Recherche une préface de Roger Godement

Bonjour à tous,

Je recherche une préface d'un livre de Roger Godement écrite probablement dans les années 1960, concernant les mathématiciens africains.

Je me souviens l'avoir lu en bibliothèque universitaire il y a quelques décennies.
Je ne sais plus quel était l'ouvrage. Mais je pense que c'était Godement.

Alors qu'on parle, à tort ou à raison, de "decoloniser" les mathématiques, j'aimerais bien la retrouver.

Je suis certains qu'il y a des personnes parmi vous qui pourront me donner la bonne direction.

(ne pas hésiter à reclasser si mal placé).
Merci d'avance.

Réponses

  • « Décoloniser les mathématiques », on se demande en effet ce que ceci peut bien signifier, sinon une régression dans la folie du $~~~~$ « wokisme ». Le colonialisme est un phénomène historique qui a pris fin il y a soixante ans, et je ne vois pas qu'il y ait aujourd'hui à$~~$ « décoloniser » quoi que ce soit. Bien qu'on croirait peut-être assister parfois à un sorte de colonisation à l'envers, mais c'est une autre histoire...

    Le livre important de Roger Godement dans les années soixante, c'est son « Cours d'algèbre », excellent ouvrage, avec juste deux ou trois incidentes politiques gauchistes. J'ai relu sa préface, qui mêle des considérations sur les mathématiques à des digressions politiques bien-pensantes de gauche, mais rien sur les mathématiciens africains.

    Bonne journée.
    Fr. Ch.
  • Merci d'avoir cherché.

    Ma recherche continue donc, à moins que mon cerveau me joue des tours, et qu'il s'agisse d'un autre auteur du temps de la décolonisation française.

    Je pense que cela mérite peut être un sujet mêlant politique et mathématiques. (exemple le combat de Laurent Schwartz pour que soit fait le jour sur le sort de Maurice Audin, ou l'antimillitarisme de Grothendieck... ). Mais est-ce l'histoire des mathématiques, ou juste le fait que les mathématiciens sont des hommes et femmes de leur temps ?

    Pour la "décolonisation", C'est un sujet intéressant, mais il est probable de digresser sans pour autant être constructif.

    Changer le point de référence et de perspective est une habitude de mathématique, ça n'est pas dénué d'intérêt de le faire, tant qu'on en reconnaît les limites.
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