Axiome du choix

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Réponses

  • Que se passerait-il si l'on supprimait des théories classiques des ensembles la définition des ensembles bien ordonnés par celle-ci ?

    L'on dit qu'un ensemble ordonné $E$ est faiblement bien ordonné si toute toute partie non vide de $E$ admet une borne inférieure.

    Théorème de Zermelo modifié : sur tout ensemble $E$, il existe un bon ordre faible.

    @Poirot : bonjour. J'espère que tu vas bien. Je te remercie beaucoup (mais c'est bien ce que je pensais finalement).
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • @titi : précise si ton ordre doit être total ou pas. Bon de toute façon je dois sortir mais sans cette précision...
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Thierry : Ce théorème est trivial : $E$ est non vide, donc soit $x\in E$. Je définis l'ordre suivant sur $E$ : $x\leq y$ pour tout $y$, et rien d'autre (à part ce qui est imposé, à savoir $y\leq y$ pour tout $y$). C'est un "bon ordre faible", puisque toute partie non vide admet ou bien strictement plus d'un élément (auquel cas $x$ est sa borne inférieure), ou bien un seul élément (auquel cas cet élément est sa borne inférieure)
  • @Christophe: merci! Je m'en doutais un peu mais comme je ne suis pas du tout spécialiste, mon intervention était surtout pour relativiser les débats sur AC (et revenir aussi sur la question de la logique mathématique).
  • J'en profite pour indiquer deux papiers que j'avais déjà mis en ligne il y a (très) longtemps sur ces question.

    @l
  • Poirot, je n'ai pas vu d'exemple d'ensemble de réels non Lebesgue mesurable, mais c'est @I qui le dit et je le crois. En regardant sur internet, on a confirmation : l'existence d'un tel ensemble a été démontré par Guiseppe Vitali si on utilise l'AC, par exemple l'ensemble de Vitali.

    Personnellement, cela ne me choque pas. On n'est pas à une bizarrerie près surtout en ce qui concerne l'infini (l'ensemble de Cantor ; 0,999... =1 ; ensemble équipotent à une de ses parties propres, ...), dès qu'on "crée" une notion, on crée les bizarreries les plus inattendues qui vont avec ; j'ai vu d'autres exemples en topologie je crois : on crée par axiomes la notion d'"ensembles ouverts", pour généraliser les espaces métriques, puis cela ne devient pas aussi simple qu'on pouvait s'y attendre (c'est comme ça que je le ressens), il y a plein de cas qu'on peut qualifier de "bizarres" qui viennent avec (par exemple, de mémoire, avec les espaces topologiques non séparés).
  • Je sais bien qu'avec AC on peut construire des ensembles de réels non mesurables, mais ces ensembles ne sont absolument pas explicites, c'est à ça que je faisais référence. En as-tu déjà vu une construction, une formule, une définition directe ?
  • @Julia Paule: je me permets de le redire, la majeure partie de l'analyse (par exemple) - et en fait, celle qui est réellement utilisiée - ne crée pas en elle-même d'ensembles vraiment 'bizarres', au sens d'ensembles non mesurables des réels. Seul le recours à AC fait qu'on a ces bizarreries (et ça, c'est ce que Solovay a montré, j'insiste sur ce point).
    Et comme expliqué dans les posts ci-dessus, on peut tout à fait construire l'analyse et l'algèbre utilisées sans tout AC (avec des axiomes de choix plus faibles), mais avec beaucoup moins de bizarreries. Bref, AC est tout sauf naturel...
  • Salut @l.
    Naturel, non, mais intuitif, si. Enfin pour moi l'AC est totalement intuitif, c'est pour ça que je suis surpris qu'il puisse causer tant de bizarreries.
    Bonne journée.
    Jean-Louis.
  • Il me semble, oui.
    Qui en découvrant que ça existait ne s’est pas exclamé « bah oui, c’est non vide, évidemment ! » ?
  • Oui, mais c'est ce que je disais sur notre mécompréhension de l'infini: ce sentiment d' 'intuitivité' provient d'une volonté de calquer ce que nous voyons du fini à l'infini, en incluant dedans l'idée qu'une fonction serait un système d'association 'construite' entre un élément d'un ensemble et celui d'un autre ensemble (bref, en intuitant 'faussement' qu'une fonction est 'moralement' une fonction plus ou moins définissable...).
    Ce qui pose un des gros problèmes avec AC, c'est évidemment quand on sort des ensembles définissables/constructibles (sans rentrer plus dans le détail de ces notions), c'est-à-dire dans les cas pathologiques : rien ne permet de dire que sur de tels ensembles, on conserve toujours les propriétés sympathiques qu'on avait sur des ensembles "gentils". Or justement, en forçant cela, on crée de vraies bizarreries, qui peuvent encore plus compliquer 'les choses'.
    Et quand on se rend compte qu'on peut faire à peu près tout sans réellement AC, on mesure le problème aussi.
  • Oui, je suis d’accord qu’il s’agit d’intuition et de « naïveté de jeunesse ».
  • @l : tu le sais, mais je préfère préciser un truc : quand tu dis "ensembles définissables", tu parles peut-être en un sens un peu naïf. En effet, rappelons que $\mathbb L$ satisfait AC (qu'on le veuille ou non dans "le vrai univers"), et que ses éléments sont très définissables. Pareil pour HOD.
  • @Maxtimax: justement, je ne voulais pas aborder ce point et effectivement, je parlais plutôt d'un point de vue non ensembliste (mais non réellement naÎf :), car bien défini) (notamment sur la possibilité de travailler en analyse uniquement à partir de fonctions et ensembles sympathiques).
    L'univers des constructibles est un univers très particulier, et il faudrait un post supplémentaire pour traiter de son caractère réellement constructible ou non :), car le modèle de Solovay repose également sur une forme de constructibilité.

    Juste à titre indicatif, par rapport à ce point, sur le terme constructible, les débats en analyse non standard partaient du principe que l'Axiome de l'Ultrafiltre était la limite de ce qu'on pouvait accepter comme constructible...
  • JL a écrit:
    Enfin pour moi l'AC est totalement intuitif, c'est pour ça que je suis surpris qu'il puisse causer tant de bizarreries.

    Non, mais t'inquiète, tout est + ou - bizarre en maths. L'axiome du choix n'y est pour rien, l'axiome de l'infini un peu plus, mais surtout, nous vivons dans un monde quantique qui induit des habitudes dont certaines conduisent nos intuitions sur des routes vraiment différentes du déductible platonicien.

    Cependant, les bizarreries de AC sont "levées" si on le voit comme bien ordonnant l'univers entier et les réels comme n'existant pas en tant que points, mais jusque qui, quand regroupés donnent des gros pavés bien lourds (des intervalles ouverts).

    AC permet juste de voir qu'il n'y a pas tous les réels dans un univers vérifiant ZFC, ce qui in fine n'a rien de très bizarre, mais est très excitant pour les gens car ce n'est ni une contradiction dans ZFC (donc dans ZF à quelques modifs près), ni une situation "totalement attendue" que plus l'univers est gros, plus il est éclairé par le soleil car plus il a de fenêtres vers son propre extérieur.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Bonjour à tous !
    @I a écrit:
    [...] les débats en analyse non standard partaient du principe que l'Axiome de l'Ultrafiltre était la limite de ce qu'on pouvait accepter comme constructible...

    à @l : Qu'est-ce que l'axiome de l'ultrafiltre ? Merci d'avance pour ta réponse.
  • @petit-o : Axiome de l'ultrafiltre : tout filtre sur un ensemble $X$ peut être étendu en un ultrafiltre sur $X$.

    Cet axiome est conséquence de AC, mais il n'entraîne pas AC.
  • @Martial : je connaissais l'implication et je pensais naïvement qu'on avait la réciproque ... merci !
  • @petit-o : la différence est minime, il faut vraiment se casser la tête pour trouver un modèle de ZF qui vérifie l'axiome de l'ultrafiltre mais pas AC. Je crois qu'ici il n'y a que Christophe C qui sait le faire.
  • A quel endroit de la théorie des ensembles admet-on qu'il existe une fonction de choix quand l'ensemble d'indices est un singleton (quel axiome) ?
  • Il n'y a pas de tel axiome, c'est un théorème.
    Preuve : soit $(A_i)_{i\in I}$ une telle famille. Soit $i$ l'unique élément de $I$ (définition de singleton). Alors par hypothèse il existe $x\in A_i$ (définition de non vide). La fonction $i\mapsto x$ (qui est l'ensemble $\{(i,x)\}$ donc bien définie) est une fonction de choix.
  • Merci Maxtimax. Je crois que c'est le chainon qui me manquait. Alors on admet l'existence des fonctions de choix (= fonction qui "choisit" un élément dans un ensemble non vide), cela revient presque au même qu'un axiome.
  • C'est un axiome : celui de la paire (qui permet de fabriquer des couples).
  • Merci encore ! Super. Mon livre expose la théorie des ensembles de manière mi-naïve, mi-axiomatique, cela fait un méli-mélo duquel on a du mal à émerger au début. C'est ce genre d'évidences qui me manquent.
  • C’est vrai que c’est dur (dans mon état ignorant, j’entends).
    Si on lit le premier message de ce fil, celui de Julia qui demande « où est le problème ? » et si on lit le dernier message de Maxtimax, on peut en perdre son latin car on pourrait s’exclamer « c’est la même chose ».

    Sauf peut-être en lisant l’ajout de Médiat : un axiome utilisé, celui « de la paire » (je ne me suis pas approprié les axiomes d’où mon ignorance).
  • Vous pouvez faire le même genre de chose pour montrer que si $x$ est un ensemble, alors un ensemble qui contient les singletons de ses éléments existe aussi :

    $ \forall x\exists y \forall z (z\in x \Rightarrow \{z\} \in y)$
  • Je voulais réagir à un truc que je trouve un peu important, et que, quand je l'ai compris, j'ai été heureux.

    Dom, tu écris (page 2 de ce fil) :
    Dom a écrit:
    Soit A1 un ensemble non vide, alors il existe un élément, que je nomme a1 et je décide d’appeler f la fonction de {1} dans A1 définie par f(1)=a1.

    et Julia Paule, tu écris
    Julia Paule a écrit:
    Alors on admet l'existence des fonctions de choix (= fonction qui "choisit" un élément dans un ensemble non vide), cela revient presque au même qu'un axiome.

    et c'est à ça ce que je voudrais réagir. Je vais énoncer plusieurs points, qui ne doivent pas forcément être pris comme des objections à ces deux phrases (qui sont d'ailleurs un peu différentes), mais plutôt comme des choses à rappeler et que vous savez peut-être déjà.

    1) L'expression "il existe" n'a pas la fonction grammaticale d'un verbe. En effet, c'est un quantificateur ; et puis, la négation échange "il existe" et "pour tout", or "pour tout" n'a clairement pas la fonction d'un verbe. Par ailleurs, dans le point de vue du jeu joueur-sceptique, "il existe" et "pour tout" sont les NOMS des deux joueurs (je peux détailler si vous voulez, ce n'est pas compliqué, pédagogique et rigolo).

    Donc Dom, dans ta phrase "il existe un élément, que je nomme a1", il y a un problème : je pense que cette phrase (bien que prononcée quotidiennement par des matheux) est grammaticalement équivalente à "a1 est un témoin de la non-vacuité de l'ensemble dont on parle", que "il existe" a donc la fonction d'un verbe, et que ce n'est pas ce qu'il faut dire. Je vais dire plus loin comment je préférerais dire.

    2) Julia Paule, tu mets des guillemets autour de "choisir", et tu fais bien : "choisir" ne veut rien dire, en maths, et tu parles d'un axiome... J'espère que la façon dont je choisis d'énoncer ça t'aidera un peu.

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    Maintenant, je vais dire la façon "que je pense être celle correcte".

    Règle logique 1 (parmi d'autres) :
    Soit $P$ une phrase qui parle de $x$, alors tout texte de la forme :
    Soit $x$.
    
    Patati patata (en ne supposant rien sur $x$).
    Donc $P(x)$.
    
    "Comme x a été choisi quelconque", on a $\forall x, P(x)$.
    

    est considéré comme une démonstration valide de $\forall x, P(x)$.

    Règle logique 2 (parmi d'autres) :
    Soit $P$ une phrase qui parle de $x$, et si $Q$ est une phrase, alors le texte suivant est une démonstration de $(\exists x, P(x)) \Rightarrow Q$ :
    a) $\exists x, P(x)$.
    b) $\forall x, (P(x) \Rightarrow Q)$.
    c) Donc, d'après a) et b), $(\exists x, P(x)) \Rightarrow Q$.
    

    où, bien entendu, $\exists x, P(x)$ et $\forall x, (P(x) \Rightarrow Q)$ sont des hypothèses.

    Règle logique 3 (parmi d'autres) :
    Soit $Q$ une phrase qui parle de $y$, et soit $x$ un truc. Alors le texte suivant est une démonstration de $\exists y, Q(y)$ :
    a) $Q(x)$.
    b) Donc $\exists y, Q(y)$.
    

    où, bien entendu, $Q(x)$ est une hypothèse.

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    Maintenant, voici une démonstration volontairement trop détaillée de "toute famille d'ensembles non vides indicée par un singleton admet une fonction de choix".

    a) D'après la règle 1, il suffit d'écrire "soit blablabla" et de démontrer le truc sans rien supposer pour conclure à "pour tout blabla". C'est donc ce que je fais :
    Soit $I$ un ensemble à un élément, et soit $F$ une famille d'ensembles telle que $\forall i \in I, F_i \neq \emptyset$.

    b) Lemme : Pour tout $i \in I$, pour tout $x \in F_i$, $\{(i,x)\}$ est une fonction de choix sur $F$.
    Démonstration : D'après la règle 1, il suffit d'écrire "soit blablabla" etc. C'est donc ce que je fais :
    Soit $i \in I$, soit $x \in F_i$.
    Alors $\{(i,x)\}$ est une fonction (exercice), elle est définie sur tout $I$ (exercice) et est bien une fonction de choix (exercice).

    c) Lemme : Il existe une fonction de choix sur $F$.
    Démonstration :
    i) $\forall i \in I, F_i \neq \emptyset$.
    ii) Donc, d'après i), $\forall i \in I, \exists x, x\in F_i$.
    iii) $\forall i \in I, \forall x \in F_i, \{(i,x)\} \text{ est une fonction de choix}$ d'après le lemme.
    iv) Donc $\forall i \in I, \forall x \in F_i, \exists f, f \text{ est une fonction de choix}$ d'après iii) et la règle logique 3.
    v) Donc $\forall i \in I, (\exists x \in F_i \Rightarrow \exists f, f \text{ est une fonction de choix})$ d'après iv) et la règle logique 2.
    vi) Donc $\forall i \in I, \exists f, f \text{ est une fonction de choix})$ d'après ii), v) et le modus ponens.
    vii) Donc $(\exists i \in I) \Rightarrow (\exists f, f \text{ est une fonction de choix}))$ d'après vi) et la règle logique 2.
    viii) Donc $\exists f, f \text{ est une fonction de choix}$ d'après l'hypothèse que $I$ est non vide, et vii).

    d) En mettant tout ensemble, c'est bon.

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    J'ai fait cet effort pour montrer que dans cette démonstration, nulle part je "choisis" quoi que ce soit (je ne "choisis" même pas l'unique élément du singleton $I$ !).

    N'hésitez pas à me dire si c'est pas clair ou si vous pensez que je devrais arrêter de sniffer de la colle !
  • Georges: c'est très clair, et tu fais bien (il fallait bien que l'un-e d'entre nous arrête d'avoir la flemme et finisse par écrire ça :-D )
  • Ah j'ai enfin compris l'intérêt de l'axiome du choix, grâce aux messages qui précédent.

    L'axiome de la paire permet de prouver l'existence de la fonction de choix sur un singleton : on a les ensembles $\{ i \}$ et $ \{x \}$ ($x$ choisi dans un ensemble $A$ non vide), donc l'ensemble $\{i,x \}$ (par l'axiome de la paire), puis encore l'ensemble $\{ \{ \{ i \}, \{i,x \} \} \}=\{ (i,x) \}$, i.e. la fonction de choix $i \mapsto x$ pour un singleton (ensemble d'indices).
    Par récurrence sur le nombre d'éléments de l'ensemble d'indices, on démontre que pour tout ensemble fini $X$ d'ensembles non vides, il existe une fonction de choix défini sur $X$ (qui choisit un élément dans chaque ensemble).
    Mais on ne sait pas faire si l'ensemble d'indices est infini.
    Donc on crée l'axiome du choix pour le cas infini.

    Je n'ai pas encore lu le message de Georges Abitbol, je reviens plus tard.
  • Julia Paule : X:-(
  • @JP : attention ! L'on a $\{\{i\}, \{i,\,x\} \}=(i,\,x)$, d'où $\{\{\{i\}, \{i,\,x\}\}\}=\{(i,\,x)\}$.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • En effet TP, je corrige.

    Ok Georges Abitbol, merci. Je pense que tu essayes d'éviter de parler de $x$ "choisi" dans $F_i$. En effet, "choisir" n'est pas un terme mathématique.

    Ok pour "il existe" ; dans mon livre, ils parlent de "pour certains" (par analogie je présume avec "pour tout") : pour tout $x$ réel, $y>x$ pour certains $y$ réels.

    On peut éviter de parler de "choisir": soit $i \in I$, soit $x \in F_i$, donc $\{ (i,x) \}$ est une fonction sur $I= \{i \}$ : quelle est la définition mathématique d'une fonction de choix (dans mon livre, ils parlent d'une fonction qui "choisit") ?

    Ensuite, je ne comprends pas très bien l'enchaînement entre b) et c) : tu refais la même chose en démontrant autrement ?

    Sinon, ok grosso modo pour b) et c), c'est très détaillé, dans le vocabulaire de la logique (je le vois comme une espèce d'amusement, mais bon).

    Ceci a eu le mérite de m'expliquer ce qui se situe en amont de l'axiome de choix, qui est complétement occulté dans mon livre : on utilise des règles logiques dans le langage de la logique et des ensembles, qui aboutissent à un certain résultat (fonction de choix pour un ensemble d'indices fini), mais ce résultat est incomplet, du moins, il n'est pas ce que l'on voudrait qu'il soit (ensemble d'indices infini), on n'arrive pas à le démontrer dans ce langage (!?), donc on crée un axiome.
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