prise, la non signification vaut nullité de l'acte, encore faut-il savoir comment le faire valoir, notamment car il y a des délais et c'est un peu compliqué, toujours est-il que tout manquement de l'administration est de facto en faveur de l'administré).


    [Édit : Plus d'application.]

    Concernant l'établissement en question, c'est une tracasserie mais clairement pas la fin du monde non plus, au pire une semaine ou deux de flottement dans un horaire, j'ai déjà vu bien pire (parfois toute une année en pointillé, je peux vous assurer que ça c'est très mauvais et intentionnellement malhonnête de la part de celui qui fait cela, chacun ses raisons).

    Par contre zestiria, les conséquences sont effectivement au niveau de tes droits salariaux et, suivant ta reconversion de travail, une information inutile dans ton dossier en ta défaveur, ce point est de moins en moins vrai car avec certaines pénuries, les employeurs sont peu regardants.

    Après tout, tu reste maître de tes propres choix, je continue à te souhaiter le meilleur.

    À bientôt.

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  • @dreamer :

    En quoi cela affecte mes droits salariaux ? Il y a juste une erreur. L'académie a décidé mon licenciement, et j'ai été prévenu par écrit.
    Comme c'est le ministère qui rédige les arrêtés de licenciement, je dois patienter. Dans la période d'attente, qui a démarré en juillet après l'annonce des résultats, je ne suis pas censé prendre de poste, et je suis payé.

    Je ne saisis pas les conséquences.
  • Je suis l'affaire de très loin, mais je sais qu'on t'a déjà dit : tu vas continuer à toucher ton salaire ... parce que les services mettent beaucoup de temps à faire suivre les informations...
    Mais un jour, on va te demander de rembourser les salaires de septembre et octobre, et peut-être novembre. ( peut-être juillet et aout ?????)

    Je ne sais pas si c'est vrai, je ne fais que répéter ce que disait Thierry 50 ou 100 messages plus haut.
    Et ça ne me surprend pas du tout. Je suis à peu près convaincu qu'il a raison.

    C'est assez courant que l'administration demande à rembourser le trop-perçu.

    En gros, c'est : tant que tous les papiers n'ont pas été tamponnés, on continue de payer le prof ... parce que peut-être, il a besoin d'argent pour manger, peut-être, la décision de licenciement sera annulée ... le bénéfice du doute.
    Et quand tout est bien béton, quand on est certain que le type est licencié, quand il n'y a plus de recours à craindre, on arrête de le payer, et on lui demande de rembourser le trop-perçu.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Ce qui est surtout étonnant, c'est que zestiria n'ait toujours pas un nouveau boulot.
    Normalement, avec un diplôme de maths, en deux jours on devient actuaire.
  • @zestiria : pour l'avoir vécu personnellement, la DGFIP établit les salaires de tout fonctionnaire ou assimilé le 8 du mois N pour le mois N+1. Ok ? La DGFIP n'ayant eu aucune information sur ton licenciement, elle considère que tu es toujours salarié. Tu vas donc recevoir la totalité du mois de septembre 2021 qu'il faudra que tu rembourses soit totalement, soit en partie. En effet, la DGFIP va continuer ce processus tant qu'elle ne sera pas saisie par le service gestionnaire de ton rectorat (qui n'a pas fait correctement son job pour ce qui est de IPROF). Ce service ne peut saisir la DGFIP qu'à partir du moment où tu recevras par lettre recommandée avec avis de réception ton arrêté ministériel, seul document officiel et valable devant les services administratifs. Je précise que j'ai été obligé de fournir au service de gestion de mon rectorat la preuve que j'ai bien reçu l'arrêté officiel.

    Les salaires de juillet et août 2021 ne sont normalement pas à rembourser, puisque ton contrat professeur-stagiaire courait jusqu'au 31 août 2021.

    Cependant, compte-tenu de la situation administrative particulière que tu rencontres, il se peut que tu doives rembourser la totalité des salaires du mois de septembre, éventuellement du mois d'octobre, ... Ne les utilise surtout pas !

    Cela ne fera que deux fois que je m'exprime sur le sujet, avec une variante.

    PS : à ta place, je téléphonerais au rectorat, à mon gestionnaire (Mathématique).
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • @Cyrano : il ne peut pas en avoir un, puisque administrativement rattaché au rectorat jusqu'à la réception de ce fameux arrêté officiel.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Et ce fameux arrêté ne peut pas intervenir avant le 31 août...
  • @Thierry :

    oui, c'est ce que j'ai suivi aussi. Mon licenciement est effectif le jour où je reçois mon arrêté de licenciement.
    D'ici là les salaires sont dus. Je profite de l'attente pour faire ma recherche d'emploi. En attendant, je suis encore considéré comme enseignant.

    Je ne vois pas l'intérêt de contacter les gestionnaires, je ne vais pas leur demander d’accélérer la rédaction de mon arrêté de licenciement, alors que cela me fait des congés payés supplémentaires.
  • @kioups : effectivement, puisque lors de le réception de la lettre rectorale de sa mise en licenciement (plutôt officiellement de fin de contrat), zestiria avait deux mois pour saisir les tribunaux administratifs afin de contester le jugement prononcé. Ce qu'il n'a manifestement pas entrepris.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Je ne vois pas l'intérêt de contacter les gestionnaires, je ne vais pas leur demander d’accélérer la rédaction de mon arrêté de licenciement

    Ai-je écris cela ? C'est le Ministère qui décide, pas le rectorat. Franchement, l'objectif est de téléphoner pour leur demander de modifier ton statut sur IPROF, statut qui risque de te mettre dans une position instable et inconfortable. Pour la deuxième fois, ma gestionnaire l'avait fait le 25 août 2020, au retour de ses congés. Après, tu fais ce que tu veux. Je t'aurai simplement averti.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Concernant le salaire, je serais d'avis de Thierry Poma: ne pas trop jouer avec en estimant qu'on y a droit (à moins d'en être certain, et encore ...). J'ai personnellement vu des gens percevoir des aides sociales non dues et non voulues, avertir l'administration pendant plusieurs années avant que cette dernière décide, un jour, de demander le remboursement complet ... autant dire qu'il vaut mieux partir du principe que ce n'est pas dû, et avoir au mieux une bonne surprise.
  • Bonjour,
    je pense que Zestiria ne doit faire que ce qu'il a envie de faire, il n'est tenu par aucun engagement, même moral vis à vis d'une institution qui l'a dégagé sans retour.
    Le fait de prendre le poste aurait pu l'exposer à quelque chose de très désagréable, lorsque l'administration s'en serait rendue compte.
    Avez-vous connu cette divine période, dans les années 2000, ou on engageait des vacataires sur 200 heures max, parce qu'au delà on aurait du leur payer des charges? (ils ne cotisaient ni au chômage, ni à la retraite ...), que l'on allait parfois chercher en catastrophe au milieu d'une journée de cours parce qu'ils risquaient de dépasser le seuil?
  • Merci pour votre soutien à tous. Cette péripétie était, certainement, la dernière.
    Il me paraît fantaisiste que le collège me demande malgré tout de faire cours, en attendant mon licenciement.
    J'espère que mon arrêté de licenciement n' arrivera pas tout de suite, afin de majorer mes allocations.

    Je suis allé au bout de l'année scolaire, avec des élèves irrespectueux. C'est quand même pour toucher mes allocations.
    J'ai vu mon emploi du temps, j'ai pu imaginer au plus près ce qu'aurai pu être mon quotidien d'enseignant, avec deux classes de 6e et deux classes de 5e (avec latin). 18 heures de cours en tant que certifié, c'est considérable.


    Merci à tous.
  • On se demande bien pourquoi une fois de plus tu viens solliciter des conseils ?

    Tu demandes s'il faut que tu ailles à la pré-rentrée.
    Les gens te disent : "vas-y".
    Mais de toute façon tu n'avais aucune intention d'y aller, ta décision était déjà prise.

    Ça n'a été que ça en permanence sur ce fil. Tu viens poser des questions, demander des conseils, mais tu traces ton sillon la tête baissée.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Personnellement, j'ai trouvé intéressant ce témoignage en tant que représentatif de le gestion (in)humaine de l'EN.
    On ose envoyer comme si de rien n'était une affectation de rentrée à un stagiaire qui a été définitivement exclu.
    Que doit-il faire? faire sa rentrée comme si de rien n'était et attendre sa convocation par le proviseur?
    vous savez très bien qu'il ne s'agit pas d'une seconde chance qui lui serait offerte, et qu'il sera exclu dans l'heure lorsque la notification arrivera!
    Il parait qu'une des avancée du Grenelle est l'inclusion de formules de politesses lorsque l'administration nous écrit, ...
  • Jusqu'au 31 août, zestiria n'était pas licencié. Pourquoi l'administration préviendrait ? Elle a bon dos l'administration...
  • L'EN est une 'entreprise' avec plus de 1 million de salariés. Donc une entreprise avec une gestion inhumaine.
    C'est une entreprise où les employés sont hyper-protégés (au sens où rien ne peut bouger sans plein d'accords de plein de gens). Donc une entreprise avec des procédures à rallonge.
    Un mammouth.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • La taille d'une entreprise ne l'exonère pas de toute humanité, mais il faudrait une volonté qui n'existe pas.
    L'erreur en question ne va pas seulement affecter Zestiria, mais aussi l'établissement dans lequel il a été nommé et les élèves qui se retrouvent sans enseignant.
    Enfin, si la majorité des enseignants est "hyper-protégée", (ceux qui sont en poste fixe en particulier), ce n'est clairement pas le cas des personnels précaires ou des stagiaires.
  • Cela dit, je pense que l'absence d'un enseignant pour ces raisons est anecdotique comparée au sous-recrutement poignant de ces dernières années.
  • L'erreur sur Iprof a été rectifiée. Mon affectation a disparue.
    En tout cas, c'est un métier passionnant d'être enseignant.

    Bravo à l'enseignant qui a récupéré cette affectation dans un super collège :
    - avec des bâtiments en bon état
    - dans un quartier très favorisé
    - deux classes de 6e et deux classes de 5e, c'est une bonne répartition, qui permet de mutualiser son travail.
  • Sous-recrutement ?
    Si on recrute un prof, il est recruté pour 40 ans. Bon ou mauvais, il aura droit à son salaire, ses augmentations. Sans différenciation. Et il est hyper-protégé.
    Conséquence automatique : sous-recrutement, de moins en moins de profs sont titularisés, l'administration essaie de fonctionner autrement, donc avec des vacataires.

    Edit : Je dis 40 ans ... disons une quarantaine d'années.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Je ne vais pas mentir, je n'ai pas d'expérience du corps enseignant, mais accuser les profs de mériter le sous recrutement par leur statut, c'est chaud quand même, non ? Et puis, même sans cela, il en manque. C'est factuel.
    Le service public fonctionne avec des ... fonctionnaires, à des niveaux très divers d'ailleurs. Je ne crois pas du tout aux bienfaits des privatisations (c'est comme cela que je le ressens !).
  • @Lourran,
    Bonjour,

    Erreur factuelle: actuellement, si un prof est recruté, il l'est pour 43 ans (172 trimestres) et non 40 ans. Il y a tout de même une différence....Et je ne parle pas des 37,5 années en vigueur pour tous les salariés jusqu'en 1993.
    Autre différence, matérielle également: Pour retrouver le niveau des salaires de début 80, il faudrait les augmenter de 20 à 25 %, ce qui n'est pas rien!

    Sinon, concernant le fonctionnement ubuesque de tous les mécanismes Education Nationale, tout a été dit, ou presque.

    Mais le pire est toujours sûr en ce domaine.
    Cordialement.

    PG
  • Je suis entièrement d'accord avec ceci, d'autant que nous avons maintenant un autre son de cloche. Ainsi le métier d’enseignant est-il passionnant. Il faudrait arrêter de jouer du pipeau.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Des précisions au sujet de deux messages récents.
    Il y a eu beaucoup de recrutement, récemment, de profs de maths débutants mais déjà âgés. Ils démarrent en bas mais ne vont pas rester 43 ans...
    Ensuite, le fait d'affecter quelqu'un sur un poste où il ne sera pas n'est pas réservé aux licenciés. C'est aussi le cas d'ajournés. Ça finit par faire beaucoup de monde ! Ce sont les élèves et les chefs d'établissement qui en pâtissent.

  • - Je veux encourager les stagiaires. En premier poste, il est possible d'avoir une bonne académie et une affectation vraiment agréable.

    - Dans mon académie, j'ai vu des stagiaires vraiment âgés, plus de 30 ans, plus de 50 ans même.
    Aujourd’hui les étudiants ne veulent plus devenir enseignants. Et c'est bien dommage, j'aurais bien voulu être enseignant.
  • Zestiria
    ’’Je suis allé au bout de l'année scolaire, avec des élèves irrespectueux. C'est quand même pour toucher mes allocations.’’
    Tu aurais voulu être enseignant seulement avec des élèves respectueux si je comprends bien. Un peu bisounours sur ce coup non?
  • Il n'y a pas de classe idéale. Chaque enseignant doit faire avec les élèves qu'il a eux.

    Quand je me plaignais que les élèves me méprisaient, ma tutrice me répondait "Pourquoi ?" autrement dit c'est mon comportement qui les aurait induit à être irrespectueux. Lors des derniers cours, un élève m'a même dit :
    "On ne vous respecte pas parce que vous expliquez mal" .

    Ma tutrice m'a bien expliqué que dans certains endroits, les élèves étaient mille fois pire.

    Articles de journaux :

    Dans l'enfer de l'école

    Les jeunes profs épuisés de plus en plus nombreux à démissionner.

    Essai

    Quand les enseignants claquent la porte
  • @zestiria : bonjour. Tu écris
    j'aurais bien voulu être enseignant

    Pourquoi ?
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
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