mathématiciens arabes
Bonjour
Je me demandais quels étaient les mathématiciens arabes contemporains (à 2 ou 3 siècles près) de Al Kwarismi qui lui était perse. La plupart que je connaisse sont perses ou turcs mais je n'en connais pas venant de la péninsule arabique ou du Magreb. Par ailleurs si vous connaissez des mathématiciens berbères de la même période cela m'intéresse aussi. Ne vous gênez pas à me donner des liens ou même référence très vague.
Merci par avance.
Je me demandais quels étaient les mathématiciens arabes contemporains (à 2 ou 3 siècles près) de Al Kwarismi qui lui était perse. La plupart que je connaisse sont perses ou turcs mais je n'en connais pas venant de la péninsule arabique ou du Magreb. Par ailleurs si vous connaissez des mathématiciens berbères de la même période cela m'intéresse aussi. Ne vous gênez pas à me donner des liens ou même référence très vague.
Merci par avance.
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Réponses
Eh bien si tu tapes le mot "arabe" dans le moteur de recherche de chronomaths (qui nous est finalement et heureusement toujours accessible, merci Serge), tu obtiendras plein de réponses.
Rémi.
Abu Kamil qui est égyptien, il n'a pas d'autres mathématiciens de la péninsule arabique ou du Magreb.
Si tu n'es pas réfractaire à l'anglais tu peux essayer :
- http://en.wikipedia.org/wiki/Category:Arab_mathematicians
- http://en.wikipedia.org/wiki/Category:Muslim_mathematicians
- http://en.wikipedia.org/wiki/Category:8th_century_mathematicians
- http://en.wikipedia.org/wiki/Category:9th_century_mathematicians
- http://en.wikipedia.org/wiki/Category:10th_century_mathematicians
Ils exercent actuellement en France et aux USA, les autres n'ont pas eu assez de chance pour se faire connaitre. Il y a la contrainte de gagner du pain ...
Salutations
Pour "maghrébiser" le contexte Lamrabet D., Introduction à l'histoire des mathématiques maghrébines", Rabat, 1994.
Et bien sûr les très nombreux travaux sur le sujet de Ahmed Djebbar (je pense à ses travaux sur la combinatoire maghrébine d'Ibn Mun im).
Amicalement. NV
Le arabes quend à eux et surtout les marocains n'ont pas de chance mais tout le monde sait que ces derniers détiennent une place avancé dans le classement internationan (:P)
Qu’est-ce que ces messages incompréhensibles viennent faire ici ?
-- Schnoebelen, Philippe
Al qalasadi, sauf erreur, était berbère. Ibn al Bana de Marrakech, donc du Maroc. Ibn Aflah, de la péninsule ibérique... Ce dernier a sans doute inspiré Regiomontanus quand il a écrit son traité de trigonométrie Des triangles de toutes sortes...
Mais ces mathématiciens avaient sans doute bien plus le sentiment d'appartenir à un grand empire arabo-musulman... Ils n'étaient d'ailleurs pas tous musulmans, mais parfois chrétiens, ou juifs, leur particularité étant d'utiliser l'arabe comme langue de communication.
Une recherche sur Google donnera quelques éléments complémentaires.
Il faut impérativement lire, une histoire des sciences arabes, d'Ahmed Djebbar, et Jean Rosmorduc, en collection point science. Lecture simple et très abordable qui permet de faire le point sur un sujet souvent méconu.
Ahmed Djebbar a dû aussi écrire un remarquable bouquin sur l'algèbre arabe.
Roshdi Rashed a commis aussi une histoire des sciences arabes en trois tomes, très complète.
D'autre musts: un petit bouquin de Youskévitch, Les mathématiques arabes, un peu vieux, mais incontournable mérite aussi largement d'être consulté.
A bientôt,
Christian Vassard
vous me conseillez le livre
Lamrabet D., Introduction à l'histoire des mathématiques maghrébines", Rabat, 1994.
Sauriez vous où pourrai-je m'en procurer un exemplaire?
merci
ne a sale
- Ahmad Ibn Ibrahim dit Al-Uqludsi (Maschrek): Arithmétique et théorie des nombres.
- Abu Al-Wafa Al-Busjani (Maghreb): Arithmétique formules binomiaux et fractions continues.
- Ibn Tahir (Maschrek): Arithmétique et sommes de séries: somme(i),somme(i^2),somme(i^3),..somme(i^4)...., algèbre des polynommes...
- Al-Umaoui (Maschrek): notion de somme de séries et polynommes.
-Ibn Ghazi Al-Meknasi Al-Fasi (Maghreb-Maroc): Arithmétique et résolution d'équations dites Diophantiennes.
- Al Khawarizmi (Persan-Afgan):Bases de l'Algèbre et de la résolution des équations..
- Tabit Ibn Qurra (Maschrek): Equations algébriques, sections coniques,Trigonométrie et surtout invention de la trigonométrie sphérique, prémices de ce que plus tard on appelera la géométrie Riemannienne..
-Al Baghdadi (Maschrek): Méthodes numériques d'extraction de racines carrées: Si N=a^2+r Alors: Racine carrée(N) ~a+r/2a...
-Les 2 frères Banu Mussa (Maschrek):aires des figures planes et sphériques, la régle des zéros polynomiaux, extraction des racines n-ièmes: Quelque soient m et k entiers, Racine-n-ième (N) = 1/(m^k) * Racine-n-ième(N*m^(n*k))...Méthodes numériques de résolutions d'équations f(x)=0....En physique:Cinématique et dynamique des mouvements....
-Ibn Al Haytham (Machreck :Iraq+Egypte): Optique géométrique et physique (Théorie de la lumière , Théorie de la vision , chambre noire, lentilles convergentes/divergentes, anatomie de l'oeil, chirurgie de la cataracte..En mathématique:Résolution algorithmique-numérique des éqations de type f(x)=0: méthodes de dichotomie, approximation de la dérivée...
-Sharaf Al-Din Al Massaoudi Al-Tussi (Arabo-Persan): Théorie des équations, résolution des équations cubiques, Généralisation de la dérivée et son utilisation algorithmique pour la résolution des équations f(x)=0 dont l'algorithme dit actuellement de Ruffini-Horner. Approximation de -f'(x)/f(x) pour résoudre des équations aui voisinage d'un point: f(s°+x)=0 selon la méthode dite actuellement de Newton..
-Quelques mathématiciens qui ont beaucoup contribué au développement de la théorie des nombres et la cryptographie: Al-Kindi (Baghdad)+ Ibn Wahshiyya (Baghdad) (application à la linguistique et au codages avec des variations arithmético-statistiques)+ Al Karaaji (Baghdad)+ Ibn Al-Banna (Maroc) (formules arithmético-combinatoires) .......
- Autres renons de l'algèbre: Ali Al Saydanani, Abu Al Wafa Al Bazjani, Abu Kamil, Al Mahani (Equations: a*x^(2n)+x^n=c..méthodes avec les radicaux), Al-Khayyam( perso-arabe) (Méthodes analytico-géométriques pour les équations cubique), Al Samawal (Baghdad)( sections coniques pour la résolution des equations algébriques, systèmes d'équations à plusieurs inconnues...), Al Khazin (résolution géométrique et algébrique de la trisection de l'angle), Ibn Iraq, Abu Al Jud, Al Ghanni......
La Période des Gouverneurs ( 715 – 800)
Yahya ALKHARRAZ (751 – 834) Une maîtrise du calcul et des sciences du partage des héritages et directeur du service financier au gouvernorat de Kairouan depuis 771.
Yahya AL KINANI ( 828 – 901): Élève d’ ALKHARRAZ et auteur du premier livre du «Hisba» écrit au magherb ( mathématiques financières).
Shuqran Ibn ALI (…-802) Élève de AL – KHARRAZ. Il a écrit un livre sur les partages successoraux intitulé « Hisab Alfaraidh » et le manuscrit existe dans la bibliothèque de Tamakrout ( Maroc).
La période Aghlabides (800 –910)
Ishaq Ibn Omran, Mathématicien, Philosophe et Logicien, né à Bagdad, enseigna les mathématiques à Kairouan jusqu’à sa mort..
Ishaq Ibn soulayman; Élève d’Ibn Omran et producteur de manuels de logique.
Abou Sahl al-Kairaouani, Né à Kairouan, il a écrit un livre intitulé «AL kitab fi Elhisab Alhindi» Le titre indique qu’a Kairouan on s’est inscrit tôt sur la lignée d’ALKAWARIZMI, concernant la base décimale. Il a écrit aussi un livre de géométrie trigonométrique et un grand traité d’astronomie. Aucun de ses livres n’a été trouvé.
Ibrahim II (875–902) Kalife, fondateur de Beit Elhikma, connaisseur de mathématiques et passionné d’astronomie.
Ismail AL-Talla: Étudia les mathématiques à Kairouan membre de l’équipe des mathématicien de beit ELHIKMA. Il émigra à Bagdad où il se perfectionna en astronomie, et il revient à Kairouan où il est accusé d’avoir fabriqué de la fausse monnaie; il est ensuite contraint à émigré à Cordoue et à y mourir au début du Xeme siècle.
Outhmen ES–Saykal ( -941) Attachée à bit El Hikma de Kairouan comme concepteur et facteur d’instruments astronomiques.
La Période Fatimides ( 910 – 972)
Al- Mouiez Li din ALLAH (953–975), spécialiste passionné d’astronomie, ses responsabilités califales l’empêchait de s’y consacrer.
AL outaki El Ifriqui ( -955), Astronome et enseignant, il a quitté Kairouan en même temps que les fatimides.
Yacoub Ibn KILISS ( -990), savant universel né à Bagdad. Converti à l’islam et s’installa à Kairouan en 973.
AL Hawari ( -1023), Savant Kairouanai occupé de calcul, de géométrie et des sciences des lectures de Coran.
La Période Ziride ( 972 – 1152)
Ibn Abi Rijal AL–Kairaouani; ( -1034); Savant universel et grand impulser de la culture et de la science. Il doit sa célébrité en Europe médiévale à son livre d’astronomie «Albaria fi Ahkam Enjoum». Sa tombe est connu actuellement à Kairouan.
Abd El-monim ELKINDI ( -1043), le meilleur spécialiste de géométrie de son époque à Kairouan; Connaisseur de d’arithmétique grecque et commentateur d’Euclide. Il avait un projet pour relier Kairouan à la méditerranée.
AS – Saqratisi AL Kairouani;Elève de El kindi et spécialiste de géométrie.
Ibn sufyan al-sadfi; Poète et astronome proche du calife El Mansour ( 984-996)
AL Kalyi ( -1111); originaire de Sfax, émigré en Espagne pour se perfectionner en géométrie et en calcul.
Abou ES-Salt; ( 1067 - 1134);qualifié d’unique dans la science des mathématiques. Le premier tiers de sa vie il le passa en Andalousie. Le Second en Egypte et le troisième à Mahdia ( Tunisie).Emprisonné par les Zirides après le naufrage en Alexendrie. d’un bateau. Il aurait conçu un système de treuils et de poulies qui ont lâché à la dernière minute. Il rédigea en prison ses deux livres «Al wajiz fi alhaya» et «Risala fi aamal Al–Oustorleb» Plusieurs manuscrits existent toujours de ce livre. Il a écrit à Mahdia sont dernier livre de géométrie «AL Iktissar».
Abou JFER AL-Hassib AL–Kairouani; surnommé AL Ahdib et cité par Ibn Khaldoun. Il a écrit un livre intitulé «AL KAMEL» qui était considéré une référence de grande importance cinq siècle plus tard par Ibn Khaldoun.
Abou ALMAJD Ibn OUTAYYA ( -1031). Il était l’un des secrétaires d’état au temps des princes Zirides Il a écrit un épître intitulé Maqala fi Aldharb oua Alkisma ( la multiplication et la division) le livre a été conçu comme étant un complément au livre ( Al Kamel d’Abou Jafer Al HASSIB)
La période Hafside (1152 – 1572)
Ibn Shabbat ( -1281) Hydraulicien de Tozeur. Il a réussit à appliquer le calcul sur les fractions aux problèmes de distribution de l’eau et de l’irrigation.
Ibn Ishap AL Tunisi (XIII e Siecle); Géomètre et astronome de Tunis.
Ibn Al Raqqam ( -1315); Un grand représentant de l’école astronomique de Tunis.
Ibn ARRAMI( - 1334). Architecte et mathématicien de Tunis.
Al – Abili ( 1356) élève d’ibn El banna, il émigra à Tunis à la faveur de l’expédition du méridine Abou Alhasen. Cité par Ibn Khaldoun pour ses capacités pédagogiques.
Ibn–Khaldoun, ( -1406). Né a Tunis et élève distingué d’AL Abili. Il rédigea les chapitres célèbres de mathématiques dans le «moquadima». Il aurait aussi écrit un livre de calcul.
Al–Qalasadi ( -1486), Algébriste de très grande envergure il enseigna les mathématiques à Béja (Tunisie) et il a publié plusieurs livre dont « Kashf Al ASRAR» on lui attribue plusieurs abréviations concernant le symbolisme mathématique.
Al Qatraouani ( XIVe XVe) Il écrit a Tunis un livre intitulé «Rashf erroudhab min thoughouri aamel elhisab» Un livre riche méthodiquement et contient diverses informations sociologiques. Du point de vue historique ce livre indique que les fractions décimales étaient utilisée a Tunis beaucoup plus tôt que l’on croyait. Ces fractions ont était utilisées même par les comptables des administrations centrales pour les calcules de la conversion de la monnaie.
Biographie établie à partir de:"Histoire des maths à Kairouan" par Taha Sboui in Abou sahl Bulletin 1994 DRE et "Mathematiciens de Efriquia" par Ahmed Dejabbar in Co-Histoire 1988 maths arabes.
D'après les postes précédents, il y'a beaucoup de mathématiciens arabes qui ont brillé en mathématiques dans le passé, je me demande pourquoi il n'y'a pas cela aujourd'hui ? Quelle est la différence entre le passé arabe et le présent ? pourquoi les arabes ne s’intéressent pas actuellement aux mathématiques et aux sciences en général ? Quel est votre point de vue ?
Charles Malik
> Khwarizmi est de sang Aryen.
Sang aryen ne veut plus rien dire. Ce genre de spéculations racistes est dépassée et reconnu fausse par les auteurs comme G. Dumézil. Mais, en général, les penseurs qui se tiennent au courant de l'évolution des idées savent que cette façon de voir les peuples est un leurre, souvent issu du colonialisme.
2) Pas très honéreux (24 euros) : Djebbar.L'algèbre arabe : Genèse d'un art (Vuibert).
3) Pas honéreux et précis (25 euros) : Rashed.Histoire des sciences arabes : Tome 2, Mathématiques et physique.
1) est un résumé de 2) qui ne traite quasiment que de l'Algèbre. 3) est plus gros et plus complet.
Ces livres sont payants, mais pas très chers. Ils ne sont pas disponible en pdf. Je souscris aux différents conseils de Raph.
Bien cordialement,
Christian Vassard
Même les plus anciennes mathématiques pratiquées en ancienne Egypte (berbérophone) sont issues du Maghreb.
En espérant vous avoir éclairé.
[La touche majuscule ne fonctionne-t-elle pas sur ton clavier ? Le noms propres prennent toujours une majuscule. AD]
-- Schnoebelen, Philippe
Je cite wikipedia, bien informé ici à propos d'Al-Khwarizmi:
"Un autre ouvrage, dont l'original en arabe a disparu, « Livre de l'addition et de la soustraction d'après le calcul indien »), décrit le système de numération décimale (qu'il a observé chez les Indiens). Il fut le vecteur de la diffusion de ces chiffres dans le Moyen-Orient et dans le Califat de Cordoue, où Gerbert d'Aurillac s'en fait instruire. Devenu plus tard pape de l'an Mil sous le nom de Sylvestre II, Gerbert les imposera au monde chrétien en leur donnant, vu leur provenance de Cordoue, le nom de chiffres arabes."
Les chiffres arabes viennent donc d'Inde, comme le dit lui-même Al-Khwarizmi.
Après, pour le reste, comme le dit Nicolas, il va falloir sérieusement étayer tes affirmations. Car ce qui est affirmé sans preuve peut être nié sans preuve, affirmation bien connue des mathématiciens...
Bien cordialement,
Christian
Ce sont par contre des mathématiques dont la langue d'expression est l'arabe.
Al-Khwarizmi vient du Kwarezm, comme son nom l'indique, principalement situé en Ouzbékistan aujourd'hui. Au demeurant, Al-Khwarizmi a eu l'essentiel de sa production mathématique à Bagdad, notamment dans la maison de la Sagesse.
Bonne fin de journée
http://sept.club/le-mythe-de-linvention-de-lalgebre-par-les-arabes/
https://www.courrierinternational.com/article/2004/07/29/non-l-occident-ne-doit-rien-aux-arabes
https://www.dreuz.info/2015/11/26/lapport-de-la-civilisation-arabo-musulmane-a-loccident-cest-de-lhumour/
Pour Diophante inventeur de l’algèbre, tout dépend de ce qu’on appelle algèbre parce qu’à ce jeu-là, on peut remonter à Euclide (livre II des Éléments) ou même aux Babyloniens (ou aux Chinois) qui savaient résoudre une équation du second degré ou plus tard avec l’usage des lettres de Descartes. Les problèmes de Diophante étaient arithmétiques alors qu’al-Khwarizmi étudiait des classes de problèmes et donnait des méthodes de résolution qui s’appuyaient sur… Euclide.
À part ça, dire que sans les Arabes ceci ou cela, c’est de la pure spéculation, pas de l’histoire.
Sinon, Chaurien, tes sources… comment dire… entre « Il faut démaçonniser notre société et notre enseignement » du Club de sept et dreuz.info… trouve plus sérieux s’il te plaît.
-- Schnoebelen, Philippe
Edit : Quant au premier article, il se réfère aussi à Saqr Abu Fakhr et au très controversé Aristote au mont Saint-Michel de Sylvain Gouguenheim (en oubliant un "u" au passage). C'est du lourd aussi.
Tout à fait d'accord avec Nicolas. Il y a un grand pas entre la résolution de quelques équations et la création du concept d'équation et du concept d'inconnue avec des méthodes de résolution pour chaque cas, basées sur Euclide et la géométrie. L'algèbre est vraiment née là, mais c'est vrai que d'autres activités antérieures s'en sont approchées, comme souvent dans l'histoire.
Ensuite, pour les différents liens proposés, je n'aime pas le titre: l'Occident ne DOIT rien aux arabes. Il y a dans ce titre un vague relent raciste qui ne me satisfait pas. Il ne s'agit pas d'une dette mais de quelque chose de bien plus noble, à savoir la circulation d'un savoir entre différentes civilisations. Dans cette circulation, les arabes ont été importants. Ils n'ont pas simplement transmis le savoir grec, ils l'ont considérablement fait avancer, enrichi, ils ont innové aussi sur une période qui s'étend de l'an 800 vers l'an 1400.
Mais ils n'ont pas inventé les chiffres qui portent aujourd'hui leur nom: ils ont simplement reconnu leur pertinence et diffusé leur utilisation. Ce n'est pas si mal.
Par ailleurs, il faut savoir que un certain nombre de manuscrits grecs ne sont connus de l'occident que grâce aux arabes... Ils auraient sinon complètement disparu.
Voilà mon point de vue sur ces points. Je voudrais simplement qu'on soit le plus juste possible sur ce sujet et qu'on ne dise pas n'importe quoi.
Bonnes fêtes de fin d'année
Christian
Christian
On voit le sérieux de cet article, il sépare de fait "Arabe", de "Perse". Cela ne me semble pas pertinent comme distinction. Al-Khwarizmi, comme déjà indiqué était perse mais écrivait ses traités en Arabe.
(sans compter le fait que l'article pourrait sembler dire le contraire du titre dont on l'a affublé)
Que veux-tu attendre d'autre d'articles écrits ou disséminés par la fachosphère?
Devrait-on remplacer le concert du nouvel an à Vienne par un concert de Carnyx en compagnie de Camulogène? B-)
Quand on parle de mathématiques arabes, l'adjectif arabe est à prendre dans un sens très large, qui ne correspond pas à ce qu'on appelle aujourd'hui les pays arabes. L'empire arabo-musulman dans sa plus grande extension s'étend de l'asie, d'une partie de la perse à la péninsule arabique, de l’Égypte à l'Afrique du Nord et à l'Espagne. Toute production mathématique de langue arabe dans cette zone est considérée comme de la mathématique arabe.
De façon analogue, Archimède qui a vécu en Sicile est considéré comme un mathématicien grec. Euclide qui semble-t-il a vécu à Alexandrie n'est pas considéré comme un mathématicien égyptien mais grec. On pourrait trouver des exemples contemporains avec des mathématiciens américains, d'origine allemande ou italienne ou... mais considéré comme des mathématiciens américains.
Bonnes fêtes de fin d'année
Christian
L'auteur se moque des "histoires de tapis volants" alors qu'il croit lui-même en l'existence de "sociétés secrètes lucifériennes".
Tu parles de la "célèbre" loge bavaroise qui serait responsable de tout ce qui arrive (de mal) sur terre?
(très en vogue dans la fachosphère)
Remarque, si ces sociétés secrètes se contentent d'écrire des livres d'histoire au lieu de faire des sacrifices rituels, c'est qu'ils ne sont pas si méchants que ça... :-D
-- Schnoebelen, Philippe
Allez, bonne année 2018 à tout le monde,
Christian
-- Schnoebelen, Philippe