Critique du livre de Dehornoy

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Réponses

  • Idem je rejoins Poirot. De mon téléphone.

    À part ça le forcing est un truc très simple et le modèle booléen n'est la que pour se passer du générique en faisant les choses plus harmonieusement.

    Mais pour reprendre ton expression TOUT LE MONDE EST UN P nom!!

    Quand tu as un générique G le NOUVEL univers obtenu est juste l'image surjective de l'ancien par phi où

    Pour tout x,y : phi(x) est dans phi(y) ssi il existe p DANS G tel que (x,p) est dans y

    Le reste de la machinerie est un "simple exercice" pour montrer qu'on peut étendre ça à toutes les phrases et pas juste les atomiques.

    Et cet exercice est à ta portée. Il est plus difficile de le lire dans un livre que de le fzire soi même.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Merci, Poirot, pour le conseil, c'est bon à savoir. En dernier recours, c'est une possibilité en effet. Comme je sais que plusieurs personnes actives sur le forum ont lu le livre, je préférais d'abord en discuter ici : c'est un bon moyen de filtrer les questions pour ne garder que celles auxquelles personne ici ne me donne de réponse satisfaisante. Si tu me dis que, après avoir lu ce chapitre, toi aussi tu ne comprends pas ce passage, alors ma question n'est peut-être pas totalement stupide, mais je pensais que, plus probablement, quelqu'un me ferait remarquer que je n'avais pas fait attention à tel ou tel détail.
  • Quand j'aurai un PC tout à l'heure en cours je t'enverrai la démonstration complète sans sauter tacitement d'étapes des théorèmes de Cohen. Peut être qu'alors tu identifieras un tacite du livre de PaDe
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Je n'ai hélas pas pu car notre bahut doit avoir un fonctionnaire qui part en WE le vendredi midi et chaque semaine c'est pareil pas d'Internet le vendredi après-midi
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Du cyber à côté de mon cinéma après une journée un peu dure, je tien2 ma petite promesse, car demain, je ferai peut-être la grasse mat.

    1/ Soit $N:=(E,R)$ un modèle de $ZF + AF$ avec $E$ ensemble dénombrable tel que $R$ est bien fondée. Alors (exercice de base), il existe un modèle isomorphe à $N$ et transitif de la forme $(M,\in_{|M^2})$.

    2/ Dans la suite, on ne s'occupe plus que des modèles de cette forme.

    3/ Il suit que si $P$ est un poset et $P\in M$, tu as $M\models (P$ est un poset)$ et plein de choses comme ça qui sont .. :-D .. absolues.

    4/ Une partie $D$ d'un poset $P$ est dite dense quand $\forall p\in P\exists q\in D: q\leq p$.

    5.1/ Soit $P\in M$ un poset. Soit $E:=\{X\subset P\mid X\in M$ et $X$ est dense$\}$. Alors évidemment $E$ est dénombrable (c'est une partie de $M$).

    5.2/ Il existe alors $G\subset P$ (attention, il n'y a rien qui dit que $G\in M$) tel que

    $$ \forall X\in E: G\cap X\neq \emptyset$$

    6/ (5.2) est la remarque (pourtant évidente) qui donne la moitié de sa médaille Field à Paul Cohen.

    7/ Soit $\phi$ (exercice routinier qu'est de prouver son existence) telle que $\forall a\in M: \phi(a) = \{\phi(b)\mid \exists p\in G: (b,p)\in a\}$

    8/ Je note $M_2$ l'ensemble des $\phi(a)$, quand $a$ parcourt $M$.

    9/ Théorème (deuxième moitié de la médaille Field de Cohen) : $(M_2,\in_{|M_2^2})$ est un modèle de $ZF + AF$. En outre, si $M\models AC$ alors $M_2\models AC$. Et encore mieux: $M$ est définissable dans $(M_2, G)$.

    10/ Les vérifications de tout ça sont à peu près de la même nature que si on te donne une structure et qu'on te demande de prouver que c'est un corps: c'est lourdingue, long, bureaucratique, mais chaque item est routinier et ne demande que peu d'inspiration.

    11/ Un lemme qui demande un poil plus d'inspiration est que:

    11.1/ Si $M\models (P$ est le poset des bons ouverts de $\R^k$ et $k$ contient tout plein de cardinaux supérieurs à $\omega_1)$ alors $M_2\models non(HC)$, et plus précisément pour chaque ordinal $e$ tel que $M\models e$ est un cardinal, tu as aussi que $M_2\models e$ est un cardinal

    Les historiens diraient que la MF de Cohen lui est venue de 11, mais essentiellement ce n'est pas tellement vrai, c'est bel et bien la découverte du forcing qui lui a valu (en quelques années, des nombreux petits matheux espiègles se sont amusés à trouver tant et plus de posets astucieux et prouvé plein de théorème de la forme "eeeehhh ouiii, ZF ne prouvera jamais truc, sauf si ZF prouve 0=1"

    12/ L'inspiration que j 'évoque au point 11 est juste qu'il faut avoir l'idée de prouver une condition d'antichaine: en effet, si $M\models P$ n'a que des antichaines dénombrables alors pour chaque $f\in M_2$ fonction dont le domaine est un ordinal à valeurs dans M, il existe une fonction $g$ de même domaine DANS $M$ telle que $\forall e\in dom(g): f(e)\in g(e)$ et $M\models g(e)$ est dénombrable.

    13/ Conseil: prouve tout ce qui est dit ci-dessus toi-même, tu gaspilleras à peine plus de temps qu'à le lire dans un livre.

    14/ J'en viens au point qui semble être ton endroit de lecture de PaDe: il est probablement dans un chapitre ou un paragraphe où son objectif est le suivant:

    $$[M_2\models R(\phi(a_1),..,\phi(a_n)) ]\iff [\exists p\in G: M\models (p\ force\ R(a_1,..,a_n))]$$

    15/ Le livre (je ne critique pas PaDe je n'ai jamais vu ces passages puisque quand j'avais le livre, je suis surtout allé voir ce que je ne connaissais pas) de JL KRIVINE est peut-être plus formel et fait bien les choses, car une des erreurs à ne pas commettre dans l'appréhension de $<<p$ force Truc$>>$ est de croire que "force" est définie. Non: en fait, pour chaque $R$ ayant $n$ variables libres, il existe une relation $S$ ayant $n+1$ var libres telle que $S(p,a_1,..,a_n)$ veut dire (ou plutôt on la conjugue comme ça car c'est plus popétique) $p$ force $R(a_1,..,a_n)$

    16/ Pour éviter (enfin ce n'est qu'une illusion) cette "étrange" relation "force", on peut travailler (ce qui ne change rien) avec des algèbres de Boole complètes. Dans ce cas $G$ est un objet "presque" familier, puisque c'est juste un ... ultrafiltre. Mais attention, il n'est pas dans $M$!

    17/ Dans ce cas tu as juste une appartenance (ie au lieu de dire $p$ force Truc) tu vas dire $p\leqTruc$ et le théorème se réécrit en :

    $$[M_2\models R(\phi(a_1),..,\phi(a_n)) ]\iff [M\models R(a_1,..,a_n)\in G]$$

    18/ Voili voilou, tu sais tout et en espérant que ça t'aide à raccorder les phrases ou notations de PaDe à ton appréhension de synthèse ;-)
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Précision: en général, les auteurs écrivent $M[G]$ plutôt que $M_2$ au cas où tu cherches d'autres raccords.
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  • Pour les passants qui trouvent ça compliqué, et aiment les comérages, alesha est le grand savant qui passe de tps en tps sur le forum et qui un jour m'a fait remarquer l'immensissime théorème LINEAIRE suivant:

    [size=x-large]$$ (a=b) \multimap ((a=b)\otimes (a = b)) $$[/size]

    dont j'espère tirer un scoop dans un avenir pas trop lointain... :-D Donc j'ai grand plaisir à tenter de lui rendre service!!
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  • Et je ne me rappelle pas comment on fait "force" en latex, pardon, j'ai donc écrit "force".
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  • De mon téléphone: oups à 5.2 il faut ajouter "et G filtre" ie pour tout p,q dans G il y a un minorant commun à p,q qui est dans G
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Une différence avec la présentation donnée dans le livre est que, dans le livre, le domaine de $\phi$ est plus restreint, mais l'image de $\phi$ est la même.
    Mon problème se situe en 16/-17/ : comment définir $Truc$ et, plus précisément, quand Truc est atomique. Voici ce qu'on trouve dans le livre : $a \in b = \bigvee_{a' \in dom(b)} (a = a' \wedge b(a'))$ et $a \subseteq b = \bigwedge_{c \in dom(a)} (b(c)^c \vee c \in b)$, je ne sais pas ce qu'il entend par $b(a')$.
  • De mon téléphone: c'est ce que je te disais à un post plus haut. C'est toute une difficulté à soi seul de réussir à définir u in v et pas juste un petit truc à cause de l'extensionnalite.

    D'ailleurs on n'y arrive bien que parce qu'on le fait par récurrence ordinale (sur le rang). Du coup vue d'avion ça ressemble à une défini récursive.

    Je précise bien qu'il y a un but: obtenir que pour tout générique G : phi(u) dans phi(v) ssi u in v dans G.

    Donc il est probable qu'il ait précisé sa notation avant, regarde bien.
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  • J'ai un mal au crâne paralysant mais au pifometre je pense que tu as bien affaire à des fonctions (il a du le dire quelque part) et il distingue bien x in y de y(x) c'est tout.
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  • Toujours de mon téléphone: je viens de relire et je te confirme ce que je t'ai dit (tout).

    u(v) est une valeur de vérité (un élément de ton algèbre de Boole).

    On pourrait s'en contenter mais n'oublie pas qu'il s'agit de prouver le théorème de Cohen.

    Donc besoin de "mettre aussi dans u" les v' tels que v=v'. Ce qui conduira à avoir v in u différent de u(v). C'est ce que fait sa définition.
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  • christophe c a écrit:
    $(a = b) \multimap [(a=b) \otimes (a = b)]$
    (HS)
    Comment vous faites ça?
    Parce que $a=b \vdash (a = b) \otimes (a=b)$, (hors coupures) la règle $\otimes$ gauche est la seule utilisable et on se retrouve avec $a=b \vdash a=b$ et $\vdash a=b$ ...
    Quelles règles sont satisfaites par "$=$" ?

    [size=x-small]Aujourd'hui j'aurai appris comment dessiner des "sucettes" avec latex.[/size]
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Ha ha!!! Rendons déjà à alesha ce qui est à alesha, c'est lui qui a fait ça sous mes yeux éblouis il y a quelques années... Je n'y avais même pas pensé!

    Je crois que tu es d'accord avec :-D :

    $$ a=a \otimes a=a$$

    donc avec le fait que $a$ peut dire sans mentir que

    $$a=moi \otimes a=moi $$

    Donc si $a=b$ alors $b$ peut aussi le dire sans mentir.


    La mise en jaune est pour ne pas décider à ta place d'avoir tout d'un coup, je ne te donne pas un exercice, je ne veux juste pas t'imposer une solution que tu as peut-être envie de chercher encore.
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  • Je remettrai en noir quand tu me diras que je peux.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Je vois; disons qu'au second ordre on a quelque chose comme (les majuscules désignent des formules):
    (i) $Pa \vdash Pa$ et $Pa \vdash Pa$
    (ii) $\vdash Pa \multimap Pa$ et $\vdash Pa \multimap Pa$ ($\multimap$ droit avec (i))
    (iii) $\vdash \forall P(Pa \multimap Pa)$ et $\vdash \forall P (Pa \multimap Pa)$ ($\forall$ gauche avec (ii))
    (iv)$\vdash [\forall P(Pa \multimap Pa)] \otimes [\forall P(Pa \multimap Pa)]$ ($\otimes$ droit avec (iii))
    (v) $\vdash Q[x:=a]$ où $Q$ abrège $[\forall P(Pa \multimap Px)] \otimes [\forall P(Pa \multimap Px)]$
    (vi) $Q[x:=b]\vdash Q[x:=b]$
    (vii) $Q[x:=a] \multimap Q[x:=b] \vdash Q[x:=b]$ ($\multimap$ gauche avec (v) et (vi))
    (viii) $\forall P(Pa \multimap Pb) \vdash Q[x:=b]$ i.e.: $\forall P(Pa \multimap Pb) \vdash \forall P(Pa \multimap Pb) \otimes \forall P(Pa \multimap Pb)$ ($\forall$ gauche avec (vii) )

    D'où le résultat pourvu que $"a=b"$ signifie bel et bien $\forall P(Pa \multimap Pb)$.
    Quand on est au premier ordre, les règles d'inférence concernant $=$ ne sont pas trouvable sur le web ...
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • @alesha, d'un pc, je te redis la chose plus proprement:

    1/ en définissant COMME TU VEUX ce que veut dire $a\in b$, tu n'auras jamais de problème pour TOUTES LES AUTRES PHRASES via:

    1.1/ $\forall x: R(x) := inf_a R(a)$
    1.2/ $A\to B := max(\{X\in TonAlgBoole\mid inf(A,X) \leq B\})$

    2/ Mais: tu n'auras pas l'extensionnalité par l'opération du Saint Esprit (tu auras le reste de ZF évidemment, ça c'est trivial)

    3/ D'où, quand $a(b)$ a un sens (peu importe lequel), l'idée de prendre soin de bien choisir $b\in a$ de sorte qu'ensuite tout générique $G$ vérifie $\phi_G(a)\in \phi_G(b)$ si et seulement si $a\in b \in G$, où $\forall x: \phi_G(x):=\{\phi_G(y)\mid (x(y)) \in G\}$

    4/ A priori, je dirai donc que PaDe a précisé avant quel sens il donne à $x(y)$.
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  • Quand on est au premier ordre, les règles d'inférence concernant = ne sont pas trouvable sur le web ...

    Ce n'est pas que scientifiquement scandaleux, ça l'est aussi éducativo-politiquement, mais c'est une autre question.

    En TDE, $u=v$ n'est pas une notion première, c'est $\forall x: (u\in x\to v\in x)$.
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  • @foys: je peux remettre en noir du coup?
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • alesha a écrit:
    Une différence avec la présentation donnée dans le livre est que, dans le livre, le domaine de $\phi$ est plus restreint,

    Normal, à l'époque où ça a été découvert, comme toute découverte majeure, le recul n'était pas encore là pour voir que ça n'a strictement aucune importance. C'est un peu comme le suivisme qui a conduit, durant 100ans, à faire le perroquet en mettant dans des livres de première une usine à gaz qui tient sur une page entière parlant de forme canonique parce que la moutonnerie "naturelle" de la nature humaine (et je ne la critique pas, elle peut avoir des avantages) a "forcé" à oublier qu'on peut multiplier par $4a$ pour obtenir l'évidence

    $$4a(ax^2+bx+c) = (2ax+b)^2 - (b^2-4ac)$$

    De plus, j'imagine les auteurs ne réécrivent pas tout avec un démarrage page blanche, ils copient-collent d'anciens cours qu'ils nettoient, etc. Le JLKrivine Cassinyien est un nettoyage d'un polyp des années 68 par exemple.
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  • christophe c a écrit:
    @foys: je peux remettre en noir du coup?
    Oui.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Merci c'est fait.
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  • Christophe a écrit:
    Le livre (je ne critique pas PaDe je n'ai jamais vu ces passages puisque quand j'avais le livre, je suis surtout allé voir ce que je ne connaissais pas) de JL KRIVINE est peut-être plus formel et fait bien les choses

    En fait, le livre de Krivine fait l'impasse sur le point de vue qui m'intéresse :
    "Les égalités (2), (4), (5) permettraient de définir $||E(\overline{a_1}, \ldots, \overline{a_n})||$ par induction, au sens intuitif, sur la longueur de l’énoncé $E$, à partir des deux relations fonctionnelles $y =||\overline{x_1} \in \overline{x_2}||$, $y =||\overline{x_1} = \overline{x_2}||$.
    C’est la méthode qui est suivie dans la théorie des «modèles booléens » de ZF (voir [13, 27]) qui constitue une autre présentation de la théorie de P. Cohen."

    Je laisse donc tomber les livres de Krivine et de Dehornoy (peut-être devrais-je alors poser ma question dans un autre fil?) et j'essaye de suivre cette autre présentation (qu'on peut trouver dans les livres de Bell ou de Jech, par exemple). Il y a quelque chose qui ne m'est pas clair: "[we] perform the construction of $V ^{(B)}$ and $|| \cdot ||^B$ inside $M$" (Bell), où $M$ est un modèle transitif de ZFC.
    $V^{(B)}$ est l'union sur tous les ordinaux $\alpha$ des $V_\alpha^{(B)}$, où $V_{\alpha}^{(B)}$ est l'ensemble des fonctions à valeurs dans $B$ (une algèbre de Boole complète pour $M$) dont le domaine est inclus dans $V_\xi$ pour $\xi < \alpha$. Ensuite, il est écrit que $V^{(B)}$ "is called the $B$-extension of $M$". Ce que je ne comprends pas, c'est comment en faisant les choses "inside $M$" on obtiendrait une "extension of $M$". Un élément de $V^{(B)}$ est une fonction à valeurs dans $B$ dont le domaine est un ensemble de fonctions à valeurs dans $B$ - est-ce un élément de $M$ ou non? Si la construction est "inside $M$", la réponse devrait être "oui"; mais alors pourquoi parler de "extension of $M$"?

    Par la suite, on prendra un ultrafiltre $U$ de $B$ et, là, il est bien précisé "In general, $U$ is not a member of $M$."


    edit: Le paragraphe suivant de Wikipedia reprend ce que j'ai écrit : https://en.wikipedia.org/wiki/Boolean-valued_model#Boolean-valued_models_of_set_theory
    "It is also possible to relativize this entire construction to some transitive model M of ZF (or sometimes a fragment thereof). The Boolean-valued model $M^B$ is obtained by applying the above construction inside $M$." Dans ce cas, a-t-on $V^B \subseteq M$?
  • De mon téléphone avec peu de batterie. Ne t'inquiète pas tout est bien "inside M". Cette expression est juste "pédagogique" :-D

    Dans la hiérarchie cumulative au lieu de prendre V alpha+1 := 2^Valpha on prend Valpha+1 :=B^Valpha.

    Ainsi les phrases o t une valeur qui n'est plus dans 2 mais dans B. Rien de plus.

    Le générique est un "vilain génie" extérieur qui à la manière de la mécanique quantique va réduire le paquet d'onde à vrai ou à faux quand tu vas l'interroger.

    De la sorte V^B passe "d'un coup de baguette magique" à l'etat "d'univers bien déterministe" et tes ensembles-onde dévié nent de vrais ensembles.

    Et c'est CES VRAIS ENDEMBLES qui à eux tous forment un univers PLUS GRAND que le V de départ. MAIS cerise cohenienne sur le gâteau V ne sait pas où l'onde va atterir MAIS il peut parler de la "probabilité" (ça c'est "inside V").
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Sauf que les probas ce n'est pas dans [0,1] mais dans B qu'elles se trouvent.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Et attention d'ultrzfiltred qu'on prend est FORCÉMENT extérieur ce n'est pas une option ni un ultrafiltre habituel.

    Il doit être "complètement additif". Dans V les seuls ainsi qui peuvent marcher sont les ultrafiltres dits principaux. La plupart du temps il n'en existe pas sauf pour les "mauvaises" algèbres de Boole (celles avec des atomes par exemple).
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • De mon pc: relis bien ce que j'ai écrit dans les posts récents, en principe tu as tout pour comprendre (y compris les livres de PaDe et de JLK, même s'il ne le traite pas (ce qui m'étonne, mais ce soir, je ne vais pas regarder et d'ailleurs faut que je retrouve aussi ce livre)).

    Et surtout, je ne sais pas, ce n'est qu'une éventualité, je ne suis pas à ta place ou à la place des chercheurs de grande pointure qui ont constitué des réseaux de neurones qui parfois peuvent ... handicaper pour changer de point de vue.

    Là, il s'agit de prouver des improuvabilités dans une théorie superpuissante qui empile des infinis à qui mieux mieux, donc pas question de commettre les erreurs grossières VOLONTAIRES (je ne les traite pas d'idiots!!) des algébristes et des probabilistes qui "identifient" des choses dans des buts tout à fait autres (du reste descriptibles: prouver des prouvabilités :-D )

    Pas question donc de confondre des choses isomorphes, ni de faire disparaitre des incompatibilités derrière des nombres. On doit continuer de pouvoir distinguer des choses isomorphes et deux événements contraires de proba 1/2, comme on doit continuer de pouvoir distinguer i et (-i) chez les nombres complexes. On ne peut plus rien cacher sous le tapis.

    Oublie les usines à gaz de noms ou de je ne sais quoi.

    Le forcing consiste juste à remplacer $\in$ par autre chose de sorte que $(a\in b)$ ne vit plus dans $\{faux; vrai\}$ mais dans ton alg.Boole préférée.

    Soit donc $B$ ton alg.Boole du moment. Et bien tout bêtement, tu notes $<a\in b>$ la borne sup des $x\in B$ tels que $(a,x)\in b$.

    Mais tu peux tout à fait continuer de vivre en considérant que tu as des ensembles ALEATOIRES***. Mais attention, pas des probas dans $[0,1]$. LEs proba sont dans $B$.

    Ainsi la proba que $a\in b$ est tout bêtement $<a\in b>$.

    Voili, voilou, c'est tout, il ne te manque rien d'autre maintenant que le DIABLE en personne, renomme le "générique".

    C'est un ultrafiltre (pas dans l'univers, il est trop magique pour ça) $G$ sur $B$ qui a la propriété en plus que pour toute famille $i\in J\mapsto v_i$ d'éléments de $B$, ou bien $(non(sup_i v_i)) \in G$, ou bien il existe $i\in J$ tel que:

    $$ v_i\in G$$

    Tu vois bien que c'est diabologique!!!!! :-D Si $G$ était dans l'univers, il te suffirait de prendre la borne inf des éléments de $G$ et elle serait dans $G$ et $G$ aurait un minimum.

    now, tu as la fonction suivante (pas non plus dans l'univers, vue sa définition):

    $$ \phi(a):=\{\phi(b) \mid <b\in a> \in G\}$$

    La délicieuse odeur (j'ai fait exprès de mettre un ":=" au lieu d'un "=") de définition bouclante a sa légitimité qui vient de la BONNE FONDATION.

    Le nouvelle univers $V_2$ (plus communément appelé $V[G]$ ) est l'ensemble des $\phi(a)$ quand $a$ parcourt l'ancien univers.

    Alors maintenant where is the problem?

    Et bien tu voudrais bien pouvoir dire que $V_2\models R(\phi(a))$ ssi $R(a) \in G$ et pour ça ce qui vient naturellement à l'esprit (et ne marche pas bien) est de prendre $X :=<X>$

    Et ça ne marche pas bien pour une raison "anthropommorphique" (et oui, on est le centre du monde), qui est qu'on voudrait l'extensionalité mais que $<..>>$ n'a aucune raison de la donner (même si bien sûr $\phi$ la donne gratis, mais $\phi$ a été pondu par le diable), ou pour le dire plus sérieusement, il n'y a pas de raison que :

    $$ \phi(a)\in \phi(b) $$

    soit EQUIVALENT à

    $$ <a\in b>\in G$$

    Il y a donc un "petit" mais très méticuleux effort à faire pour remplacer $<a\in b>$ par un $a\in b$ pour que ça marche.


    *** au sein d'eux, tu n'as rien perdu des tes anciens ensembles!!! ils sont tous là. Par exemple $1$ est bien là, c'est $\{0\}\times B$. De manière général:

    $$ \sigma (x) := \{ (\sigma (y) ,p) \mid y\in x ; p\in B\}$$

    te dit où trouver dans ce nouveau PARADIGME tes vieux ensembles. le vieil ensemble $x$ est maintenant l'ensemble $\sigma (x)$. Ceux-là continuent d'avoir entre eux la relation $$<\sigma(x)\in \sigma(y)> \in \{0_B; 1_B\}$$

    et tu as même $x\in y$ ssi $<\sigma(x)\in \sigma(y)> = 1_B$

    Mais tu as gagné EN PLUS des tas de petites bestioles aléatoires.

    Remarque: j'aurais pu y aller à la louche et définir:

    $$ \sigma (x) := \{ (\sigma (y) ,1_B) \mid y\in x \}$$

    On a l'embarras du choix, pour les vieux, ya de la marge.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Détail qui humanise le diable:

    Si $M$ est dénombrable, les génériques "existent" (bien que non dans $M$).

    En effet, soit $n\mapsto D_n$ contenant tous les denses de $M$. tu construis alors aisément $n\mapsto p_n$ tel que $p_{n+1}\leq p_n$ et $p_n\in D_n$ pour tout $n$.

    Après quoi, $G:=\{q\mid \exists n: q\geq p_n\}$ rencontre bien tous les denses de $M$.

    si ton ordre est une algèbre de Boole $B$ (auquel on a retiré le minimum bien entendu), et si $i\in J\mapsto w_i$ est une famille d'éléments non nuls de $B$ alors l'ensemble des $p\in B$ non nuls, tels que $(p\leq non(\vee_i w_i))$ ou $\exists i\in J:p\leq w_i$ est dense. Il suit que l'objet diabolique dont j'ai parlé existe.

    Cette propriété est importante car il est CAPITAL que quand $non(\forall xR(x)) \in G$, il y ait un $a$ tel que $non(R(a))\in G$.
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  • Autrement dit, pour répondre à ta question :

    Tout se fait "inside V", mais $V^B$ est "plus large que $V$, puisque $V$ est devenu plongé dans un nouveau monde indétermisto-quantico-Cohénien, ralala, via le plongement que j'ai nommé $\sigma$.

    Et tout autour, y a des ondes. Et $G$ les ... réduit!
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  • Et avant d'aller au dodo, exercice (pour voir si tu as compris :-D )

    Prends comme algèbre de Boole la complétée de celle des parties boréliennes de $\R$ et construis un ensemble qui soit "un peu $1$ et "un peu $\emptyset$" en précisant pour chaque les probas.

    Tu auras ainsi construit ton premier "forcing-qubit" ;-)
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  • Christophe a écrit:
    Ne t'inquiète pas tout est bien "inside M". Cette expression est juste "pédagogique" :-D

    Si $V^{(B)} \subseteq M$, je ne vois pas ce qu'il y a de "pédagogique" à dire que $V^{(B)}$ est une "extension de $M$", mais j'avais déjà remarqué que j'étais assez rétif à la manière qu'ont les théoriciens des ensembles à expliquer ce qu'ils racontent. :-D Ceci dit, sans vouloir t'offenser.
    Christophe a écrit:
    Et attention d'ultrzfiltred qu'on prend est FORCÉMENT extérieur ce n'est pas une option ni un ultrafiltre habituel.

    Il doit être "complètement additif".

    J'avais déjà compris que, pour obtenir quelque chose d'intéressant, il fallait que l'ultrafiltre ne soit pas un élément de $M$, "intéressant" voulant dire ici qu'on obtient un autre modèle que $M$. Ceci dit, formellement, il y a tout un tas de propriétés qui marchent encore quand l'ultrafiltre est un élément de $M$, c'est pour ça qu'il est dit "in general $U$ is not a member of $M$", c'est que les premières propriétés qu'on montre (on a un modèle de ZF qui contient $M$ et dont $U$ est un élément, etc...) n'utilisent pas le fait que l'ultrafiltre n'est pas un élément de $M$; c'est seulement quand on voudra obtenir une propriété bien précise qu'on choisira avec soin l'algèbre de Boole et l'ultrafiltre.
  • Ah mince, je viens de lire "$V^B$ est plus large que $V$", donc le contraire de ce que j'avais compris de tes messages précédents, ce qui confirme ma rétivité...
    Bon, il faut que je comprenne comment un élément de $V^B$ peut ne pas appartenir à $V$ alors que tout est "inside $M$." (en supposant AF et donc $M=V$).
  • Christophe a écrit:
    Et avant d'aller au dodo, exercice (pour voir si tu as compris :-D )

    C'est inutile : je peux déjà te dire que je n'ai pas compris. En fait, je n'ai même pas compris, après avoir lu tous ces messages, si tu disais qu'on avait $V^B \subseteq M$ ou $M \subseteq V^B$.
  • Je suis à la bourre au taf, donc je te réponds rapidement, pardon s'il est resté des ambiguités, je te fais une métaphore.

    Tu prends le groupe additif de $\Z$.

    Puis le SOUS-GROUPE $10 \Z$.

    Tu plonges "isomorphiquement" ainsi $\Z$ dans $10\Z$ par $f: x\mapsto 10x$.

    Mais in fine, tu t'intéresses à $5\Z$.

    Et bien là, c'est pareil:

    1/ Tout se fait "inside $\Z$"

    2/ Par mon $\sigma$ ci-dessus (dans la métaphore, c'est $f$), tu obtiens "une réplique" de $\Z$ qui est $10\Z$

    3/ Mais in fine, tu t'intéresses à $5\Z$ (qui "élargit" $10\Z$, mais est appréhendable par les habitants de $\Z$)

    4/ Et bien $V^B$, c'est $5\Z$, qui est donc un agrandissement de $10\Z$.

    5/ MAIS: ça c'est la présentation classique, en ce qui me concerne, je t'ai simplifié (sans perte) les choses en prenant $V$ tout entier à la place de $V^B$
    (un peu comme si quelqu'un avait pris $\Z$ à la place de $5\Z$, mais envoie tout $p$ sur $5PartieEntiere(p/5)$).
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • En fait, à ma question "a-t-on $V^B \subseteq M$?", je m'attends à une réponse de la forme suivante :
    - "Non, parce que si tu prends tel élément de $V^B$, il n'est pas dans $M$ parce que..."
    - "Oui, on a bien $V^B \subseteq M$." (et là, éventuellement, une justification que j'ai du mal à imaginer pour expliquer que, quand même, "$V^B$ est plus large que $V$").

    Pas à une métaphore.
    J'ai bien peur que je n'aurai pas de réponse qui me soit intelligible. Tant pis, j'irai poser ma question sur un autre site.
  • Menfin OUI V^B est INCLUS DANS V!!!!!!

    Mais comme tu plonges V dans V^B via le sigma que je t'ai indiqué il y a une légitimité à voir "V comme élargi par V^ B au sens où sigma(V) l'est lui totalement clairement :-X

    Par ailleurs je t'ai donné une description plus simple où on n'a besoin de parler de V^B.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Et tu n'en es peut être pas conscient mais ton ton est un peu ingrat. Un petit merci n'est pas scandaleux ...
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Bonjour,

    je viens de tomber sur la discussion, j'ai essayé (youpi moi!) de suivre les raisonnements de CC mais c'est toujours délicat (tu me rappelles en cela mon prof de philo dont une question me hante depuis 25 ans?), je comprends la réticence d'Alesha à 100%:
    on ne peut pas dire d'un côté que $5\Z\subset\Z$ et EN MÊME TEMPS que $5\Z$ étend $Z$ car le sens de cette dernière affirmation ne peut qu'être contre-intuitif...

    Donc, si quelqu'un peut répondre à la question d'Alesha (qui compendra probablement la réponse, lui) :):
    Sous l'hypothèse M=V, en quoi peut-on dire que $V^B\subset M$ alors que $V\subset V^B$ cette dernière inclusion étant stricte (si j'ai compris un mot de la discussion ci-devant)?

    Merci d'avance,

    F.D.

    PS: Cher cc peux-tu essayer de te clarifier un peu? car tes réponses laissent un peu perplexe: $V\subset V^B\subset V$ mais $V^B$ est plus "large" que V???
  • Bonjour,

    Je ne connais pas le contexte mais l'exemple de christophe c me paraît parlant. Ce que ça signifie, c'est juste qu'on a un morphisme injectif de groupes (un "plongement" donc) $\Z \to 5 \Z \subseteq \Z$. Ça veut dire qu'on peut "implémenter $\Z$ dans une partie de lui-même". Ça arrive souvent avec des contextes infinis, et dans un contexte fini (dimension finie pour les espaces vectoriels, espaces métriques compacts, ensembles finis...), souvent ça n'est plus possible en un certain sens (on ne peut pas plonger l'espace dans lui-même de manière stricte).
  • J'ai détaillé, surdétaillé, redétaillé... On ne peut pas capter ces notions (que j'ai eu quand-même, sans sauter d'étape essentielle, eu la générosité de présenter en 3 pages, sans typographie compliquée) en lisant ce que j'ai écrit en diagonale, à un moment, il faut "être modeste" (ou plus précisément "auto-modeste") dans sa lecture.

    Cette technologie, a quand-même valu la médaille Field à un gars (Paul Cohen), après des exposés en 100 pages et non pas 3, MF qui en plus est une des seules importantes de l'histoire en ce sens qu'elle a modifié l'information scientifique et la nature des maths et de la science auprès de TOUS ou presque les professionnels:

    en y incluant les enseignants, les chercheurs, les ingénieurs, etc, bref plus de 300 millions de personnes au total.

    La plupart des autres MF, sont des résolutions de conjectures de 3 mots ouvertes depuis longtemps, mais sans impact ou des avancées totalement inconnues de 99% des pros et ne changeant rien à la choucroute. Sauf celles passées dans les programmes et assez anciennes.

    Je redis une dernière fois que:

    1/ En notant $B$ une algèbre de Boole complète, $a\in b$ l'élément de $B$ égal à la borne sup des $x\in B$ tels que $(a,x)\in b$ et en demandant au père Noel de nous rendre palpable un ensemble (appelé "générique") inclus dans $B$, non dans $V$, qui filtre et qui en plus intersecte tous les denses de $B$ (qui sont dans $V$), on obtient, via:

    $$ \phi_G(x) := \{\phi_G(y) \mid y\in x \in G\} $$

    et en prenant $\{\phi_G(x)\mid x\in V\}$, un surmodèle de $V$, souvent noté $V[G]$.

    Voilà tout!!!! :-X

    Souvent, par compréhension légèrement imparfaite ou maladresse (ou plus cyniquement simples copiés-collés d'anciens cours) de leurs auteurs, on voit la construction intermédiaire d'une "immeuble", appelé $V^B$, qui lui est inclus dans $V$ et qui est appelé "collection des noms".

    Je l'ai retiré car il ne sert à rien et complique les choses, il n'est là que par pédagogie et typage. C'est un peu comme les gens qui voudraient absolument que $1/0$ reste non défini plutôt que d'assumer qu'il vaut quelque chose que l'on nomme par exemple "indéfini", et bien ce n'est pas parce que tous plein d'ensembles $x$ seront tels que $\phi_G(x)=\emptyset$ (ne serait-ce que ceux qui ne contiennent aucun couple, mais aussi bien d'autres) qu'il était vraiment utile de leur refuser le statut d'être des noms de futurs objets.

    Le théorème de Cohen est une prise de conscience que pour chaque formule $A$, il existe une formule $B$ telle que pour tous $(x_1,..,x_n)$ et tout générique $H$ :

    $$ [ V[H] \models A(\phi_H(x_1), .., \phi_H(x_n)) ] \iff (B(x_1,..,x_n)\in H) $$

    En outre, la seule difficulté et exercice un peu longué est l'initialisation (ie le cas où $A$ est $u\in v$), le reste étant trivial.

    Le mot forcing provient de ce que Cohen n'était pas parti d'algèbres de Boole complètes mais d'ordres quelconques. Avec les notations ci-dessus, on dirait juste:

    $<<p$ force $A(x_1,..,x_n)>>$ à la place de $<<p\leq B(x_1,..,x_n)>>$
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  • Merci Christophe,

    je sens que je t'ai un peu énervé et j'en suis désolé, même contrarié tu restes capable de me faire comprendre des trucs :)

    Merci Champ-Pot-Lion aussi,

    Bonne soirée,

    F.D.

    PS: bien sûr je ne prétends pas avoir compris, j'ai juste "matière à penser"
  • De mon téléphone t'inquiète c'est plus l'ingratitude de alesha qui m'a énervé.

    En résumé les éléments de V servent de nom. Ils se transforment en fées quand l'anneau de green lantern venant de l'extérieur (le générique) les iradient. L'ensemble des fées contient strictement V

    La littérature classique n'a pas besoin de tout V pour nommer les fées et utilise plutôt une SOUS COLLECTION de V comme collection de "noms privilégiés". Collection qu'elle appelle V^B
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