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Lefébure de Fourcy

Lors d'un oral du baccalauréat, le mathématicien Louis Lefébure de Fourcy interroge un candidat qui bute sur une question simple. Il se tourne vers l’huissier :

- Apportez une botte de foin à monsieur pour son déjeuner.

Le lycéen :

- Apportez-en deux, nous déjeunerons ensemble.123706

Réponses

  • À l’époque, même les cancres avaient de l’esprit !
  • Bonjour.

    Il aurait reçu un torchon à la figure que cela ne m'étonnerais pas.

    À bientôt.

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    Intégraphes, règles log et calculateurs électromécaniques.

  • Par curiosité, j'ai consulté sa fiche Wiki. Ce n'est pas la seule anecdote, il avait coutume d'être odieux avec les élèves qu'il interrogeait.
  • Dreamer fait sans doute allusion à ceci. Je ne peux affirmer qu'il s'agit du même Lefébure de Fourcy, mais cela semble assez plausible.

    N.B. : le texte parle d'Évariste Galois, au cas où cela ne serait pas évident.123766
  • Bonjour.

    Bien vu, cela mis en relation avec le fait que l'examinateur en question était connu pour poser des questions fort simples en vue de déstabiliser ses examinés et le fait que Galois aurait envoyé le fameux torchon car il trouvait la question (sur les logarithmes, d'après ce que j'ai lu) trop simple.

    Nous n'aurons peut-être jamais la certitude absolue, mais ce faisceau d'éléments est quand même raisonnablement corrélés.

    À bientôt.

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  • Bonjour
    si l'épisode relaté par notre ami Dreamer est exact
    Galois a tort de trouver la question (sur les logarithmes) trop simple
    où va t-on si les élèves dédaignent un énoncé jugé trivial ?

    Et l'examinateur n'est pas là pour déstabiliser un candidat à l'oral quel qu'il soit
    à quand des épreuves orales intelligentes ?

    À ce propos espérons que fin juin nos candidats au baccalauréat lors du grand oral (ils essuient les plâtres !) trouveront en face d'eux des jurés qui les mettent en confiance sans essayer de les piéger.

    Louis Lefébure de Fourcy mérite la palme de l'idiotie et de l'arrogance en matière pédagogique.
    Cordialement
  • Oui.

    Enfin n'oublions pas que ce fut un geste et des pratiques ayant eu cours il y a deux siècles d'ici (à peu près).

    Il est quand même clair qu'il y a eu quelques évolutions pédagogiques.
    Quant-au choix malheureux de Galois, il était peut-être dicté par un certain contexte.
    Cela m'étonnerait fortement qu'il n'ait pas agit en connaissance de cause en découvrant son examinateur, plus guidé par une sorte de déception sur sa malchance si vous voulez.

    À bientôt.

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  • Il aimait bien les ânes. Voici un problème trouvé dans ses "Leçons d'Algèbre".123966
  • L'histoire qu'on raconte à propos de Galois est pittoresque. Je pense que Galois ne maîtrisait pas les us et coutumes de ce type d'examen parce qu'il y était très mal préparé. A l'époque, me semble-t-il, c'était toute une économie la préparation à ces concours (institutions spécialisées). J'ai l'impression que ces concours ressemblaient à des katas de judo. Si on ne connaissait pas les "mouvements" attendus par les examinateurs on n'avait aucune chance de réussir.
  • La question a été abordée dans un autre fil (Evarhistoire) et ses participants vient plutôt Dinet comme l'examinateur de Galois.

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